Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
ligne des cevennes
10 février 2014

L'Auvergne s'inquiète pour son réseau ferroviaire

Après avoir largement financé le développement du réseau routier et autoroutier, notamment avec l'A75 Clermont - Montpellier, la Région Auvergne se retrouve confronté aux carences du réseau ferroviaire, et tout particulièrement au sud de Clermont Ferrand. La suspension du trafic - appellation pudique d'une fermeture - entre Laqueuille et Ussel supprimera déjà au printemps prochain la possibilité de rejoindre Limoges, Brive et Bordeaux depuis la capitale auvergnate.

RFF a en outre indiqué que la pérennité au-delà de 2020 de plusieurs lignes n'était pas garantie à ce jour. Il s'agit de :

  • Montluçon - Guéret
  • Aurillac - Brive
  • Clermont - Nîmes
  • Clermont - Béziers
  • Le Puy - Firminy (axe Saint Etienne - Le Puy)
  • Thiers - Noirétable (axe Clermont - Saint Etienne)

Pourtant, la Région Auvergne s'est déjà engagé dans le financement d'un Plan Rail de 180 M€, dont 60 apportés par la Région, qui complète le budget ferroviaire du CPER, atteignant 196,5 M€. A ces montant s'ajoutent les 33 M€ apportés par RFF sur demande de l'Etat au titre de la liaison Lyon - Bordeaux.

 

plan-rail-auvergne

Si on ne peut nier que les infrastructures sont largement obsolètes, l'ensemble de ces moyens semblerait donc insuffisant, ce qui a de quoi apparaître plus que surprenant : avec au total 409.5 M€, il y a matière à rénover en profondeur les infrastructures ferroviaires d'autant plus efficacement que le niveau de trafic modeste autorise des fermetures temporaires pour dégager des plages de plusieurs semaines au profit des travaux. En revanche, le programme minimaliste du Plan Rail sur les lignes des Causses, des Cévennes, Thiers - Noirétable et Clermont - Laqueuille  n'augure rien de positif...

Publicité
Publicité
8 juillet 2010

Sécurité ferroviaire a posteriori

Sur la ligne des Cévennes, entre Langeac et Nîmes, circulait jusqu'à présent deux fois par semaine un train de fret tracté par ECR acheminant 650 tonnes de bois rond à l'usine de cellulose de Tarascon. Le trafic est interrompu depuis quelques jours. La cause : RFF et la SNCF souhaitent vérifier que la ligne, à la santé fragile par des années de sous-investissement chronique sur le réseau secondaire, peut accepter la circulation de ce convoi. Du côté des entreprises locales, on s'étonne de cet argument sécuritaire a posteriori et l'arrêt des trains leur pose des difficultés dont elle se passerait volontiers en ce moment. Certains évoquent une relation de cause à effet entre l'argument sécuritaire et le fait que le train soit tracté par ECR... d'autant qu'il n'est pas loin le temps où ce train était tracté par la SNCF. Mais les plans fret successifs sont passés par là et les nouveaux entrants ont profité de la contraction des activités du tractionnaire historique pour prendre pied en France. Qui s'en plaindra ? qu'importe le blason, pourvu que le fret soit sur les rails et non sur les routes !

27 mars 2010

Début des travaux du viaduc de Courbessac

C'est parti pour les travaux du viaduc de Courbessac, destiné à supprimer le rebroussement des trains venant de la ligne des Cévennes avant d'entrer en gare de Nîmes. 8 minutes de gagnées par la réalisation de ce nouveau raccordement direct, qui prendra 21 mois, et coûtera 37,5 M€. Une opération attendue depuis plus de 20 ans et qui devrait relancer les liaisons entre Nîmes et Alès au moins, sachant que pour la partie montagnarde de la ligne des Cévennes, il faudra aussi se pencher sur la voie et les ouvrages...

23 mars 2009

Nîmes : le viaduc de Courbessac sur les rails

On en parle depuis des années, sinon des décennies, de ce viaduc qui supprimerait le rebroussement des trains Nîmes - Alès - Clermont-Ferrand / Mende dans le triage de Courbessac. Et depuis des années, les mêmes refrains : pas de moyens, pas d'intérêt, pas de potentiel...

Si ce n'est le maire de Nîmes qui déplore que de viaduc réduise certaines possibilités de promotion immobilière, l'affaire semble enfin relancée, pour un coût de 28,5 M€, incluant l'amélioration de la signalisation entre Nîmes et Alès par implantation du BAPR. L'unique ligne de l'arrière-pays gardois pourrait ainsi bénéficier d'une nette amélioration de la desserte et des temps de parcours par la suppression du rebroussement sur le fantomatique triage de Courbessac.

Parviendra-t-on un jour à un Cévenol conciliant aménagement du territoire et attrait touristique ?

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité