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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
12 septembre 2018

LOM : de premières orientations très insuffisantes

Retardée en raison du mouvement de grève du printemps, la Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM) destinée à réformer la Loi d’Orientation sur les Transports Intérieurs de 1982, devrait arriver au Parlement à l’automne. Ses premiers axes ont été présentés par le Ministère des Transports, avec des annonces attendus sur 5 points principaux :

  • sur le renouvellement du réseau routier, suite à l’audit révélant la dégradation des routes non concédées ;
  • sur le renouvellement du réseau ferroviaire, suite à l’actualisation de l’audit mettant en évidence un déficit de 520 M€ dans le Contrat de performance, qui, outre la mise à l’écart des lignes UIC 7 à 9, n’assure pas la pérennité des UIC 5 et 6 pourtant intégrées au réseau structurant ;
  • sur la liste des grands projets retenus ;
  • sur le devenir d’un « Plan Vélo » afin d’accélérer la réalisation d’aménagements pour l’augmentation de la part de marché du vélo sur les parcours de courte et moyenne distance (pistes cyclables, stationnement vélo…) ;
  • sur le lancement d’un nouvel appel à projets pour le développement des transports urbains (BHNS, trolleybus, tramway, métro).

Des confirmations pas toujours rassurantes

Le gouvernement annonce une dotation totale, tous modes confondus, de 13,4 MM€ pour la première période se terminant en 2022 et de 14,3 MM€ pour la séquence 2022-2027. La dotation pour le rail, la route et la voie fluviale est annoncée en hausse de 300 M€ en 2019 et de 500 M€ par an à partir de 2020. Sur les 13,4 MM€ à horizon 2022, 51% seront consacrés au rail.

Le budget de 5 MM€ sur 10 ans annoncé pour le ferroviaire ne correspond à aucune réelle nouveauté, ne faisant que reprendre des engagements déjà annoncés (et pas forcément tenus), et intègre 3,7 MM€ de renouvellement « total » du matériel roulant des liaisons Intercités, incluant le financement des matériels acquis par l’Etat pour les Régions dans le cadre du transfert des TET de Normandie, Centre, Hauts de France et Grand Est.

Sur l’infrastructure ferroviaire, le message manque singulièrement de clarté : il est évoqué un engagement à hauteur de 3,6 MM€ par an sur 10 ans, alors que la trajectoire du Contrat de performance prévoit d'atteindre 3 MM€ en 2020. Une augmentation de 200 M€ par an à partir de 2022 est bien confirmée, dans le sillage des annonces suite à l'adoption de la réforme ferroviaire, dotation insuffisante par rapport aux besoins identifiés par l'audit du réseau.

Sont aussi annoncés 1,2 MM€  de la part de l'Etat en faveur des grands nœuds ferroviaires, mais avec un flou sur ce qui relève de la transcription d’engagements précédents et de mesures nouvelles. Il est aussi question de 2,3 MM€ pour le fret, dans un propos toujours aussi incantatoire et avec la même technique : on additionne des actions déjà programmées mais qui ne cessent de patiner...

En revanche, le désengagement de l'Etat du financement du renouvellement des lignes UIC 7 à 9 semble se confirmer. S'il est fait mention « d’une politique de cohésion des territoires reposant sur l’ensemble des modes de transports : modernisation du réseau ferroviaire, sur les lignes structurantes comme de desserte fine, liaisons aériennes d’aménagement du territoire », on ne sera pas dupe puisque les budgets annoncés ne couvrent pas les besoins et le flou sur ces dotations au secteur ferroviaire confirment l'adage du cardinal de Retz selon lequel « on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens ».

Position floue de l'Etat, qui par ailleurs a opéré un verrouillage croissant de la participation de SNCF Réseau à un niveau de plus en plus anecdotique. Voilà qui laisse présager de l’issue finale : la fermeture ou le transfert de propriété aux Régions. Quelques jours seulement après l’esquisse d’une inflexion de la posture de SNCF Réseau, la LOM dans sa version actuelle n’envoie pas un signal favorable, loin de là, et montre que les recommandations du rapport Spinetta n'ont pas totalement été oubliées. Avec un milliard d'euros pour le désenclavement routier des villes moyennes et territoires ruraux, l'orientation du gouvernement est belle et bien révélée. S'ajouteront 180 M€ supplémentaires par an pour augmenter à 850 M€ annuels le budget de renouvellement du réseau national non concédé.

Grands projets : étaler sans trop froisser

Concernant les grands projets, suite au rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures, la position de l’Etat est très prudente vis-à-vis des élus locaux. On notera – quand même – que l’A45 Lyon – Saint Etienne ne fait pas partie de la maquette présentée. En revanche, on retrouve la LGV Bordeaux – Toulouse, LNMP, LNPN, LNPCA, Creil – Roissy, Lyon – Turin et le canal Seine-Nord… mais selon un calendrier redéfini pour lisser l’investissement dans le temps. Par exemple, le schéma privilégie un phasage du projet Bordeaux – Toulouse commençant par les aménagements périurbains des nœuds de Bordeaux et Toulouse (AFSB et AFNT). La branche Dax ne figure pas dans la planification à horizon 2038.

Une copie à enrichir… encore faut-il le vouloir !

La FNAUT réagit assez sèchement en considérant que l’Etat passe la mobilité « à la paille de fer » en poursuivant une stratégie privilégiant ostensiblement le transport individuel et la voiture électrique qui ne peut être qu’une partie de la réponse mais pas l’axe prioritaire, devant selon elle être centrée sur les transports en commun.

Elle note aussi que le texte fait l’impasse sur l’usager qui n’apparaît uniquement que dans la composition du Comité des partenaires sous l’égide des autorités organisatrices.

Il reste donc de notables inconnues à lever, avant l’arrivée au Parlement et pendant les discussions à l’Assemblée Nationale puis au Sénat, sur l’engagement de l’Etat sur :

  • une politique d'aménagement du territoire sans laquelle une politique des transports n'a pas de cohérence ;
  • la confirmation d’une ambition de développement de l’usage du vélo et la sanctuarisation d’une enveloppe (évaluée initialement à 350 M€) ;
  • le soutien financier de l’Etat aux collectivités locales pour le développement des TCSP urbains (BHNS, trolleybus, tramway, métro) ;
  • l’ampleur de l’effort supplémentaire sur le renouvellement du réseau ferroviaire et la stratégie sur les lignes de desserte fine du territoire ;
  • le devenir du renouvellement du parc Intercités;
  • les ressources supplémentaires mobilisables, avec 2 sujets centraux qui ne manqueront pas d’être vilipendés : le ministère des Transports a esquissé plusieurs fois la piste d’une hausse de la fiscalité sur les carburants et l’instauration d’une vignette pour les poids-lourds en transit international.

Ce dernier point est évidemment crucial puisqu’il déterminera les marges d’évolution possibles sur les différents sujets d’investissement… mais dans le contexte actuel, il est assurément risqué ! Les hypothèses présentées sont inférieures au scénario 2 du Conseil d'Orientation des Infrastructures qui préconisait une hausse des investissements de 55%. Avec 40%, le compte n'y est pas. Certes, l'Etat annonce ne vouloir promette que ce qu'il peut concrétiser... mais le flou sur les ressources nouvelles fait craindre que l'intention ne soit guère suivie d'effet sans un sérieux coup de barre sur les moyens.

Enfin, on ne manquera pas de rappeler que certains éléments de la précédente réforme ferroviaire (celle de 2014) restent toujours lettre morte, comme par exemple le schéma national des dessertes ferroviaires de la responsabilité de l’Etat…

Bref, la copie est sérieusement à enrichir, mais le sera-t-elle ? La faible appétence du gouvernement pour le transport public est confortée, la maxime « pour le rail on réfléchit, pour la route on élargit » est confirmée par le lancement des travaux du Grand Contournement Ouest de Strasbourg, validé par l’Etat, en dépit de 7 avis négatifs (Comité national de protection de la nature, Autorité Environnementale, Concertation Publique et Enquête d’Utilité Publique)  et de recours suspensifs non encore examinés. S’il fallait encore un exemple pour étayer la faible prise en considération environnementale du gouvernement, celui-ci est particulièrement révélateur…

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Commentaires
S
Un des gros problème de cette LOM, c'est qu'elle affirme une priorité aux noeuds ferroviaires.... mais sans garantir une priorité à ce financement quand la solution à ces noeuds est constitués d'éléments de grands projets (par exemple les AFNT, AFSB, gare souterraine de Marseille, LN Cannes Sophia Nice). Financement qui est alors renvoyé à la programmation de ces grands projets... cad à la saint glinglin. <br /> <br /> <br /> <br /> On en arrive au final que y compris dans les priorités respectives des différents éléments des grands projets, les noeuds n'ont plus la priorité. Comment comprendre par exemple que la gare souterraine de Marseille puisse passer derrière la LGV Agen Toulouse (st Jory) ?<br /> <br /> Comment comprendre même, que au sein du GPSO Agen St Jory, soit prioritaire sur Bordeaux (St Meydard d'Eyran) Agen, alors que dans un cas, les AFSB, seulement une 3è voie nécessite la LGV pour augmenter la capacité des TER au delà de St Meydard. Alors que de l'autre coté, les AFNT, vu qu'il s'agit de 4 voies entre Toulouse et St Jory, il y a moins d'urgence à devoir séparer TGV et TER au delà de St Jory. <br /> <br /> Et aussi qu'à Bordeaux, l'axe classique Bordeaux Dax se décongestionne par la réalisation du barreau de LGV Sud Gironde Dax... ce qui suppose d'avoir déjà fait Bordeaux Sud Gironde Agen. L'ordre de réalisation du GPSO, s'il n'étais pas politique devrait etre<br /> <br /> 1 AFSB et AFNT<br /> <br /> 2 LGV Bordeaux Agen<br /> <br /> 3 LGV Sud Gironde Dax<br /> <br /> 4 LGV Agen Toulouse<br /> <br /> 5 LN Dax Espagne
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S
Donc au final, on annonce beaucoup pour les infrastructures 40% d'augmentation (mais c'est moins que ce à quoi les décisions des gouvernements antérieurs auraient du conduire, mais on nous dit que c'est bon, cette fois, c'est promis, c'est engagé.... on verra)<br /> <br /> Des journalistes retiennent un peu rapidement sur les projets de LGV qui seraient ainsi financés. Certains s'emballent même sur le retour d'un tout-TGV<br /> <br /> <br /> <br /> Et pourtant, en terme de nouvelle infrastructure (qui ne sont pas que des PPP), on ne sera qu'à 2.9Md€ sur ce quinquennat, dont 1.5md€ de remboursement de PPP (quelqu'un à la liste ? J'imagine qu'il ya BPL, mais ça ne doit pas faire 1.5Md€ tout seul). <br /> <br /> Il reste donc 1.4Md€ de vrai nouveau projet. Duquel ou desquels s'agit-il ?
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S
Décidément, la Loi d'Orientation sur les Mobilités a une orientation... franchement routière ! Mais on ne pouvait pas attendre mieux de ce gouvernement, comme de ses prédécesseurs, ils ne se déplacent qu'en avion, voiture avec chauffeur, ou à la rigueur en TGV. Macron ne prendra jamais l'Aubrac, ni Philippe les baleines Le Havre-Rolleville... De toutes façons, le train, ça coûte cher, c'est dépassé, surtout maintenant qu'on a les autocars(et bientôt l' Hyperloop😠).
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R
Ne nous leurrons pas. Ce gouvernement adopte une politique des transports très proche de celle de ses prédécesseurs. Malgré les bonnes intentions et les bonnes paroles, on continue à favoriser, plus ou moins, la route comme cela se fait depuis des décennies. On poursuit le développement du réseau routier (en 20 ans (1994 -> 2014) 120 000 km de voies routières nouvelles !), alors que l’on contracte le réseau ferré (3 000 km en moins pour un réseau de 30 000 km environ sur la même période et, en prime, 5 000 km de ralentissements). Après on s’étonne de l’hégémonie du transport routier.<br /> <br /> On dénonce bien sûr les atteintes à l’environnement du trafic routier, sa forte contribution au dérèglement climatique, sans compter la forte mortalité routière …<br /> <br /> On lance des missions, on concocte des rapports, on organise des colloques sur la mobilité … avec toujours les mêmes conclusions ou presque (il faut plus investir sur le ferroviaire au détriment de la route), mais on continue à faire comme avant (comme vous le dites si bien : pour le ferroviaire on réfléchit, pour la route on élargit …). On ajoute ici une 2nde voire une 3ème voie, on construit là une 2ème autoroute pour doubler la 1ère, un contournement, … mais on étudie rarement une alternative ferroviaire à cette frénésie routière.<br /> <br /> On nomme un ministre de la transition écologique pour faire bonne figure et se donner bonne conscience, qui, au bout de quelques mois démissionne (ceci dit, je ne l’ai pas beaucoup entendu défendre le train !) avec perte et fracas pour dénoncer le pouvoir des lobbys. Transition écologique, qui au passage a toujours fait l’impasse sur la pertinence du transport collectif en général et du train en particulier à y contribuer. On dénonce les climato septiques et on donne des leçons au monde entier sur ce qu’il faut faire. On se glorifie d’avoir trouvé un accord sur le réchauffement climatique, en essuyant quelques larmes d’émotion, vite essuyées et oubliées.<br /> <br /> Bref, tout ça pour rien ou presque. On continue à pratiquer la politique de l’autruche…<br /> <br /> Bientôt, il faudra organiser en France, un nouveau loto pour sauver ce chef d’œuvre en péril, qu’est devenu le système ferroviaire !
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A
Exit donc la VFCEA ??? Allons-nous vers une voie unique entre Le Creusot et Nevers ???...La région avec sa promesse de TER en 2 h entre cette dernière ville et Dijon est mal engagée sauf à trouver quelques centaines de M€ (voir 1 MM€) qu'elle n'a certainement pas!
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T
Oui et meme 200 nillions par an...cela fait 2 millions par departement....totalement ridicule au regard des besoins et des budgets routiers ....
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T
Quand au fameux "plan vélo" on voit bien que Bercy, dans la plus pure tradition du comptable borné, a freiné des quatre fers pour faire baisser le montant à seulement 50 millions d'euros par an. Soit moins d'un euro par habitant et par an.<br /> <br /> <br /> <br /> Le "lobby vélo" (la FUB) réclamait à juste titre au moins 200 millions par an.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc si la part modale vélo triple en France ce sera plus grâce à l'effort de quelques collectivités (Strasbourg, Nantes, Bordeaux en particulier) et bien en dépit de ce faux plan vélo national...
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T
La question est de savoir ou sont les priorites?<br /> <br /> Continuer a elargir et etendre un reseau routier et autoroutier aujourd’hui plethorique (en france il y a toujours une bonne raison pour faire une route..fluidifier,desenclaver ou securiser...chaque territoire peut choisir) ou rattraper le retard abyssal accumule depuis 30 ans par rapport a nos voisins en matiere de rer lignes regionales et periurbaines
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E
Voici une liste de projets autoroutiers :<br /> <br /> A31bis, A69, A154, A10 mise à 2x3 voies entre Tours et Poitiers, etc.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais, où est la transition énergétique?
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A
Petit détail, de la LNPN n'est réellement confirmé que la partie de la région parisienne. Le tronçon Mantes-Evreux n'est plus à l'ordre du jour, et même Rouen-Yvetot est plus que sur la sellette.
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R
Des mesurettes, du flou, encore beaucoup d'argent sur la route (comparez les cartes des annees 50 à celles d'aujourd'hui : nombre de voies ferrees ont disparu tandis que le réseau autoroutier et routier est en expansion perpétuelle). <br /> <br /> Les objectifs de la cop21 ne seront jamais tenus avec une telle politique mais qu'importe...<br /> <br /> Le jour où l'essence sera chère (tiens ça commence...) et rare la France ne pourra que pleurer d'avoir sacrifié son immense réseau ferroviaire.<br /> <br /> Tiens, le plan vélo j'attends de voir, je ne serais pas étonné qu'on propose de convertir (ou de "transformer") des voies ferrées en voie verte a la campagne)...
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I
Quand on y réfléchit le problème n'est pas tant celui des moyens que des ambitions. A quoi sert d'empiler les milliards et les exercices de programmation sans finalités ?<br /> <br /> <br /> <br /> Des exemples d'ambitions ferroviaires :<br /> <br /> - la régularité sur les lignes Transilien et le RER<br /> <br /> - la création de réseaux ferroviaires d'agglomération pour les proncipales agglomérations de métropole<br /> <br /> - le développement d'un ensemble de desserte interrégionales et nationales sur réseau classique, y compris nocturnes<br /> <br /> - l'émergence d'un modèle de transport ferroviaire pour les territoires peu denses<br /> <br /> - la desserte ferroviaire des sites industriels et de logistique urbaine, la reconstitution d'un service nationale de messagerie et de prise en charge des wagons isolés<br /> <br /> <br /> <br /> Etc...
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V
Pourquoi donc s'acharner sur le GCOS, alors que celui-ci est financé par fonds privés?
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T
ce gouvernement n'a toujours pas compris ce que pouvait être une politique de report modal dans l'intérêt de la population, des territoires, de la sécurité routière ou de l'emploi de la filière ferroviaire et je ne parle pas de la cohérence entre les actes et les discours généreux concernant l'urgence climatique....<br /> <br /> <br /> <br /> ou est l'argent pour développer des RER dans les grandes villes comme chez nos voisins?<br /> <br /> ou est l'argent pour pérenniser et développer le réseau régional?<br /> <br /> ou est l'argent pour terminer le réseau TGV structurant?<br /> <br /> <br /> <br /> Mais le ferroviaire c'est ringard par rapport à l'e mobilité, le court terme....<br /> <br /> <br /> <br /> Ils parlent pas d'hyperloop et du véhicule autonome dans la loi? Cela m'étonne.
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M
Qu'en est-il du projet LNPCA que je verrait mal mis de côté au profit de LNMP ? Il est vrai que le projet dans sa totalité ne me parraît pas urgent mais il faudrait vivement s'intéresser aux sections Marseille Toulon et Nice Draguignan. Même Bordeaux Toulouse me semble moins urgente à condition que soient réalisés les AFSB et AFNT.<br /> <br /> <br /> <br /> Concernant la fin de votre article, on ne peut pas vraiment dire pour le coup que votre adage colle bien à la réalité puisqu'il n'existe dans votre liste aucun grand projet routier (tant mieux convenons y...).
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