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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
5 décembre 2016

Trains de nuit : une mobilisation croissante mais tardive

Alors que deux liaisons (Lorazur et Paris - St Gervais / Bourg Saint Maurice) ont déjà disparu en octobre dernier, le changement de service de dimanche prochain entérinera la disparition des trains de nuit entre Paris et Cerbère.

Les collectifs associatifs s'organisent, notamment par cette nouvelle pétition, pour essayer d'infléchir la position de l'Etat et de la SNCF à l'approche de la campagne électorale. En Auvergne Rhône-Alpes, les négociations sur la nouvelle convention TER sont suspendues à la conclusion d'un accord sur la desserte Paris - Savoie. En Occitanie, une contre-proposition a été formulée par la Région consistant en la création d'un train à trois tranches : Rodez, Hendaye et Cerbère. A Perpignan, on considère que le train de nuit, c'est "Perpignan à 1h30 de la capitale". Néanmoins, la FNAUT déplore une mobilisation tardive des élus régionaux.

Et pendant ce temps, les ÖBB préparent la nouvelle identité NightJet des trains de nuit repris à la DB : premières circulations dimanche également.

tn_at-oebb-nightjet

Relookage du matériel autrichien (et des voitures récupérées du parc de la DB) à la nouvelle identité NightJet des trains de nuit autrichiens. Même une locomotive Taurus a été pelliculée pour faire la promotion de la nouvelle offre des ÖBB. Rien à voir avec la situation française qui se contente de gérer le déclin... (cliché ÖBB)

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Commentaires
S
Dommage que derrière la défense nécessaire des trains de nuit... se cache un antiTGVisme assez primaire<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi opposer fallacieusement les modes ferroviaires entre eux, quand dans le cadre d'une véritable politique de report modal vers le fer et de transition énergétique, il n'y aurait ni assez de TGV, ni assez de train de nuit ?<br /> <br /> Et utiliser l'argument du prix est un vrai piège, car le subventionnement du train de nuit et pas du TGV fausse complètement la comparaison. Et la rareté des ressources publiques pour ce subventionnement conduit alors à supprimer l'offre de nuit
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