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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
1 novembre 2017

Belfort - Delle : une desserte bien compliquée...

La réouverture de la ligne Belfort - Delle est toujours prévue pour le 9 décembre 2018, dans un peu plus d'un an.

Le schéma de desserte retenu est quelque peu déroutant car il ne propsera aucune liaison interville franco-suisse. Ainsi, les CFF prolongeront de Delle à Belfort TGV 10 des 16 allers-retours existants entre Bienne et Delle. Ces trains n'accèderont pas à la gare de Belfort Ville. De son côté, la SNCF exploitera 10 navettes entre Belfort Ville et Belfort-Montbéliard TGV dont 6 seront prolongés à Delle. Ainsi, on comptera 10 AR entre Belfort Ville et Belfort-Montbéliard TGV et 16 AR entre Belfort-Montbéliard TGV et Delle. Aucune liaison directe entre Belfort, Delémont et Bienne.

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Belfort Ville - 11 août 2017 - Les TER gravitant autour de Belfort ne vont guère profiter de la gare de correspondance TER-TGV sur la LGV Rhin-Rhône : une correspondance sera obligatoire à Belfort Ville pour accéder au TGV. On a connu mieux en matière d'intermodalité... © transportrail

Côté français, on notera également qu'il n'est pas prévu de faire profiter aux autres axes de l'étoile belfortaine d'un accès direct au TGV par des prolongements de TER existants faisant terminus en gare de Belfort. On aurait ainsi pu imaginer notamment d'y amener les TER venant de Lure, d'Epinal et de Montbéliard. Franchement dommage...

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Commentaires
S
Est-il attendu une hausse de fréquentation sur la LGV Rhin Rhône ?
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B
Les cheminots ont bon dos... je ne pense pas qu’ils craignent la concurrence des CFF, en sachant que les conditions salariales suisses sont bien plus avantageuses : on parle de mécanos d’une entreprise publique suisse, pas d’une entreprise privée slovaque ou roumaine !<br /> <br /> <br /> <br /> Par contre, on ne peut que souligner le pointillisme réglementaire de l’EPSF<br /> <br /> :<br /> <br /> - obligation d’homologuer le matériel suisse pour se rendre à Delle... alors même que la ligne n’est accessible que depuis la Suisse pour le moment !!<br /> <br /> - épisode des Flirt France<br /> <br /> <br /> <br /> Et dire qu’avant la création de l’EPSF, on a autorisé les suisses à se rendre jusqu’à Pontarlier sans restrictions particulières, alors même qu’il n’y a aucune séparation physique entre la lignée provenant de suisse et celle continuant jusqu’à Frasne... mais ça c’était avant ! <br /> <br /> <br /> <br /> Dans le cas franco-suisse, les EF (SNCF Mobilités et CFF) coopèrent plutôt bien (sinon Lyria et Lemanis n’existeraient pas...), par contre on ne peut pas en dire autant des organismes réglementaires (surtout l’EPSF, l’OFT suisse a été très coopératif pour l’instant).<br /> <br /> <br /> <br /> Cependant, il est logique que les mécanos CFF qui se rendent à Annemasse en Flirt France doivent connaître un peu la réglementation SNCF. En effet, les trains devraient arriver sur des voies également utilisées par les trains français. Par contre, si on demande cela aux mécanos qui arrivent en RABe 511 monocourant sur une voie alimentée en 15 kV 16,7 Hz, ce serait assez ridicule...
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C
Lorsque l'on sait que les mécaniciens CFF du dépôt de Genève doivent faire 9 jours de cours sur la réglementation SNCF pour un seul signal d'entrée SNCF a la gare CEVA d'Annemasse, on voit bien que dans ce cas il y a une réel volontier d'éviter du personnel suisse en France.
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D
Et que devient la desserte fret de Bourogne dans ce pataquès? Sacrifiée au même titre que celle de Carpentras?
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T
Il serait surtout intéressant d'entendre le point de vue de l'exploitant suisse et du canton suisse dans cette affaire......car on peut douter qu'il s'agisse du schéma de desserte qu'ils pensaient avoir...
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B
@Swisstrolley : J’ai entendu parler de cette soit-disant interdiction dans un journal, mais aucune explication. Les Flirt France sont théoriquement homologuées pour toutes les lignes françaises électrifiées en 25 kV 50 Hz. D’ailleurs, les essais de ces rames ont eu lieu en Bretagne et en Normandie...<br /> <br /> Il se peut que certains quais à Belfort ne soient pas adaptés : les Flirt, tout comme les Régiolis, ont des faces plates, ce qui peut poser des soucis avec certains quais non-rabotés. Mais étant donné que le Régiolis/Coradia Liner desservira Belfort, je n’ai plus d’explication logique.<br /> <br /> <br /> <br /> @chris2002 : Ce qui peut paraître simples (louer une ou 2 âmes) peut devenir insurmontable s’il n’y a pas de bonne volonté de part et d’autre...
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S
Un peu dommage quand même. J'ai entend parler d'une non autorisation pour le matériel CFF d'accéder à Belfort Ville. Pourquoi ? Mystère.
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B
Il n’y a pas vraiment lieu d’accuser la SNCF dans ce cas-ci. Étant donné qu’en la liaison Belfort - Delle est du ressort de TER, c’est la région BFC (Bourgogne - Franche-Comté) qui décide des dessertes. Or, pour une liaison transfrontaliere Belfort - Delle - Bienne, il aurait fallu s’entendre avec les CFF et les cantons du Jura et de Berne, ce qui n’a pas été le cas manifestement...<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faut pas oublier que cette réouverture a surtout été permise par une demande insistante du Canton du Jura d’être relié au réseau TGV, la liaison vers Belfort ne les intéresse guère, tout comme BFC n’est pas spécialement intéressée par une une liaison directe vers Bienne. <br /> <br /> <br /> <br /> Qui plus est, BFC n’est pas nécessairement intéressée par acquérir du matériel apte à circuler en Suisse pour cette liaison, ni à louer des Flirt France aux CFF (qui ne seront sans doute pas présents en nombre suffisant pour assurer toutes les dessertes régionales vers la France).
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I
Et faire tourner une navette Belfort - Belfort-TGV - Delle - Bienne tout au long de la journée ?<br /> <br /> <br /> <br /> Pas assez compliqué, donc non crédible ?! :p<br /> <br /> <br /> <br /> Plus sérieusement, tout cela sent la paix armée entre la SNCF et les Suisses... Ou rassurez-nous en nous expliquant qu'il existe des impératifs techniques ou sécuritaires qui pourraient justifier de telles complications ?
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