Petites lignes allemandes entre Rhin et Moselle
En 2018, le rapport de M. Jean-Cyril Spinetta sur l’avenir du réseau ferroviaire français préconisait l’abandon des petites lignes (« UIC 7 à 9 » rebaptisées lignes de desserte fine du territoire) et prenait exemple sur l’Allemagne, qui n’avait pas de lignes ainsi classées puisque, selon son auteur, le pays avait déjà procédé à leur fermeture. Que nenni : les classes 7 à 9 n’existent qu’en France (qui a adapté la méthode de calcul de sollicitation du rail définie par l’UIC), et il y a bien des lignes similaires en Allemagne, la preuve !
Il n’y a pas que le fret dans la vallée du Rhin : dans cette partie assez encaissée du fleuve, existent plusieurs antennes, assez escarpées, pour desservir gros bourgs et petites villes sur les hauteurs du fleuve.
Voici donc 3 exemples de lignes en antenne, en correspondance sur un grand axe, mais ne parvenant pas directement dans une grande ville.
Elles ont en commun une desserte avec au moins 12 allers-retours par jour et des modalités d’exploitation ajustées pour maximiser le service et limiter les coûts de production. La suite dans ces nouveaux dossiers de transportrail :
- Boppard – Emmelshausen, au sud de Coblence
- Andernach – Kaisersech, au nord de Coblence
- Bullay – Traben-Tarbach dans la vallée de la Moselle