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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires

29 avril 2015

CPER PACA : 700 M€ de projets

C'est après l'Ile de France le plus important contrat de plan pour la période 2015-2020 et il semble manifester une certaine prise de conscience, notamment de l'Etat, de la situation ferroviaire de cette Région où le nombre de trains supprimés bat des records, tout comme le nombre de minutes accumulées par les voyageurs quotidiens.

Rénovation du réseau

Au chapitre de la pérennisation des infrastructures, le CPER prévoit d'abord d'achever le renouvellement de la ligne des Alpes, avec la section Montdauphin - Briançon. Des études interrégionales sont financées avec Rhône-Alpes pour définir le programme des travaux sur Grenoble - Aspres et Livron - Veynes. Le maintien du train de nuit Paris - Briançon est considéré comme vital pour l'économie des Hautes Alpes.

Toujours dans les Alpes, suite à la confirmation du financement italien à hauteur de 29 M€, la section Breil - Tende de la ligne de la Roya pourra être également traitée. Enfin, la ligne de la Côte Bleue entre L'Estaque et Miramas, via Martigues, bénéficiera d'un renouvellement massif afin d'améliorer sa fiabilité dans un contexte de croissance du trafic périurbain.

Augmentation de capacité

La priorité sera accordée au bassin marseillais, avec une nouvelle tranche de travaux sur l'axe Marseille - Aix, avec le doublement de la voie entre Luynes et Gardanne. L'électrification de la ligne sera étudiée. L'objectif est de pouvoir passer de 3 à 4 trains par heure et par sens en pointe, en attendant l'objectif des 6 trains associé au projet de gare et de liaison souterraines à Marseille.  Au-delà, la section Aix - Manosque pourrait disposer de 2 points d'évitement supplémentaires afin de doubler l'offre sur la vallée de la Durance aujourd'hui assez mal desservie.

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La Roche les Arnauds - 14 août 2012 - La ligne Marseille - Briançon concentre d'importants moyens dans le prochain CPER : régénération de la section haute, augmentation de capacité entre Aix et Manosque et intégration accrue à la desserte de la métropole marseillaise, sans compter l'importance accordée au sauvetage du train de nuit Paris - Briançon. © transportrail

En lien avec la rénovation de la ligne de la Côte Bleue, l'amélioration de l'itinéraire L'Estaque - Arenc - Saint Charles sera engagée pour lever les contraintes d'exploitation pénalisant vitesse et débit, afin d'améliorer la desserte de la récente station TER d'Arenc située dans un quartier de Marseille marqué par une rapide transformation urbaine.

Sur la Côte d'Azur, la création d'une 4ème voie à Antibes et une aiguille supplémentaire en gare de Cagnes sur mer sont prévues. On pourra cependant noter que cette aiguille aurait pu être envisagée pendant les travaux de création de la 3ème voie afin d'éviter les successions de travaux. Sur la partie basse de la ligne Nice - Breil, une étude sera engagée pour étudier les modalités d'augmentation de capacité jusqu'à Drap-Cantaron. Enfin, l'extension de la gare de Toulon est elle aussi proposée.

Toujours sur la Côte d'Azur mais hors du réseau national, la Région souhaite renforcer le rôle des Chemins de Fer de Provence dans le trafic périurbain niçois. L'augmentation de capacité est recherchée afin d'augmenter les fréquences vers Lingostière et Colomars, et l'électrification n'est pas écartée. Une synergie avec la Corse est engagée pour mutualiser éventuellement les besoins autour de Bastia et d'Ajaccio.

Fiabilité du réseau

Comme dans toutes les Régions, SNCF Réseau a souhaité faire figurer dans les CPER des installations permanentes de contresens, cherchant à appliquer à moindres frais l'une des recommandations de l'audit de l'EPFL et son actualisation de 2012. Sont concernées en PACA les sections Berre - Pas des Lanciers et Toulon - Les Arcs.

En attendant la ligne nouvelle

La poursuite du programme d'études est inscrit au CPER, en suivant les directives ministérielles sur les deux sections prioritaires entre Marseille et Aubagne ainsi qu'entre Cannes et Nice et pour amorcer les sections de second rang prioritaire entre Aubagne et Toulon ainsi qu'entre Le Muy et Cannes.

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29 avril 2015

Italie : succès pour la gamme Jazz

Le renouvellement du matériel régional en Italie avait été d'abord engagé avec les rames Minuetto. Il se poursuit avec les rames Jazz, dont la construction est également confiée à Alstom.  Le premier lot, comprenant 70 rames, a été notifié en 2012 par Trenitalia pour un montant de 470 M€ soit 6,7 M€ par rame. Elles sont composées de 5 voitures articulées d'une longueur de 82,2 m, comprenant 292 places, et dotées d'une puissance de 2048 kW pour une vitesse maximale de 160 km/h. Une deuxième tranche de 25 éléments vient d'être confirmée pour un montant de 170 M€.

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San Damiano d'Asti - 20 avril 2015 - Les automotrices Jazz arborent une livrée en rupture avec les traditionnelles couleurs des FS à base de blanc. Elles sont denommées ETR425 dans la classification habituelle de l'exploitant. © M. Stellini

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Intérieur d'une automotrice Jazz. Contrairement au Régiolis français, le passage sur les bogies intermédiaires s'effectue avec des marches et non des plans inclinés. (cliché Alstom)

Ces rames dérivent de la plateforme Coradia Meridian, adaptée aux spécificités - notamment climatiques - des pays d'Europe du sud. Elles sont assemblées sur le site italien de Savigliano.

29 avril 2015

Eurotunnel veut augmenter le débit

Réduire  de 3 min à 2 min 30 l'intervalle entre deux trains dans le tunnel sous la Manche. En gagnant ainsi 4 trains par heure, ce sont environ 100 trains supplémentaires qui pourraient relier le continent au Royaume Uni. Eurotunnel réfléchit à l'évolution de la signalisation mais aussi aux moyens de traction des trains de fret et des navettes qui empruntent le tunnel. L'objectif est de pouvoir s'adapter à une évolution de la fréquentation estimée entre 20 et 30% d'ici 2020. Sont aussi envisagées de nouvelles voies sur les terminaux pour augmenter la capacité d'accueil des navettes.

28 avril 2015

Le rail français pas si mal placé que cela ?

C'est un article des Echos qui attire notre attention et son titre est résolument joyeux : "le réseau ferroviaire français parmi les plus performants d'Europe" derrière la Suisse (sans surprise) et la Suède (non plus). C'est le cabinet Boston Consulting Group qui a effectué ce classement. Dans le peloton de tête, figurent également le Danemark, la Finlande, le Luxembourg et l'Allemagne. La France se distingue par un rapport qualité-prix au niveau du réseau finlandais pour la ponctualité, la vitesse et le rapport prix-prestation. L'étude précise que la France consacre en moyenne 220 € par an et par habitant au système ferroviaire. En comparaison, la dépense Suisse atteint 500 € alors que celle du Portgual plafonne à 100 €. Autre élément mis en avant par l'étude, l'impact d'une concurrence intramodale existe, mais il est inférieur à celui d'une politique publique d'investissement sur la qualité des infrastructures et du matériel roulant.

La position de la France est un peu surprenante quand on prend en considération les inquiétudes grandissantes dans la plupart des Régions où plusieurs lignes sont menacées de fermeture faute de moyens suffisants pour rattraper un demi-siècle de retard, le déséquilibre structurel entre les charges et les recettes du gestionnaire d'infrastructure et la très forte disparité d'usage du réseau entre la région parisienne d'un côté et globalement tout le reste du territoire à l'exception des grand noeuds ferroviaires.

Le graphique ci-dessous, tiré de statistiques de l'Union Internationale des Chemins de fer, montre les disparités importantes d'utilisation des réseaux ferroviaires de chaque pays. Il exprime le nombre moyen de trains de voyageurs et de marchandises en circulation par kilomètre d'infrastructure sur un jour de base. On notera que le réseau français est nettement moins sollicité que l'allemand et l'important écart avec le Royaume-Uni sur la densité de circulations voyageurs. Dans ce domaine, les résultats français sont légèrement supérieurs à ceux de l'Espagne. Quant au fret, hormis l'Espagne, tous les grands pays européens font mieux.

Bref, cette étude pourrait conforter l'Etat dans la position selon laquelle il dépense déjà bien assez pour le transport ferroviaire.

 

28 avril 2015

Italie : lancement des Frecciarossa 1000

L'Agence Nationale de Sécurité Ferroviaire italienne a validé le 14 avril dernier l'autorisation de mise en exploitation des nouvelles rames à grande vitesse Frecciarossa 1000, construites par Bombardier AnsaldoBreda. Hier a eu lieu une marche inaugurale entre Rome Termini et Milan Centrale en 2h55 sans arrêt en présence du ministre des transports, du ministre de la culture et du tourisme ainsi que des délégations des FS et des deux constructeurs.

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Frecciarossa 1000 : un curieux attelage Bombardier - AnsaldoBreda pour afficher un label "made in Italy". En revanche, la grande vitesse italienne ose la couleur et la livrée des flèches rouges reste très élégante et immédiatement identifiable. (cliché Bombardier)

Les nouvelles rames Frecciarossa1000 transporteront 469 voyageurs dans la version longue de 202 m et 8 voitures. L'aménagement intérieur propose 4 classes, Executive, Business, Premium et Standard, afin d'adapter le niveau de services aux différents types de clientèles, quitte à consommer de l'espace à bord : salles de réunion et sièges orientables en espace Executive, sièges salons en Business et Premimum aménagées en 1+1. Il s'agit aussi de contrer NTV. La restauration est assurée soit par un bar soit par un véritable restaurant de bord.

Chaque rame est dotée de 16 moteurs, soit un par bogie. Les Frecciarossa sont conçues pour la circulation sur l'ensemble du réseau italien, mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en France, en Belgique et aux Pays Bas grâce à une aptitude aux 4 types de courant (1500 V et 3000 V continu, 15000 V et 25000 V alternatifs) et l'installation de l'ETCS niveau 2.

Pour l'instant, 6 rames sur une commande de 50 ont été réceptionnées et autorisées à circuler. L'achèvement des livraisons est prévu en avril 2017. Conçue pour une vitesse maximale de 360 km/h sur la base du train Zefiro de Bombardier, ces nouvelles rames circuleront pour l'instant à 300 km/h en assurant dans un premier temps 8 allers-retours entre Rome et Milan, dont 4 seront prolongés à Turin et 6 amorcés à Naples. Les FS tablent sur 6 rotations supplémentaires avec les livraisons prévues d'ici la fin d'année.

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25 avril 2015

Carpentras - Avignon : ENFIN !

Il était 6h54 ce matin quand le B81615/6 de la Région PACA a quitté, klaxon hurlant, la gare de Carpentras en direction d'Avignon TGV. Fermée au trafic voyageurs depuis 1939, la ligne propose à nouveau un service voyageurs avec 13 allers-retours quotidiens, qui devrait progressivement être augmenté au fur et à mesure de l'arrivée des nouveaux Régiolis qui disponibiliseront plus de matériel pour couvrir une offre qui comprendra à terme une vingtaine de rotations journalières, soit un cadencement à l'heure en journée et à la demi-heure en pointe. Dommage qu'il est fallu attendre aussi longtemps, laissant le champ libre à l'automobile et aux autocars. Il faut toutefois compter sur les difficultés de circulation à Carpentras et Avignon pour inciter les nombreux migrants pendulaires entre les deux villes à emprunter le train, qui dessert systématiquement la gare TGV et rapporche ainsi le Comtat Venaissin du réseau national à grande vitesse.

Carpentras

 Carpentras - 25 avril 2015 - Premier jour, premier train : la Région PACA et la SNCF avaient eu recours à la rame intégralement pelliculée aux couleurs régionales. © J. Leroyer

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Carpentras - 25 avril 2015 - Les nouveaux aménagements de la gare de Carpentras, du fait du déplacmeent du point d'arrêt des trains plus en amont. La galerie couverte permet aux voyageurs de passer de l'autocar au train en passant à l'ombre... ou à l'abri du Mistral ! © J. Leroyer

Cependant, après Pertuis - Meyrargues et Cannes - Grasse, Carpentras - Avignon est la troisième réouverture menée sous l'impulsion de la Région PACA. Quelle sera la prochaine ? Saint Auban - Veynes ? Cavaillon - Pertuis ?

Notre dossier sur la ligne Carpentras - Avignon.

24 avril 2015

TER PACA : ça ne s'améliore - toujours - pas

Les chiffres publiés par l'Autorité de la Qualité de Service dans les Transports, agrégeant les données pour l'année 2014, ne sont guère flatteurs pour la SNCF en PACA. En dépit des annonces, des promesses et autres engagements, de plans d'urgence en thérapies de choc, PACA est, avec Languedoc-Roussillon, la Région dans laquelle la qualité de service s'est dégradée par rapport à 2013 : l'irrégularité atteint 18,3% en 2014, contre 16,6% en 2013. Le taux moyen de suppression de circulations reste encore anormalement élevé par rapport aux autres régions françaises : 6,5% en 2014 contre 7,2% en 2013.

On attend donc l'annonce du nouveau plan d'urgence, qu'importe si les précédents n'ont pas fait leurs preuves.

22 avril 2015

Carcassonne - Quillan : un potentiel fret ?

Les élus locaux et les associations locales d'usagers attendent impatiemment le début des travaux de rénovation de la ligne Carcassonne - Quillan. L'Etat, la Région Languedoc-Roussillon et SNCF Réseau ont annoncé avoir libéré 9 M€ pour engager une première série de travaux destinés à rénover la ligne et au moins maintenir les performances actuelles. Le budget est inscrit au projet de CPER 2014-2020 de la Région, mais SNCF Réseau explique que les travaux ne peuvent démarrer à court terme faute d'équipes de chantiers suffisantes, arguant du programme de mise en sécurité du réseau principal.

Pour mémoire, la desserte comprend 2 allers-retours par jour de semaine jusqu'à Quillan, en 1h08 et 3 rotations jusqu'à Limoux en 32 minutes. La ligne fait partie des axes où le billet n'est plus qu'à 1€ quelle que soit la gare de destination.

Afin de valoriser cette ligne et faire pression sur les argentiers afin de concrétiser ces travaux, la recherche de clients pour du fret ferroviaire est menée : en augmentant le potentiel de la ligne au-delà des seuls besoins voyageurs, l'objectif est de faire de la ligne de chemin de fer un outil en faveur des entreprises locales. Il semblerait que trois marchés se dégagent: les eaux minérales d'Alet, une tuilerie à Limoux et enfin un trafic de granulats à Campagne sur Aude.

22 avril 2015

Trois lignes capillaires rénovées en Région Centre

La Région Centre avait décidé d'investir sur les lignes capillaires, notamment dans le Berry, dans le CPER 2008-2014. Les trois premières lignes ont été traitées et peuvent à nouveau accueillir des trains de fret dans des conditions d'exploitation correctes. Ainsi, 4,2 M€ ont été investis sur la ligne La Guerche sur l'Aubois - Marseille lès Aubigny (17,5 km), 6,6 M€ sur Châteauroux - Buzançais (25 km) et 12 M€ sur Les Aubrais - Pithiviers - Engeville (50 km). Ces trois lignes disposent d'un potentiel de trafic à court terme de l'ordre de 120 000 tonnes par an, essentiellement avec le transport de céréales.

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 Pithiviers - 18 janvier 2014 - La gare n'est plus que l'ombre de l'activité qu'elle connut jadis. La rénovation de l'infrastructure constitue le préliminaire à toute reconquête de trafics. Il n'est pas encore question d'OFP en Région Centre...  © transportrail

Deux nouvelles lignes devraient être prochainement traitées, dans le même objectif : il s'agit de Vendôme - Montoire et de Blois - Villefrancoeur.

22 avril 2015

Le projet de CPER 2015-2020 en Normandie

Chacune des deux Régions normandes négocie son propre CPER, le dernier avant la mise en place de la réforme territoriale. En outre, un contrat spécifique pour la vallée de la Seine est préparé avec les deux régions normandes et l'Ile de France, dont le volet ferroviaire concerne essentiellement la poursuite du projet LNPN.

Le CPER Basse-Normandie

Pour la période 2015-2020, le budget du CPER consacré au transport ferroviaire sera de 171,7 M€, contre 124,85 M€ pour la route. Ce budget ne tient pas compte du projet de contrat interrégional de la vallée de la Seine qui prévoit notamment des financements pour les études de LNPN et le déploiement du GSM-R sur la ligne Paris - Cherbourg.

Le CPER 2007-2014 n'est pas encore totalement achevé puisque deux opérations restent à terminer. Il s'agit du nouvel atelier de maintenance de Granville, dont les voies de service devraient être électrifiées pour le Régiolis, et de l'étude sur l'amélioration du débit entre Dol de Bretagne et Avranches en vue de liaisons directes Paris - Folligny - Pontorson afin de proposer une liaison directe avec la baie du Mont Saint Michel.

La nouvelle enveloppe sera consacrée principalement à l'axe Paris - Cherbourg avec la mise sous caténaires de plusieurs voies de service en gare de Caen afin de faciliter les garages et dégarages de rames, l'allongement des quais dans les gares périurbaines afin d'augmenter la capacité d'emport avec l'emploi de rames plus longues, et la reprise du plan de voies de l'entrée de Cherbourg afin de proposer de nouvelles simultanéités d'itinéraires fluidifiant son exploitation. Les gares de Cherbourg, Valognes, Bayeux, Mézidon et Lisieux seront rendues accessibles aux personnes à mobilité réduite. Au total, 91 M€ seront fléchés sur l'épine dorsale de Basse Normandie.

Sur la ligne de Granville, 34,7M€ seront investis notamment avec une opération de RVB entre Argentan et Flers et la mise en accessibilité des gares de L'Aigle, Surdon, Flers, Briouze, Vire, Villedieu les Poêles et Granville.

Les transversales Caen - Tours et Caen - Rennes se partageront une enveloppe de 41 M€. Sur la première, il s'agira notamment d'étudier l'amélioration des dessertes pour rejoindre les TGV en gare du Mans. Sur la seconde, un renouvellement de traverses est programmé entre Saint Lô et Folligny, une reprise du plan de voies de Lison devrait améliorer les conditions d'exploitation de cette bifurcation et enfin, l'accessibilité sera offerte dans les gares d'Avranches et de Pontorson.

Le CPER Haute-Normandie

En Haute Normandie, la route se taille la part du lion dans le CPER avec plus de 364 M€ d'investissements contre 142,9 M€ pour le ferroviaire et 180 M€ pour les installations portuaires de Rouen et du Havre. Les investissements sur le réseau régional se limitent aux lignes Bréauté - Fécamp et Abancourt - Le Tréport ainsi qu'à la mise en accessibilité des principales gares (sans que la document n'en précise la liste), soit 83,4 M€. La tranchée de Rouen Rive Gauche, utilisée pour la desserte fret du complexe pétrochimique rouennais sera rénovée pour environ 50 M€, et 2 M€ seront investis pour raccorder l'accès au port à la ligne Rouen - Caen. Enfin, 7,5 M€ seront consacrés aux études de la gare de Rouen Saint Sever et aux premières acquisitions foncières.

Le contrat interrégional de la vallée de la Seine

Ce "CPIER", dans son volet ferroviaire, comprend 124,58 M€ destinés d'abord à la poursuite des études du projet LNPN, à l'enquête d'utilité publique des sections prioritaires Nanterre - Mantes, Mantes - Evreux et Sotteville - Yvetot, ainsi que l'installation du GSM-R entre Mantes la Jolie et Cherbourg. L'Etat contribue à hauteur de 54,3 M€, la Basse-Normandie 21,7 M€, la Haute-Normandie 18,3 M€ et l'Ile de France 14,2 M€, le solde étant appelé parmi divers contributeurs dont principalement SNCF Réseau.

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