Ce sont des trains régionaux en apparence assez classiques, mais dont la particularité est d'assurer des liaisons intervilles rapides, à l'aide d'un matériel roulant apte à 200 km/h.
A partir de 1967, plusieurs sections de ligne dans le sud-ouest (Etampes - Vierzon et la majorité des sections entre Les Aubrais et Bordeaux) ont été autorisées à une telle vitesse, accélérant les meilleurs trains rapides, souvent labellisés Trans Europ Express et donc accessibles moyennant supplément. L'arrivée du TGV a été accompagnée d'opérations de relèvement de vitesse du réseau classique, là encore principalement dans l'ouest (Le Mans - Nantes puis plus tardivement sur les radiales bretonnes) mais aussi dans le sud-est (en basse vallée du Rhône).
Avec la régionalisation, il est apparu intéressant de valoriser les aptitudes de l'infrastructure pour un service régional rapide entre les principales agglomérations mais paradoxalement, c'est d'abord sur une ligne qui n'avait pas été adaptée pour circuler à 200 km/h pour les grands rapides qu'allait débuter le premier service désigné TER200.
Ce dossier de transportrail comprend 4 chapitres :
- le pionnier alsacien ;
- Interloire : haute vitesse mais faible fréquence ;
- Z21500, les lévriers du rail : notre dossier de la série consacrée aux générations TER ;
- un peu de prospective sur de nouvelles relations régionales à haute vitesse.