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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
4 juin 2014

Trains d'Equilibre du Territoire : la FNAUT inquiète

Pointant la contraction de l'offre classique assurée par trains Corail depuis 2006, la FNAUT s'inquiète aussi également de l'avenir des Trains d'Equilibre du Territoire dont la convention arrive à échéance le 31 décembre prochain, alors même que le déficit enregistré par cette composante de l'activité Proximités de la SNCF continue de s'accroître de 40%. L'association a décidé de solliciter le gouvernement en interpellant directement le Premier ministre afin de mettre sur la place publique la question du devenir de ces liaisons.

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Quoique devenu officiellement autorité organisatrice depuis 2009 sur ces liaisons, l'Etat demeure dans une posture passive. La contraction de la desserte est essentiellement le fait de l'exploitant et la commande de 34 automotrices Régiolis ne règlera pas la totalité des questions portant sur les liaisons demeurant encore avec un besoin de traction autonome.

Mais avec la réforme territoriale et la constitution de "méga-Régions", la question du transfert de compétence de ces relations à ces nouvelles Régions pourrait avoir du sens en allant vers une simplification de la gouvernance ferroviaire. Ces relations sont fréquemment imbriquées avec une desserte TER et généralement avec une articulation largement perfectible. Le transfert de ces liaisons de service public aux Régions, avec les moyens afférants, comme le prévoit l'article 127 de la loi SRU, irait dans le sens du choc de simplification proné par le chef de l'Etat en leur donnant les outils nécessaires à l'organisation d'un service ferroviaire cohérent : la recomposition des dessertes et la possibilité de renouveler le parc de matériel roulant seraient la source d'augmentation des recettes (pour la première composante) et de réduction des charges (pour la seconde).

Quant aux TGV, leur vocation commerciale les exclut de fait d'une logique de service public.

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Commentaires
S
Je ne vois pas la raison pour laquelle le TGV devrait être exclu du service public ferroviaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Que des liaisons s'auto financent largement n'est pas le problème. Dans un autre secteur, l'énergie, le financement est complètement fait par l'usager et pourtant c'est un service public.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc le TGV fait bien partie du service public et à ce titre, la démocratie doit garder un droit de regard sur cette activité et notamment les dessertes, que ce soit le prolongement de liaisons vers des zones non rentables, ou des haltes non rentables sur des relations rentables. Les TGV intersecteurs relèvent indubitablement du service public<br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs, il doit rester possible de subventionner certaines relations TGV, si c'est la condition de leur équilibre et de leur existence, et parfois les subventions sont moindre que ce qui serait nécessaire pour d'autre mode. (A l'opposé, s'il faut 4 fois plus de subvention pour faire arriver le TGV quelque part que pour faire circuler un TER en correspondance, il vaut mieux avoir 4 fois plus de TER).<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au liaisons intercités classique, il est dommage que ne soit plus porté le point de vue d'un réseau national
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