Générations TER

La régionalisation du transport ferroviaire a considérablement changé la nature, la consistance et la performance des dessertes qu'on qualifiait autrefois d'omnibus... et qui ne desservaient pas forcément toutes les gares.

Au début des années 1990, la situation des omnibus n’est guère reluisante : si l’arrivée Z2, RRR et des X2100-2200 avait quelque peu rajeuni le parc au cours des années 1980, les investissements avaient été réalisés a minima, le plus souvent en accompagnement de l’arrivée des TGV Sud-Est et Atlantique, si bien que les quadragénaires gardaient encore la main mise sur la majorité des dessertes fraîchement labellisées TER, sans oublier le recours à une cohorte de voitures déclassées, de type UIC, USI et Corail.

Les symboles sont parfois un facteur déclenchant : la lenteur et les retards des liaisons Paris – Châteaudun – Tours est un jour expliquée à un élu de la Région Centre par le fait qu’en circulant avec vent de face, les X2200 ne pouvaient tenir l’horaire. L’idée d’un nouvel autorail commença alors à germer, celle d’une participation plus forte des Régions aussi.

C’est ainsi qu'est né l’automoteur TER, alias X72500. Non seulement il a engagé la modernisation du parc régional, mais il a suscité des appétits. L’X73500 monocaisse, la Z21500, dérivée électrique de l’X72500, mais aussi les TER2N découlent de la période d’expérimentation du transfert de la compétence ferroviaire aux Régions. Ce n'était qu'un début.

Ce dossier est d'abord consacré aux matériels à voie normale :