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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
sillon alpin
19 août 2011

Rhône-Alpes : travaux d'été

En Rhône-Alpes, la période estivale a été mise à profit pour mettre au gabarit B+ le tunnel des Roches de Condrieu sur l'axe Lyon - Marseille. Les TER et le fret ont été déviés par la rive droite du Rhône (bien utile pour le coup) ce qui n'a pas attiré que des satisfactions parmi les riverains de cette ligne habituellement quasiment désertique. C'est une conséquence de plus de la raréfaction des circulations ferroviaires menée des années 1950 aux années 1980  : le riverain n'apprécie pas qu'on revalorise certaines lignes qui les ont longtemps habitués à une certaine tranquillité !

La ligne Montmélian - Gières a été rénovée cet été et reprendra du service le 4 septembre après deux mois d'interruption du trafic. La plateforme est abaissée sous de nombreux ouvrages d'art pour préparer une nouvelle phase de travaux qui verra l'installation des caténaires sur le sillon alpin, afin de proposer des liaisons TGV depuis les Alpes vers la Méditerranée

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7 juillet 2009

Sillon alpin : caténaires en vue

Alors que la deuxième voie entre Moirans et Saint-Marcellin n'est pas encore achevée, l'électrification de Moirans - Valence TGV et le raccordement de cette ligne avec le TGV Méditerranée progressent. La mise en service est envisagée au deuxième semestre 2014. Idem pour la partie comprise entre les agglomérations grenobloise et chambérienne, entre Gières et Montmélian. Le coup d'accélérateur est donc donné pour faire du sillon alpin un maillon essentiel du réseau de villes rhônalpines.

Les TGV sont attendus par les grandes villes pour rejoindre Montpellier et Marseille. La Région étudie la solution de TGV-TER pour compléter la desserte purement commerciale de la SNCF (ou d'autres, on ne sait jamais...). Reste que cette solution est coûteuse, du fait du tarif des accès aux lignes à grande vitesse, et de la nécessité d'acquérir du matériel apte à 300 km/h, dont le coût n'a pas grand chose en commun avec les matériel TER actuellement connus. La correspondance à Valence TGV restera donc probablement la solution dominante pour relier Annecy, Chambéry et Grenoble à la côte méditerranéenne.

9 février 2009

Sillon alpin : la deuxième voie avant l'électrification

Alors que la première étape de la modernisation de l'axe Grenoble - Valence n'est pas encore achevée, bien que largement engagée, le sillon alpin s'apprête à passer la seconde.

Epine dorsale du réseau de villes rhonalpin, reliant Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy et Genève, la ligne était resté trop longtemps dans un certain anonymat : certes, il y eut bien les heures fastueuses de la présence du prestigieux Catalan Talgo, mais au-delà, pas grand chose...

La première phase, en cours de réalisation, consiste à reposer la deuxième voie entre la bifurcation de Moirans (dotée dans le même temps d'un saut de mouton) et Saint-Marcellin, afin d'améliorer la desserte du bassin de vie grenoblois. Par ricochet, les dessertes intervilles vont en bénéficier, et si la voie restera unique entre Saint-Marcellin et Romans, il faut bien reconnaître que de l'autre côté du lac Léman, on sait s'en accommoder, surtout pour faire passer un train par heure et par sens. La mise en service de cette première étape est prévue au service annuel 2011, c'est-à-dire en décembre 2010.

La deuxième phase, à horizon 2013 est de périmètre et de consistance plus vastes :
- électrification intégrale en 25000 V de la section Valence - Grenoble, c'est-à-dire précisément de la section Saint-Marcel-lès-Valence - Moirans
- création d'un raccordement à la LGV pour créer des relations Grenoble - Méditerranée
- modernisation et électrification de la section Gières - Montmélian, second maillon du sillon alpin unissant Grenoble et Chambéry

Le projet est accompagné, comme en première étape, de la modernisation des gares et d'aménagements multimodaux. A Brignoud, une troisième voie devrait permettre d'améliorer la desserte du bassin de vie grenoblois et d'accélérer les dessertes Grenoble - Chambéry.

La modernisation du sillon alpin prépare également le terrain pour l'usage de cet itinéraire par des trains de fret (si si, ça existe encore !) en lien avec la liaison Transalpine (si si, on perce toujours !)

Côté matériel, le sillon alpin, qui en a vu de toutes les couleurs, depuis les ETG en 1975 aux délicats XTER un quart de siècle plus tard, est aujourd'hui le terrain de compositions bigarrées, associant voitures Corail, quelques RRR et des X73500. A partir de 2010, ce sont les AGC bimodes-bicourants qui prendront en charge la totalité de la desserte de l'axe.

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