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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
11 juillet 2022

Suisse : des déconvenues sur le matériel roulant

Deux séries récentes des CFF connaissent des revers techniques en renonçant à certaines de leurs fonctionnalités.

Les EC250 Giruno de Stadler ont été conçues pour circuler à 250 km/h. Cependant, ce matériel s’avère trop lourd pour être autorisé à cette vitesse de façon systématique. Ainsi, sa vitesse maximale d’exploitation est limitée à 200 km/h en Italie, compte tenu d’une masse à l’essieu excédant 17 tonnes. Ce n’est pas une difficulté puisque ces rames ne circulent pas sur des lignes à grande vitesse. En revanche, côté suisse, la vitesse d’exploitation dans le tunnel du Gothard a finalement été limitée à 200 km/h alors qu’il était initialement envisagé d’y faire rouler les Eurocity à 250 km/h. Compte tenu du coût élevé de ces rames de conception complexe (notamment pour satisfaire aux exigences extrêmement élevées de certaines associations de handicapés), c’est un repli fonctionnel majeur, même si, fonctionnellement, seul le tunnel du Gothard était potentiellement concerné par l’aptitude à 250 km/h.

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Brunnen - 3 septembre 2018 - Une livrée évenementielle ne suffit pas nécessairement à lever tous les obstacles techniques : les EC250 sont un peu trop lourdes pour être admises à 250 km/h sur le réseau italien. Ce sera donc 200 km/h maximum, d'autant que la vitesse dans le tunnel du Gothard est aussi finalement limitée à ce taux. © P. Bertschi

Autre recul sur du matériel longue distance, les automotrices FV-Dosto ont été équipées d’un système de compensation du roulis (baptisé Wako par Bombardier), afin d’augmenter la vitesse sur certaines courbes, avec une forme de pendulation. Il s’agissait d’une première sur un matériel à deux niveaux. Sa mise au point apparaît trop complexe sur une série qui a déjà suscité de vifs débats entre les CFF et Bombardier. Cela signifie que certains gains de temps escomptés avec ce matériel ne seront pas atteignables sur les sections où ils étaient attendus : Lausanne – Berne et St Marghreten – Winterthur.

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Haldenstein - 29 juillet 2020 - Le système de pendulation de la série 502 semble oublié, tout comme les minutes qu'il devait procurer. Le feuilleton de ce matériel n'est donc pas totalement terminé. En revanche, il est encore un peu moins probable que de nouvelles rames soient commandées... © A. Knoerr

Les CFF souhaitent dans un premier temps trouver d’autres moyens de gagner les minutes recherchées (5 sur la première section, 2 sur la seconde), mais n’écartent pas non plus la possibilité d’utiliser un autre matériel : reste à savoir lequel, car la problématique capacitaire reste prépondérante sur les axes où circulent ces automotrices.

C’est aussi et enfin un argument pour les partisans de la réalisation de nouvelles infrastructures pour réduire à la fois les temps de parcours et la congestion de certaines sections du réseau. Cependant, les premières réflexions sur la vision stratégique à horizon 2050 semblent écarter cette piste, car assurément très onéreuse. Sur le seul cas de Genève – Lausanne, la proportion de linéaire en tunnel pour envisager une ligne apte à au moins 200 km/h pourrait être très majoritaire…

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5 juillet 2022

Un trop-plein de succès pour Léman Express ?

La dynamique de fréquentation du RER genevois devient de plus en plus forte : l'objectif de 50 000 voyageurs par jour a été atteint en novembre 2021 et les trains sont de plus en plus remplis au point qu'on y voyage debout sur des parcours de plus en plus longs. Sans surprise, derrière les chiffres, il n'y a pas toujours les mêmes individus : les voyageurs réellement quotidiens sont assez nettement minoritaires.

Le succès conduit à réaffirmer la nécessité de développer la desserte côté français, avec notamment la modernisation de la branche de Saint Gervais afin d'y envoyer un train toutes les heures, en remplaçant le block manuel La Roche sur Foron - Sallanches par un block automatique numérique à métazones avec un relèvement de la vitesse aux limites des possibilités du tracé.

L'autre volet de ce succès concerne la gare d'Annemasse, dont la capacité devient - déjà - insuffisante pour gérer les correspondances entre les différentes branches, notamment entre les Léman Express et les trains régionaux venant de Bellegarde. Le développement urbain autour de la gare et la synergie avec le réseau urbain, bénéficiant de l'arrivée du tramway 17 dans Annemasse, augmente fortement la fréquentation de la gare, mais aussi des accès aux quais. Le développement des fréquences est donc un des leviers permettant de lisser le trafic et d'éviter des flux trop importants par train mais la demande augmente. La généralisation des UM2 pourrait être une piste. Qu'il est dommage d'avoir fragmenté le parc entre Régiolis et Flirt...

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Annemasse - 28 février 2020 - Correspondance intense entre le Coppet - Saint Gervais assuré en Régiolis et le Bellegarde - Evian qu'on aperçoit à droite, assuré en AGC. Elle est assurée quai à quai ce qui facilite les échanges. La capacité de la gare et des couloirs d'accès est en revanche devenue très rapidement insuffisante face au succès de Léman Express. L'engagement de trains plus capacitaires risquerait d'amplifier ce constat. © transportrail

15 mai 2022

Lausanne : le nouveau tunnel du LEB est en service

C'est une page qui se tourne dans l'histoire des transports lausannois. La cohabitation entre la circulation générale et le chemin de fer Lausanne - Echallens - Bercher était un sujet de friction récurrent compte tenu de la fréquence des accidents. Rappelons en effet que le train devait circuler sur une voie certes réservée, mais située à contresens de la circulation routière. Malgré tous les efforts possibles pour matérialiser au mieux la voie, la traversée ses carrefours n'était pas toujours simple avec du matériel tout de même plus lourd que des tramways, et le renforcement de la desserte au quart d'heure.

Aussi, la décision d'enterrer la ligne sous cette avenue a été prise et le dernier train y a circulé en septembre 2021. Les premiers débats sur ce principe datent tout de même de la fin des années 1950. Le tunnel de 1700 m de long a été inauguré ce 15 mai. Il a coûté 170 MCHF soit 30 de plus que le budget initial. Le temps de parcours sur la section Prilly - Lausanne est réduit de 2 minutes avec ce nouvel ouvrage.

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Retour à Lausanne-Flon pour le LEB, désormais à l'écart des tracas de la circulation routière. Une solution radicale, qui est aussi le résultat d'une timidité à l'égard de mesures plus restrictives. Une mise en site propre à double voie aurait réduit la capacité de la voirie, levé une majorité de contraintes capacitaires. L'option maximaliste a été privilégiée... © LEB

27 novembre 2021

Zurich : changement de tension pour la Uetlibergbahn

Le chemin de fer de Uetliberg est une courte ligne de chemin de fer urbaine à Zurich, rejoignant une colline bien connue pour aller prendre un peu l'air dans un environnement verdoyant.

Pour les amateurs ferroviaires, c'est un objet un peu particulier avec son matériel à l'allure étrange du fait de son pantographe désaxé. Au départ de la gare centrale de Zurich, cette ligne alimentée en 1200 V continu partage ses voies sur 2,3 km avec la ligne du Sihltalbahn, alimentée en 15000 V 16 2/3 Hz.

En 2023, la ligne de Uetliberg sera alimentée en 15000 V moyennant 20 M CHF d'investissement pour réelectrifier le parcours. Ce changement autorisera aussi une meilleure capacité de freinage par récupération dans le sens de la descente. Le matériel le plus récent (Be 510 et Be 570) est déjà bicourant. En revanche, le matériel ancien devra être réformé puisqu'il ne peut circuler que sous courant continu.

On s'intéressera aussi à l'interface entre cette ligne et les trolleybus zurichois pour gérer leur croisement à hauteur de la station Friesenberg. Dépose de la bifilaire et passage sur batteries, ou zone neutre pour le train ?

18 octobre 2021

Suisse : début des travaux du tunnel de Gléresse-Douanne

Sur la section Lausanne - Bienne de la ligne du pied du Jura, demeure une section à une seule voie qui constitue naturellement un important goulet d'étranglement du trafic. Le doublement était étudié de longue date (la première en 1966) et a été intégré dans les projets éligibles au finalement par le Fonds pour l'Aménagement des Infrastructures Ferroviaires adopté en 2014. Moyennnant 431 MCHF, un tunnel de 2130 m à double voie va être construit entre Gléresse et Douanne : les travaux débutent ce 18 octobre. La ligne actuelle, ouverte en 1861, sera fermée et déposée à la mise en service de cette déviation souterraine. Pour réduire l'impact du nouvel ouvrage sur le paysage et les espaces naturels, la galerie de secours sera mutualisée avec celle existante du tunnel routier.

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Ligerz - 13 juillet 2013 - Cet ICN série RABDe500 emprunte la section à voie unique longeant le lac de Bienne. La création d'un tunnel supprimera ce point dur sur l'un des grands axes suisses : l'infrastructure sera reconvertie en promenade piétonne. Pour les photographes, il va falloir se dépêcher ! © N. Horv

Les CFF annoncent un gain de temps de parcours de 25 secondes (la précision suisse...) mais surtout une notable amélioration de la régularité sur cet axe avec également l'instauration d'une desserte régionale cadencée à la demi-heure sans pénaliser la circulation du fret et des relations Intercity. La mise en service est annoncée en 2026.

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6 octobre 2021

Suisse : Stadler évidemment lauréat

Le très vaste appel d'offres portant au total sur 510 automotrices régionales pour les CFF, Thurbo et RegioAlps a été attribué sans surprise à Stadler proposant la dernière évolution du Flirt. Stadler l'a emporté face à Alstom et Siemens. La tranche ferme porte sur 286 rames réprésentant un montant total de 2 MM CHF, soit 7 M CHF la rame. La mise en service des premières unités est prévue en 2026. Elles sont destinées à éliminer les dernières rames tractées réversibles en trafic régional, les éléments NTN Domino, les GTW (pour Thurbo) et les rames Nina de RegionAlps, ainsi que la première génération de Flirt, en queue de tranche ferme notamment. Les volumes commandés sont respectivement de 155 unités pour les CFF, 107 pour Thurbo et 24 pour RegionAlps.

29 août 2021

Lausanne : le LEB bientôt en tunnel

A partir du 25 septembre, les trains de la ligne Lausanne – Echallens – Bercher abandonneront leur parcours en voirie sur l’avenue d’Echallens, objet de tant de débats et de nombreux accidents de la circulation. Les travaux de raccordement du tunnel de 1700 m à la ligne dans le secteur d’Union-Prilly vont être engagés tout comme ceux destinés à connecter le nouvel ouvrage à l’existant, donnant accès à l’actuelle gare souterraine de Lausanne-Chauderon. Le terminus de Lausanne-Flon sera évidemment inaccessible durant cette période.

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Lausanne - Avenue d'Echallens - 9 juillet 2018 - Dépose des voies pendant la réalisation des travaux du pont métallique provisoire sous lequel a été excavé une partie du tunnel. (cliché Transports Lausannois)

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Lausanne - Avenue d'Echallens - 25 août 2018 - L'exploitation du LEB aura été maintenue autant que possible pendant les travaux. Dans un mois, débutera l'opération de basculement vers le nouveau tunnel. Le train dans la ville sera à reléguer au rang de souvenir. (cliché Transports Lausannois)

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 Le tunnel est à double voie ce qui facilitera l'exploitation de la desserte cadencée au quart d'heure. Le tracé est aussi compatible avec une vitesse de circulation plus élevée qu'en surface et à l'abri d'une cohabitation difficile avec la circulation routière. Evidemment, c'est une ligne à voie métrique. (cliché Transports Lausannois).

Le projet avait été estimé à 136 MCHF et il devrait accoster à 166 MCHF en raison de divers aléas, qu’il s’agisse de molasses plus résistantes dans le sous-sol, de dégagement de soufre pendant le percement, de la découverte de sépultures ou des effets de la pandémie.

 

30 juin 2021

Début des travaux de transformation de la gare de Lausanne

Le 29 juin dernier, a été donné le coup d'envoi des travaux de transformation de la gare de Lausanne, qui vont durer 10 ans.

Juste après la fin des travaux en gare de Renens, cette fois-ci, les CFF s'attaquent à un gros morceau. L'été prochain, la 4ème voie venant de Renens sera mise en service ainsi que le saut-de-mouton reclassant le trafic, autorisant en décembre suivant la mise en place d'une desserte RER comprenant 4 trains par heure et par sens entre Cossonnay et Cully, sur le tronc commun du réseau. La section la plus chargée de Suisse romande sera ainsi - en principe ! - plus fluide.

Ensuite, la modernisation des quais sera engagée de sorte à proposer un accès de plain-pied à tous les trains depuis toutes les voies mais aussi abolir les contraintes de réception des trains de 400 m qui pourront utiliser en 2029 toutes les voies. Ensuite, en 2030, les voyageurs pourront disposer de nouveaux passages souterrains, et la ligne de métro M2 disposera d'un nouveau tracé, puisque l'actuel a vocation à être emprunté par la future ligne M3. Enfin, en 2031, c'est tout le sous-sol de la gare, y compris sous la place qui lui fait face, qui sera livré, intégrant le pôle d'échanges avec les 2 lignes de métro.

Le coût total de cette opération atteint 1,3 MMCHF, financé par la Confédération à hauteur de 900 MCHF, CFF Immo (250 MCHF), le Canton de Vaud (90 MCHF) et la ville de Lausanne (15 MCHF). C'est une des opérations majeures du projet Léman 2030.

8 juin 2021

Suisse : une mise à voie normale pour les gourmands

On pourrait le croire en lisant le site du projet. La mise à voie normale de 5,44 km de ligne entre Bulle et Broc a débuté avec l'arrêt de l'exploitation des trains à voie métrique le 5 avril dernier, et au moins jusqu'en fin d'année 2022. Les objectifs sont multiples :

  • prolonger à Broc les trains de la mission Berne - Bulle pour soulager le plan de voies dans la perspective de la généralisation de la cadence à la demi-heure sur les 4 lignes autour de Bulle ;
  • optimiser les coûts fixes par la fusion des exploitations ;
  • supprimer la correspondance depuis Berne pour rejoindre la chocolaterie Cailler qui attire 400 000 visiteurs par an, avec l'espoir d'augmenter l'usage du train dans ce but ;
  • faciliter le retour du trafic de marchandises sur les rails depuis cette chocolaterie bien connue.

En décembre 2020, une partie de la ligne de Bulle à Romont, jusqu'à Planchy, a été mise à double voie pour améliorer le débit.

L'opération prévoit l'aménagement d'une section à 3 files de rails, car la ligne de Montbovon reste elle à voie métrique : il faudra aussi une alimentation commutable puisque la mise à voie normale entraîne évidemment le recours au 15 kV, alors que la ligne de Montbovon reste en 900 V continu. La conversion entraîne aussi la reprise du tracé entre Broc - Village et Broc - Fabrique pour adapter la pente et le rayon de courbe à la voie normale.

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Broc - 12 juillet 2018 - L'ABe 103 vient de quitter Broc-Fabrique : on aperçoit l'usine en arrière-plan. L'investissement important consenti semble être aussi le moyen de contrer la tentation du groupe Nestlé de se passer de ce site. © A. Knoerr

La transformation de la ligne Bulle - Broc des Transports Publics Fribourgeois intègre aussi la reconstruction de la gare de Bulle, devenue trop petite et non compatible avec les dispositions de mise en accessibilité des équipements publics. Engagés à l'automne 2019, les travaux doivent être achevés en décembre 2022. La halte de La Tour de Trême sera déplacée pour pouvoir admettre les trains plus longs dans le respect des normes d'accessibilité.

Le coût de cette opération financée par la Confédération atteint 89 MCHF.  Que ne ferait-on pas pour les amateurs de chocolat ?

22 avril 2021

Suisse : retraite à 60 ans pour les VU I/II

Les voitures standards I/II (EW I) des CFF, mises en service voici 60 ans, ont assuré leur dernier train de renfort entre Bâle et Zurich.

Les EW I sont nées d'un concours d'idées entre les constructeurs suisses dans le but de standardiser et alléger les rames, pour réduire les coûts de maintenance et améliorer les performances des trains. La construction de 1208 voitures (dont 1028 en seconde classe) a été assurée de 1956 à 1967 par un consortium constitué de Industriegesellschaft Neuhausen (SIG) et de la Schweizerische Wagons und Aufzügefabrik AG Schlieren (SWS). Elles ont apporté leur lot d’amélioration par rapport aux voitures plus anciennes dont la conception remontait aux années 1930, notamment par l’adoption de 2 portes en extrémité plutôt qu’un accès central.

D’une masse de 28 à 32 tonnes, ces voitures de 23,7 m affichaient une largeur exceptionnelle de 3,1 m, leur procurant un volume intérieur très confortable. Elles étaient autorisées à 140 km/h. Elles ont été ensuite rejointes par des voitures aménagées en restaurant, des voitures de réversibilité et des fourgons à bagages présentant la particularité d’intégrer une cellule pour le transport de prisonniers. Rejointes par une deuxième version, un peu plus évoluée, elles ont bénéficié à partir des années 1970 d’un plan de rénovation visant à les homogénéiser avec les EW II. En outre, l’arrivée des EW III plus confortables (et prévues pour la pendulation) leur donnait un petit coup de vieux.

À partir du milieu des années 1980, avec l’arrivée des EW IV d’un confort nettement accru, plus de 600 voitures ont été converties pour le trafic régional et utilisées avec des automotrices existantes ou avec les NTN Colibri (RABe 560), ou avec les RBe 4/4 (série 540) elles aussi rénovées.

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Zurich Hauptbahnhof - 17 juin 2015 - Une rame de renfort composée de voitures unifiées I/II, utilisée en heure de pointe sur la S-Bahn de Zurich, associée à une Re420 (Re 4/4 II) et une voiture mixte fourgon - réversibilité. © transportrail

En 1999, le SÖB transforma des EW I/II pour constituer les étonnantes compositions du Voralpen Express, avec une modernisation très poussée sur la base de voitures déjà quadragénaires. Le BLS avait aussi transformé encore plus radicalement des VU I pour ses allonger ses RBDe 565 : les deux extrémités de la voiture étaient conservées, reliées par un ensemble articulé surbaissé dérivé des remorques des automotrices NINA, transformant une voiture ordinaire en 2 voitures.

Les commandes d’automotrices modernes, notamment les Flirt et les Kiss, ont permis leur retrait progressif et leur cantonnement aux trains de renfort de pointe. La rusticité de leur conception et les choix – parfois audacieux – des opérateurs de transformer parfois lourdement la structure de ces voitures leur a valu cette longévité. C’est un peu comme si en France, les voitures USI ne quittaient que maintenant le service, alors que les dernières ont cessé de circuler voici une dizaine d’années.

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Sainte Ursanne - 1er avril 2021 - Dernière circulation de voitures unifiées type I/II avec une composition double, avec évidemment 2 Re420 : il s'agissait d'une circulation pour le transport de militaires de Burel à Bâle. © A. Knoerr

A noter cette publication des CFF à l'occasion du départ de ces voitures.

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