Portillons suite...
Pour l'instant, c'est un petit groupe de voies, mais la SNCF annonce que l'année prochaine, toute la gare de Paris Saint-Lazare en sera équipé, y compris la partie Transilien. Les portillons de validation des titres de transport sont en train de modifier assez profondément la circulation des voyageurs en gare. Cependant, dans les autres gares déjà équipées, il est assez rare de les voir actifs, ce qui interroge évidemment le voyageur lambda et l'amateur éclairé : l'espace consommé est assez conséquent (entre un tiers et la moitié des largeurs de cheminement) et risque d'impacter l'exploitation des gares. Alors que la SNCF se fait fort d'engager un processus de départ à l'heure H+00, la mise en exploitation de ces portillons va imposer à la production une rigueur accrue au risque d'amplifier l'irrégularité.
Bordeaux Saint-Jean - 15 décembre 2017 - Ci-dessus et ci-dessous, les premiers portillons sont installés sur 2 quais de la gare. Ici, 4 lignes de contrôle seulement pour l'un des quais de prédilection pour les TGV. On notera qu'une simple grille façon poulailler fait office de barrière afin de contraindre les voyageurs arrivant du passage souterrain à passer par les portillons pour l'instant inactifs. © transportrail
Paris Saint-Lazare - 16 décembre 2017 - Les premiers portillons sont placés face aux voies utilisées par les trains Paris - Normandie. On verra à l'usage l'impact sur la gestion des flux de voyageurs et l'exploitation de la gare... © transportrail
Bordeaux : le bouchon a-t-il vraiment sauté ?
A quelques semaines de la mise en service de la LGV SEA, la question peut paraître – à dessein – dérangeante sinon provocatrice. Néanmoins, elle mérite d’être posée.
Auparavant, l’entrée nord de Bordeaux Saint-Jean ne disposait que de 2 voies, une par sens, franchissant la Garonne par la « passerelle », un pont-cage métallique construit par Gustave Eiffel. Opération phare en Aquitaine, son remplacement par un double ouvrage, avec donc 4 voies depuis Cenon, était censé procurer le bol d’air tant attendu. De la sorte, les deux itinéraires d’arrivée à Bordeaux pouvaient avoir leurs propres voies : l’itinéraire PO, via Bassens et l’itinéraire Etat via Sainte-Eulalie. Evidemment, 4 voies, c’est mieux que 2… mais il faut aller plus loin.
D’abord, ces deux itinéraires accueillent des trafics différents. L’itinéraire Etat, celui de l’axe Nantes – Bordeaux, est nettement moins sollicité puisqu’il n’accueille que les 3 allers-retours TET Nantes – Bordeaux, les TER venant de La Rochelle, Saintes et Saint-Mariens, mais aussi ceux de l’axe Bordeaux – Bergerac – Sarlat. En revanche, celui du PO est plus noble, puisqu’il accueille les TGV, le fret et les TER vers Libourne, Coutras, Angoulême et Périgueux. Qui plus est, l’itinéraire PO est le seul à donner accès aux installations de Bassens et au port bordelais. Bref, une dissymétrie prononcée entre les deux axes qui se traduit par une sollicitation plus importante des 2 voies « aval » au franchissement de la Garonne.
Bordeaux - 28 juin 2016 - Le nouveau pont sur la Garonne n'a pas reçu de surnom comme l'ancien ouvrage baptisé passerelle. Le passage à 4 voies de l'entrée nord de Bordeaux était censé être synonyme de résorption des difficultés d'exploitation : qu'en est-il vraiment ? © transportrail
Il faut néanmoins noter que les trains transitant par l’itinéraire PO peuvent emprunter l’itinéraire Etat en cas de perturbation, grâce au raccordement de La Grave d’Ambarès… mais la réciproque n’existe pas.
Qui plus est, SEA ne va pas forcément arranger la situation : outre un nombre de circulations fortement accru, les TGV devront obligatoirement transiter par l’itinéraire PO puisque la LGV n’est pas raccordée à l’itinéraire Etat. SEA ne manque pourtant pas de connexions au réseau classique, mais là, elle fait défaut. Une économie malvenue car au premier incident du côté de Bassens, les TGV n’auront d’autre choix que de quitter la LGV au nord d’Angoulême par la jonction de Luxé. A la clé, une bonne demi-heure perdue…
Creusons un peu plus le sujet. L’ancienne infrastructure n’avait peut-être que 2 voies, mais son block débitait plutôt bien, puisque la norme de tracé prévoyait un espacement minimal entre circulations de 3 minutes. Sur les nouvelles installations à 4 voies, la norme a été assouplie et l’espacement portée à 4 minutes. Soit potentiellement 30 circulations par sens au lieu de 40 si un block à 3 minutes avait été intégré au quadruplement. On imagine aisément les coûts le jour où il faudra aller « gratter » cette minute… à moins d’attendre ERTMS niveau 2…
Autre chose ? Les conditions d’exploitation de la gare. Il est tout de même étonnant que Bordeaux Saint Jean, avec 14 voies à quai dans une gare traversante réussisse à atteindre un taux de 40% de circulations techniques (non commerciales), c’est-à-dire un tiers de plus que Marseille Saint Charles, non seulement en impasse mais aussi réputée pour des pratiques pas vraiment optimisées. Illustration en heure de pointe, avec cette gare immense mais avec 2 voies sur 3 non utilisées. La pratique courante chez nos voisins du « deux trains sur même voie », qui n’est pas tout à fait la même chose que la réception sur voie occupée (à des fins de couplages), pourrait donc trouver ici enfin une application salutaire. Elle existe, mais dans des conditions « artisanales » pas vraiment simples ni fluides.
Bordeaux Saint-Jean - 29 juin 2016 - Cisaillement pour cette composition - désormais révolue - d'X2200 sur une relation Bordeaux - Bergerac. La gestion de l'avant-gare reste fragile en raison du déséquilibre d'utilisation des deux itinéraires entre La Grave d'Ambarès et Bordeaux, qui sera amplifié par l'impossibilité d'utiliser l'itinéraire via Sainte Eulalie pour les TGV venant de SEA. © transportrail
Autre possibilité : diamétraliser les TER. Une solution courante chez nos voisins mais qui n’a pas que des avantages, surtout quand la demande est très dissymétrique (cela conduit à des trains à faible occupation en contrepointe) et quand le km-train est facturé au prix fort. Elle suppose aussi des investissements pour créer les terminus intermédiaires, voire des positions de garage. Par exemple, si les TER de Langon étaient diamétralisés avec ceux de Saint-Mariens, il serait alors nécessaire d’aménager des terminus mais aussi de permettre le stockage de rames aux deux extrémités plutôt que de redescendre en heures creuses sur Bordeaux.
Dernier point : le développement de la desserte périurbaine de Bordeaux reste très dépendant de la réalisation du tandem GPSO+AFSB (Grand Projet Sud-Ouest, Aménagements Ferroviaires Sud Bordeaux), notamment en libérant la section Bordeaux – Facture du trafic TGV au profit d’une desserte périurbaine au quart d’heure. Autant dire que les incertitudes ne sont pas totalement dissipées...
Pessac Alouette - 5 février 2017 - L'accès sud de Bordeaux, par la ligne des Landes, supporte un trafic périurbain grandissant motivant l'exploitation des TER Bordeaux - Arcachon en Régio2N. La forte diversité du trafic entre TGV, Fret et TER ne facilite pas l'augmentation de l'offre périurbaine, ce qui permettrait la LGV entre Bordeaux et Dax... mais à quel prix ? © transportrail
Bègles - Même enjeu sur l'axe Bordeaux - Montauban : avec la LGV, des aménagements sont prévus pour augmenter la capacité à l'approche de Bordeaux pour développer la desserte périurbaine sur la section Bordeaux - Langon. A Bègles, des investissements devaient en outre améliorer l'intermodalité, notamment avec le tramway qui tangente la gare. 28 juin 2016 - © transportrail
Bordeaux Saint-Jean : la gare remise en beauté
L'ouverture en juillet prochain de la LGV SEA se remarque tout particulièrement à Bordeaux par l'ampleur des travaux que connaissent les installations ferroviaires depuis près de 10 ans. Ce fut le cas avec l'abandon de la passerelle Eiffel et la mise à 4 voies du franchissement de la Garonne (mais le bouchon bordelais a-t-il pour autant réllement disparu ?) et le renouvellement intégral - et en partie sur dalle béton - de 7 voies à quai et des appareils de voie de l'entrée de la gare.
C'est aussi le cas avec les travaux colossaux de rénovation et de modernisation de la gare Saint-Jean. Le bâtiment voyageurs, ancien siège des Chemins de fer du Midi, ont été eux aussi rénovés et réaménagés pour améliorer les conditions d'accueil des voyageurs et augmenter l'offre commerciale en gare. La construction d'un nouveau bâtiment voyageurs côté Belcier, est également engagée, dans le cadre d'un vaste programme de rénovation des quartiers sud de la gare qui ont déjà bénéficié de l'arrivée du tramway : le nouveau hall voyageurs, d'une superficie comparable au bâtiment historique, sera installé au rez de chaussée d'un bâtiment accueillant le nouveau parking sud de 860 places.
Bordeaux Saint-Jean - 14 mars 2017 - Le hall des départs a été rénové et ses évolutions sont assez limitées : le sous-sol accueille de nouveaux commerces en liaison avec les passages souterrains. La carte du Midi trône toujours aussi fièrement. Bonne nouvelle : sous ce symbole de la gare, un espace d'attente digne de ce nom a été aménagé, ainsi que sur le couloir à gauche de la photo. © transportrail
Avec 17400 m², la rénovation de la grande halle, la plus vaste d'Europe pour un ouvrage d'un seul tenant (300 m de long et 58 m de large), constitue une opération hors norme puisqu'il a fallu évidemment maintenir l'exploitation de la gare tout en confinant le chantier pour cause d'amiante et de plomb détectés dans les anciens revêtements. A l'approche de la mise en service de la LGV SEA, le démontage de l'immense échaffaudage a commencé et révèle l'ampleur du changement.
Après ces travaux, deux opérations seront encore à mener : la rénovation des abris des quais extérieurs et la mise en accessibilité de la gare avec l'installation d'ascenseurs entre les quais et les passages souterrains pour rejoindre le bâtiment voyageurs existant et le nouvel accès côté Belcier.
La rénovation de la gare s'inscrit dans le cadre des 200 M€ d'investissement sur le noeud ferroviaire bordelais financés par l'Etat, la Région et la SNCF, mais incluant notamment le quadruplement de l'entrée nord de Bordeaux.
Bordeaux Saint-Jean - 29 novembre 2013 - Avant les travaux : une verrière impressionnante par ses dimensions mais dont l'état des structures nécessitait une rénovation de grande ampleur. © transportrail
Bordeaux Saint-Jean - 5 février 2017 - Le démontage des 2800 tonnes d'échaffaudage surplombant les voies de la gare révèle l'ampleur de la rénovation de la verrière. Le résultat est remarquable par la luminosité offerte sur les quais. Certains diront que la teinte bleue retenue sur la structure métallique fait un peu layette, mais le résultat global ne manque pas d'élégance. On note aussi que les voies sous la verrière reposent désormais sur une dalle de béton. © transportrail
Bordeaux : le bouchon sautera le 8 mai
La mise en service de la LGV SEA (désormais baptisée L'Océane) approche. Opération directement liée à l'arrivée de la LGV à Bordeaux, les travaux du bouchon ferroviaire bordelais touchent à leur fin. Du 3 mai à 22 heures au 8 mai 13 heures, Bordeaux sera privée de desserte ferroviaire pour achever la mise à 4 voies de l'entrée nord, depuis la bifurcation de Cenon. En 2010, le nouveau pont sur la Garonne avait déjà permis de passer à 4 voies de Bordeaux Saint-Jean à Bordeaux Benauge.
Les travaux de ce long week-end consistent principalement en la suppression de la bifurcation de Cenon, en raccordant l'axe Nantes - Bordeaux aux deux voies supplémentaires dont la réalisation sera pallèlement achevée durant cette interception. La gare de Cenon disposera de deux voies supplémentaires à quai, dont le génie civil a déjà été réalisé par anticipation.
Le coût total des opérations entre Cenon et Bordeaux, incluant la première phase entre Benauge et Saint Jean, atteint 455 M€ dont 220 au titre du projet de LGV SEA et 235 dans le CPER Etat-Région.
Les travaux impacteront l'ensemble des circulations desservant Bordeaux. L'axe Nantes - Bordeaux sera évidemment plus plus lourdement impacté du 3 au 8 mai. L'axe Paris - Bordeaux, y compris les dessertes de Sarlat et Périgueux, sera touché du 5 au 8 mai, tandis que les lignes de Toulouse, Dax et Arcachon ne seront concernées que du 7 au 8 mai. Des dessertes par autocars seront organisées depuis Saint-Mariens, Libourne, Langon, Dax, Arcachon et Mont-de-Marsan.
Ainsi, avec une entrée nord à 4 voies, on devrait pouvoir espérer non seulement une meilleure régularité des circulations, mais aussi un développement de l'offre régionale et périurbaine, d'autant que le report sur SEA (pardon... L'Océane) des TGV devrait faciliter la densification des dessertes TER vers le nord. La gare de Cenon, désormais dotée de 4 voies, pourra mettre à profit sa correspondance avec la ligne A du tramway pour favoriser l'attractivité de la rive droite de la Garonne, objet d'un vaste projet de transformation urbaine.
Bordeaux Saint-Jean : la verrière en travaux
Bordeaux Saint-Jean - 25 septembre 2015 - L'impressionnant chantier de restauration de la halle mobilise une bonne partie des quais ne laissant qu'un passage minimal pour les voyageurs. Ci-dessous, on notera aussi la pose des voies sur dalle, autre opération précédemment réalisée dans le cadre de la modernisation de la gare en prélude à l'arrivée de la LGV SEA. © transportrail
C'est un chantier d'une ampleur exceptionelle qui a été lancé voici un an. A partir d'octobre 2014, un échafaudage de 3000 tonnes a été installé en gare de Bordeaux Saint-Jean pour procéder à la rénovation des 27500 m² de l'une des plus grandes halles ferroviaires de France. Il a fallu préalablement renforcer les passages souterrains de la gare pour supporter le poids supplémentaire de cette installation qui concilie la sécurisation des travaux et le maintien de l'exploitation. L'opération est réalisée par sablage à haute pression dans une atmosphère confinée et pressurisée pour faciliter l'aspiration des poussières de sablage et dépolluer les résidus. La halle prendra son nouveau visage en fin d'année 2016.
Bordeaux Saint-Jean prépare l'arrivée de SEA
Pas moins de 14 chantiers dans le noeud ferroviaire bordelais sont lancés pour préparer l'arrivée de la ligne nouvelle Sud Europe Atlantique en 2017, qui mettra notamment Paris à 2h05 (pour les meilleures relations) de Bordeaux. Outre la LGV, la suppression du bouchon nord de Bordeaux, avec l'achèvement de la mise à 4 voies depuis Cenon progresse avec une échéance à fin 2016 de ce chantier majeur de quadruplement de la ligne, d'un coût de 245 M€.
Un site de maintenance TGV et un pour le TER
Un bâtiment de 600 m² avec 2 voies de 500 m a été lancé mi-2012 et sera achevé fin 2015 pour assurer la maintenance courante des rames TGV et améliorer la productivité du parc en délestant les sites de maintenance parisiens. L'opération est évaluée à 31 M€ financés par la SNCF.
Pour les TER, avec l'arrivée des Régiolis et Régio2N, un nouveau bâtiment de 2000 m² est en construction : il sera livré début 2016 et permettra de concentrer toutes les opérations sur le parc TER Aquitaine à Bordeaux. D'un coût de 24 M€, il est intégralement financé par la Région.
Voie sur dalle sous la verrière
C'est un chantier hors du commun qui a débuté le 10 mars dernier en gare de Bordeaux Saint -ean : le renouvellement des voies de l'ensemble des 12 voies s'effectue en recourant à une technique encore inédite sur le réseau existant, avec l'adoption de la voie sur dalle sans ballast. L'opération est réalisée par paire de voies, et permet de traiter les problèmes de pollution du sous-sol par les activités ferroviaires, et devrait faciliter la maintenance par la rigidification de l'infrastructure. Le délai d'immobilisation de chaque paire de voies est de 6 semaines. Au total, 2 km linéaires sont concernés, auxquels s'ajoutent un renouvellement classique de la voie et du ballast aux abords de la gare. RFF consacre à cette opération un budget de 11 M€.
Le recours à la voie sur dalle permet d'améliorer la tenue de la voie dans les zones de gares, où les sollicitations par le matériel peuvent être importantes, et où l'objectif d'accessibilité implique une réduction de la lacune entre le quai et le train quasiment impossible à garantir dans le temps avec une voie classique qui, du fait de son assise ballastée, tend à travailler dans le temps (tassements verticaux, mouvements transversaux). Le calage de la voie étant définitif dans la voie sur dalle, les opérations de maintenance portent essentiellement sur le renouvellement des rails et des attaches.
En gare : verrière rénovée, extension du bâtiment voyageurs et accessibilité
C'est la plus grande verrière de France, et l'une des plus grandes d'Europe, construite en 1898 : cet ouvrage monumental des Chemins de Fer du Midi de 17400 m² sera entièrement rénové d'ici l'été 2016. D'un coût de 46 M€, l'opération est financé par RFF (90%) et le Ministère de la Culture (10%).
Un nouveau bâtiment côté Belcier sera érigé pour ouvrir la gare sur son versant sud, offrant 2500 m² d'espaces voyageurs et 1800 m² commerciaux, soit l'équivalent de la surface du bâtiment historique et un parking de 750 places. D'un coût de 73 M€, il est financé par Vinci Parks, Gares et Connexions, la Région Aquitaine, la Communauté Urbaine et la Ville de Bordeaux et l'Etat.
L'accessibilité à la gare sera améliorée par le remplacement de plusieurs escalators et le rehaussement des quais 4, 5 et 6. Le confort à quai bénéficiera de l'extension de la surface abritée sur les quais 1, 2 et 3 et de couvrir le quai 7.
Insertion urbaine et environnementale
L'actuel pont du Guit, emprunté par la ligne C du tramway sera adapté côté Belcier du fait de l'évolution du site générée par l'arrivée du nouveau bâtiment voyageur. Dans le cadre du quartier Euratlantique, un nouveau franchissement des voies ferrées est aussi prévu à horizon 2018. Enfin, l'importance des travaux appelle une mise aux normes des réseaux d'évacuation des eaux pluviales et des eaux usées.
Désaturation du noeud de Bordeaux : un pas décisif
Après la mise en service du nouveau pont sur la Garonne, entraînant la mise à la retraite de l'ouvrage historique, la désaturation de l'entrée nord de Bordeaux se poursuit : le Préfet a signé la Déclaration d'utilité publique de la mise à 4 voies de la section Bénauge - Cenon (coût de l'opération 240 M€ d'euros), tandis que le deuxième tablier sur la Garonne s'apprête à recevoir les nouvelles voies qui amélioreront l'entrée dans la gare Saint-Jean.