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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
15 juin 2015

Régio2N : au tour du Centre

C'est désormais en Région Centre que le Régio2N débute ses prestations, entre Paris et Le Mans, dans le but d'éliminer les rames VO2N associées aux BB8500 dont la réforme pourra être prononcée. Elles vont donc compléter les TER2Nng ce qui ne manquera pas de susciter quelques comparaisons entre les deux matériels par les voyageurs, et les rames Corail engagées notamment sur les Paris - Le Mans.

La livrée de la Région Centre n'est pas dénuée d'inspirations franciliennes. L'arrivée du Régio2N sur la plus importante ligne de cette région, en termes de trafic, apportera une capacité supplémentaire pour les voyageurs qui se montrent déjà critiques sur l'ergonomie du siège. (cliché Bombardier)

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15 juin 2015

Matériel moteur SNCF : les grandes tendances

Sans suprise, la tendance 2014/2015 dominante du matériel roulant de la SNCF est évidemment le déclin prononcé des locomotives et la suprématie grandissante de l'automoteur. L'année 2014 aura été cependant marquée par l'amorce de la réforme des premières rames TGV et de locomotives tout juste parvenues au stade de la mi-vie : la regression du trafic actuelle n'y est pas étrangère.

Ainsi, en 2014, la SNCF a procédé à la réforme de 8 BB7200, de 4 BB8500, 2 BB9300 (les dernières), 11 BB17000, 7 BB 25500 et 2 BB26000. Côté Diesel, le déclin des BB67300/400 se poursuit avec 9 machines sorties des effectifs, tout comme les BB63500 qui perdent 14 unités et les BB66000 qui laissent 5 engins sur le carreau. Lle domaine de la manoeuvre est aussi affecté par la disparition des effectifs de 16 Y7100, 33 Y7400, 2 Y8000 et 3 Y8400. On note dans ce dernier domaine la transformation de 22 locotracteurs en Y9000 (mais dont l'utilisation reste assez modeste).

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Montgeron - 15 avril 2015 - Les BB26000 n'échappent pas aux réformes alors que les opérations mi-vie ont débuté. La 26070 en a grandement besoin. Elle est en tête du Paris - Clermont Ferrand, serpentant dans les courbes de Montgeron. © transportrail

Dans le domaine des autorails, le déclin concerne évidemment les séries les plus anciennes : X4750 (24 autorails), X2100 (-7)  et X2200 (-15). Les automotrices abandonnent 9 engins dont 6 Z2 série 7300, une Z5300, une Z6100 et une Z6400, la première de la série.

C'est dans le domaine du TGV que l'hémorragie est la plus massive puisque 31 rames PSE sont réformées, tout comme 2 rames Atlantique qui avaient été accidentées et les 3 Eurostar en fin de location.

A l'inverse, 14 rames EuroDuplex, 30 Francilien, 10 Régiolis Z51500, 14 Régiolis B83500, 24 Régiolis B845000 et 7 Régio2N ont été réceptionnés tout comme 6 Dualis. 

En 2015, Régiolis et Régio2N occuperont le dessus du pavé, avec au second plan les Francilien dont le rythme de livraison ralentit puisque pour l'instant, la tranche optionnelle est activée à hauteur de 43 exemplaires seulement. Les rames EuroDuplex provoqueront par décalage des mises au rebut supplémentaires dans le parc Atlantique mais aussi probablement dans la série Réseau. Cette perspective confirme la stratégie de la SNCF, optimisant la capacité offerte par des matériels à deux niveaux (en tirant profit des commandes parfois plus politiques que justifiées techniquement), qui se traduit notamment dans les débats sur la desserte liée à la LGV SEA.

8 juin 2015

CFL : 11 Kiss supplémentaires

En 2013, les CFL prenaient possession de 8 automotrices tricaisses Kiss (série 2300), fabriquées par Stadler, pour renforcer leur parc de matériel à deux niveaux, après la livraison de 22 automotrices TER2Nng - série 2200 aux CFL - acquises grâce à un partenariat avec la SNCF.

Les CFL ont commandé 11 rames supplémentaires dont 6 sont destinées au trafic intérieur et 5 à la future desserte prévue à partir de décembre 2018 par la réouverture aux voyageurs de la ligne de rive gauche de la Moselle entre Luxembourg et Trêve. Les Kiss sont spécialisées dans les liaisons avec l'Allemagne puisque les 8 rames existantes sont engagées entre Luxembourg et Coblence.

Cruchten - 3 octobre 2013 - Voici près de deux ans que les Kiss tricaisses circulent avec leur élégante livrée rouge et blanche des CFL. Elles sont également aptes à circuler en Allemagne où elles assurent notamment les liaisons Luxembourg - Coblence. © G. Pettinger

En comparaison entre les deux séries, l'écart est assez maigre : si les 2200 Alstom sont plus puissantes (2250 kW contre 2000 kW pour le Kiss), elles sont aussi plus lourdes de 20 t (190 t contre 170 t pour le Kiss), ce qui aboutit à une puissance massique comparable autour de 11,7 à 11,8 kW/t. En revanche, les rames Stadler offrent 284 places contre 339 sur les rames Alstom, du fait de critères de confort supérieurs sur les Kiss.

26 mai 2015

Stadler : premier marché pour le Flirt3 bimode

C'est en Italie que le premier marché du Flirt3 bimode a été signé : 5 rames ont été commandées pour assurer la liaison entre Turin et Aoste. Composées de 3 voitures articulées, chaque rame accurillera 178 places assises dont 19 sur strapontins. La motorisation électrique est assez débordante puisque les rames disposeront de 2600 kW sous 3000 V, afin d'atteindre 160 km/h. En traction autonome, la puissance chute à 700 kW et la vitesse maximale à 140 km/h. L'énergie sera fournie par 2 moteurs Diesel répondant à la norme Euro3b, la seule encore disponible dans le domaine des moteurs industriels. Ces moteurs seront intégrés dans une 4ème caisse, s'inspirant du module moteur des GTW de la marque. On notera quand même la faiblesse de la puissance disponible en Diesel, surtout en comparaison avec les AGC de Bombardier et Régiolis d'Alstom qui offrent une puissance équivalente quelle que soit la motorisation. En revanche, en traction électrique, la puissance est deux fois supérieure à celle de leurs homologues français, ce qui promet des accélérations "décoiffantes".

Le coût total de l'acquisition du matériel est de 43 M€ mais le contrat porte sur 94 M€ puisqu'il intègre 5 ans de maintenance du matériel et une option pour 5 autres rames et 3 années supplémentaires d'entretien.

26 mai 2015

Velaro D : feu vert de l'EPSF

L'Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire a autorisé la mise en exploitation commerciale des Velaro D de Siemens, ICE3 à la DB, moyennant conditions puisque ce matériel aux formes très généreuses, a lui aussi révélé quelques non conformités de l'infrastructure française qui nécessitent des travaux correctifs sur certains itinéraires précis (voie par voie, gare par gare, les situations sont hétéroclites).

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Paris Est - 14 avril 2015 - Un ICE3 entre deux séries d'essais sur le réseau français. L'exploitation sur Paris - Francfort devrait pouvoir prochainement débuter après le feu vert de l'EPSF. © transportrail

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4 mai 2015

Dossier matériels à voie métrique

Pour terminer le vaste panorama des générations de matériel roulant TER, il fallait nous intéresser aux lignes à voie métrique. C'est chose faite : transportrail publie son nouveau dossier consacré aux matériels circulant sous la bannière SNCF, c'est à dire les X74500 du Blanc-Argent, les Z800 et Z850 de la vallée de Chamonix, aux Z100 et Z150 du Train Jaune. Nous consacrerons un autre dossier aux matériels des Chemins de Fer de la Corse et de Provence.

L'arrivée des nouveaux matériels a constitué le symbole du sauvetage du Blanc-Argent et du Saint Gervais - Vallorcine. Situation plus difficile pour le Train Jaune où les Z100 centenaire n'ont pas été délogées par les Z150 Stadler, mal à l'aise sur une voie à l'armement léger...

Petit tour donc sur ces lignes en marge des grands axes mais non sans attraits et potentiels de la plaine berrichonne aux massifs montagneux. A vos commentaires !

20 mars 2015

Les voitures Corail ont 40 ans

40 ans de carrière pour les voitures Corail ! Symbole de la modernisation du réseau dans les années 1970, de l'accélération des trains rapides et express à 160 km/h contre 140 pour nombre d'entre eux jusqu'alors, et surtout, la généralisation de la climatisation jusqu'alors réservée aux Trans Europ Express. Livrées entre 1975 et 1988 à près de 3500 exemplaires, les voitures Corail incarnent les grandes lignes ferroviaires françaises juste avant l'arrivée du TGV. Celui-ci a certes écarté petit à petit ce matériel des grandes relations nationales, ce qui a amplifié le mouvement de rationalisation du parc remorqué, qui, jusqu'au milieu des années 1980 comprenait encore nombre de voitures héritées d'avant la nationalisation du chemin de fer avec diverses séries régionales. Adieu OCEM, Bruhat, Métallisées Est, Trois Pattes, Rapides Nord et autres Saucissons !

L'amplification du phénomène TGV aboutit au repli régional, avec à la clé le départ des UIC et USI, retardé du fait de l'explosion du fait régional TER. Les Corail ont alors été déclinées dans de multiples décorations au gré des identités régionales, tandis que la SNCF développait le concept Téoz pour donner une meilleure image aux axes à l'écart de la grande vitesse.

Aujourd'hui, à 40 ans, les Corail sont structurellement des voitures saines mais leur avenir est incertain avec la question de leur renouvellement, du financement d'un matériel neuf et du périmètre d'action des liaisons dites d'équilibre du territoire coincées entre TGV et TER.

Notre nouveau dossier tire le portrait de ces incontournables du rail français. A vos commentaires !

24 février 2015

Hitachi rachète AnsaldoBreda

Le groupe japonais Hitachi et l'italien Finmeccanica ont conclu l'accord prévoyant les conditions du rachat de l'intégralité des activités ferroviaires d'AnsaldoBreda et de 40% des activités systèmes de la branche Ansaldo STS. Déjà bien implanté au Royaume Uni, le groupe japonais remporte la mise avec le groupe italien à la santé périclitante depuis deux ans. C'est l'occasion pour l'entreprise nipponne de miser sur ses implantations européennes pour tenter de répondre aux prochains appels d'offres tant sur le matériel roulant mais aussi sur les systèmes de signalisation ferroviaires et urbains. Le jeu habituel des entreprises européennes pourrait être modifié par l'arrivée d'un puissant groupe qui pourrait s'appuyer sur l'expérience de son marché intérieur mais aussi de ses récents succès britanniques pour développer ses activités sur le vieux continent.

17 février 2015

Dossier Régio2N

Avec le Régiolis construit par Alstom, le Régio2N est le dernier né des matériels destinés aux dessertes régionales. Prenant la succession des TER2N, le Régio2N construit par Bombardier avait pour objectif premier l'augmentation de la capacité à longueur de rame constante, d'où son nom de code "porteur hyperdense" à la SNCF. Pour atteindre l'objectif, Bombardier a proposé une architecture de rame en rupture avec les usages habituels et en capitalisant sur l'expérience du Francilien et de ses caisses plus courtes pour être plus larges. Evidemment, cette architecture allait s'exposer aux classiques questions de maintenance de la voie et de tenue du gabarit qui n'ont pas manqué de défrayer la chronique.

Le résultat est conforme aux attentes, mais il a fallu pour cela jongler avec les différentes demandes de longueur de rames et constituer une gamme très modulable (trop diront les mainteneurs) pour ajuster au plus près des objectifs. La nouveauté est donc dans une séparation des fonctions avec des voitures à deux niveaux d'une part et des voitures à un niveau regroupant les portes. La longueur des voitures à deux niveaux varie de 13,5 m à 15,4 m pour gérer les différents besoins (souvent liés à des contraintes d'infrastructures et d'ateliers de maintenance). Il a aussi fallu intégrer les normes d'accessibilité avec une voiture extrême à un seul niveau, dont l'aménagement n'est pas des plus fluides ni des plus rationnels, mais l'accessibilité semble primer parfois sur le bon sens...

Le nouveau dossier de Transport Rail vous présente cette nouvelle gamme de matériel roulant dont la mise en service commercial a débuté en fin d'année 2014. A vos commentaires !

17 février 2015

Les BB 67400 ont 40 ans

C'est une petite phrase qu'on retrouve souvent dans la presse ferrovaire et nous n'allons pas vous en priver : la livraison de la BB 67632 clôturait en 1975 le programme d'acquisition de locomotives Diesel pour service mixte voyageurs / marchandises. C'était il y a 40 ans et depuis, les engins thermiques livrés à la SNCF ont été uniquement destinés au transport des marchandises.

Passant donc le cap de la quarantaine, les BB67400 voient leur fin de carrière s'approcher à très brève échéance et se retrouve, bien malgré elles, au coeur du sujet du renouvellement du matériel roulant des trains d'équilibre du territoire. Dans le domaine régional, le remplacement par les AGC puis par les Régiolis aura réduit à néant leurs prestations en tête de RRR ou de voitures Corail. En revanche, l'incertitude demeure sur les TET puisque la récente commande de 34 rames Coradia Liner en utilisant le marché Régiolis ne pourra assurer le remplacement de l'intégralité du parc des lignes retenues à savoir Paris - Boulogne, Paris - Belfort, Paris - Montluçon, Nantes - Lyon et Nantes - Bordeaux.

Le nouveau dossier de Transport Rail est consacré aux 40 ans de service de ces locomotives.

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