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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
2 octobre 2015

Rhône-Alpes : la nouvelle convention TER bloque

La convention unissant la Région Rhône-Alpes à la SNCF pour l'exploitaiton des TER prend fin le 31 décembre prochain et il n'y aura pas de nouvelle contractualisation avant la fin de l'année prochaine. La Région refuse en effet les conditions que la SNCF cherche à lui imposer, que la vice-présidente aux transports résume par "moins de trains pour plus cher". Le chiffre avancé de 437 M€ par an apparaît inacceptable. Ainsi, l'actuelle convention est prorogée d'un an. Cela permet aussi de synchroniser la renégociation avec l'achèvement de la convention de la Région Auvergne. En revanche, la Région impose à la SNCF un remboursement des abonnés lors de retards récurrents, dès le 1er janvier prochain.

Dans sa fusion avec l'Auvergne, Rhône-Alpes aura aussi fort à faire avec les menaces de plus en plus précises de fermetures de ligne, notamment au sud de l'axe Clermont-Ferrand - Aurillac, territoire qui pourrait devenir un désert ferroviaire à très brève échéance...

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Commentaires
S
Oui. Après, quelle est la part dans le "système SNCF" entre l'incapacité et le manque de volonté....<br /> <br /> Ainsi que la tutelle qui ne crée pas les conditions d'un report modal vers le rail (non prise en compte des couts externes pour l'aérien et la route), le taxe (hausse de la TVA, alors même que le concurrent covoiturage n'y est pas soumis), rogne ses moyens d'investir et d'entretenir (coupe dans le budget AFITF), s'abstient d'annuler la dette (alors même qu'avec le niveau atteint par les péages, l'infra couvre ses couts hors services de la dette)<br /> <br /> Une infra mieux entretenue, plus performante, c'est aussi ce qui permettrait de diminuer les couts de production (par exemple des heures de conduites qui servent efficacement à transporter les usagers, plutôt qu'à franchir des ralentissements ou attendre qu'un incident soit réparé)
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T
Je suis d'accord: Changer d'opérateur est un moyen pas un but et d'ailleurs si on peut l'éviter, c'est plus simple pour tout le monde.<br /> <br /> Le but, c'est d'avoir des dessertes ferroviaires efficaces maximisant les trafics et les recettes et minimisant les coûts de production<br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement la SNCF dans son organisation, ses méthodes et sa stratégie au sommet est incapable de proposer cela aux financeurs en particulier sur les lignes où il faut aller chercher les clients et faire preuve d'imagination
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S
changer d'opérateur n'est pas un but en soit. Pas plus que se débarasser de la SNCF. Ce qu'il faut, c'est changer de logique, de la logique actuelles des directions SNCF nationales et régionales, qui dilapident les financements des Régions en vue de la privatisation ou du lancement de ligne d'autocars
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B
En tout cas si on permet aux régions de se tourner vers un autre opérateur, Rhône-Alpes pourrait facilement se tourner vers les CFF pour certaines lignes sans tout remettre en cause : CEVA, Lyon-Genève, vallée de l'Arve et Sillon Alpin. La région pourrait juger sur pièces les prestations offertes par la SNCF par rapport à celles des CFF.<br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement cela ne risque pas trop d'arriver car les CFF ne voudront pas trop se mettre à dos la SNCF, qui est son partenaire dans Lyria et avec qui les relations sont plutôt bonnes : il y a même (eu ?) un haut dirigeant des CFF qui siège (siégeait?) au CA de la SNCF. La DB aurait moins de scrupules à venir, en sachant que Keolis est entrée en concurrence avec la DB pour les liaisons régionales en Allemagne, mais pas sûr que la DB soit intéressée à postuler à un appel d'offres d'une région moins dense (et donc moins rentables à desservir) que les régions allemandes.<br /> <br /> <br /> <br /> Il reste donc Trenitalia, qui a hâte d'en découdre avec la SNCF, mais je ne sais pas si le voyageur gagnera vraiment au change...
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T
Le service public avec l'entreprise public SNCF c'est un slogan stérile qui fait le jeu de la régression du ferroviaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans la réalité c'est de plus en plus des services privés routiers ou le covoiturage....
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T
Malheureusement le réseau secondaire de Rhône Alpes est aussi très menacé car très peu défendu. La SNCF ne le défend pas (au contraire), l'Etat non plus, le PS et l'UMP pas plus...finalement seuls les écologistes semblent le défendre mais ne sont guère audibles et risquent de disparaitre en décembre lors des élections. Le front de gauche les défend mais via la SNCF, alors qu'elle porte une grande responsabilité dans leur situation.<br /> <br /> <br /> <br /> Suite au lobbying des écologistes, il y a 70M€ inscrits au CPER pour 5 lignes mais il en faudrait sans doute 5 fois plus..vu l'état de ces lignes et le retard accumulé<br /> <br /> <br /> <br /> Bref sans sursaut de l'Etat pour pour apporter une solution afin de rénover et exploiter autrement ces lignes sur l'ensemble des Régions, l'avenir est plus que sombre sachant qu'à tout moment un éboulement un peu grave peut en condamner une...et que les cars Macron ou TER sont en embuscade....
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M
D'un côté nous avons Rhône-Alpes, qui a mis en chantier nombreux projet de développement et de réouverture de lignes (CEVA, ligne du Tonkin etc). De l'autre nous avons l'Auvergne, région où la prorité est donnée à la route (peut-être aussi par la présence de Michelin) et le lignes ferroviaires ferment les unes après les autres. Selon vous, est-ce que la fusion Rhône-Alpes+Auvergne pourrait exporter en Auvergne le dynamisme ferroviaire de Rhône-Alpes?
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M
j'espère que la région va obliger la sncf à revoir ses plans<br /> <br /> cette entreprise est de plus en plus ridicule: elle fait l'inverse de ce qu'il faudrait<br /> <br /> c'est bien gentil de fermer des lignes, il faut déjà remplir les trains existants, entretenir les voies et améliorer l'offre qd une ligne marche<br /> <br /> <br /> <br /> vivement que la DB s'occupe des Ter Auvergne-Rhone Alpes
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I
Une rumeur probablement fausse (c'est-à-dire optimiste) parle de 7000 km de fermeture de lignes dans les tuyaux...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ce qui me concerne, j'en attribue la responsabilité à parts égales entre les pouvoirs publics et la SNCF.
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