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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires

6 novembre 2013

L'Etat ne compensera pas les péages du fret

L'Etat a signifié à RFF qu'il n'acquitterait pas, comme il y est tenu au titre de l'Engagement National pour le Fret, les 135 M€ dus au gestionnaire d'infrastructure, compensant le montant réel des péages acquittés par les circulations de fret et le niveau payé par les chargeurs. RFF devra donc trouver 135 M€ d'économies afin de ne pas augmenter sa dette. Les programmes d'investissement devraient donc être réduits à due proportion.

Le ciel est décidément bien sombre au dessus des voies ferrées françaises...

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6 novembre 2013

Concurrence : après Arriva, Transdev prend position

Quelques jours après Arriva, filiale britannique de la DB, c'est le groupe français Transdev, qui a désormais pleinement intégré l'ex Véolia Transport, qui se lance dans une campagne de sensibilisation pour l'expérimentation de la délégation de service public des transports ferroviaires. Interrogé par le quotidien économique La Tribune, son Président a fait une déclaration sans équivoque :

"Le président de la SNCF a fait récemment une grande déclaration d'amour à l'autocar, moi je vais en faire une au train : nous ne souhaitons pas que les Régions soient amenées à fermer des lignes ferroviaires qui seraient trop coûteuses et les assurer en autocar".

Transdev rappelle qu'au cours des 10 dernières années, l'ouverture du marché régional en Allemagne a engendré une forte évolution du contexte socio-économique, une hausse de l'offre de 7%, un trafic accru de 30% et surtout, la réouverture de 500 km de lignes et de 300 points d'arrêt, le tout avec une diminution de la contribution publique des Landers de 20% en moyenne... alors que le cumul des montants des convention TER a augmenté de 47% sur la même période.

La SNCF envisage-t-elle de réagir par le biais de Keolis, qui est opérateur ferroviaire dans plusieurs pays européens, dans son plan Excellence 2020 ?

5 novembre 2013

Rouen - Dieppe privée de marée

La Marée, c'est le surnom donnée aux relations directes Paris - Dieppe, limitée depuis 20 ans à des trains du week-end, héritage des anciennes liaisons transmanches par la Manche. La Marée disparaîtra le 15 décembre prochain, victime de la rationalisation de la production ferroviaire voulue par la SNCF pour limiter ses coûts. Pour éliminer de coûteux acheminements haut-le-pied de BB67400 depuis Longueau jusqu'à Rouen, les voyageurs de cette liaison devront désormais se reporter sur un TER et changer de train à Rouen... mais la Région Haute Normandie ne compensera pas la suppression de cette relation par un TER de substitution. C'est donc une perte sèche pour la ligne.

transportrail vous propose un dossier sur cette ligne au passé jadis florissant, aujourd'hui limité à une desserte - au demeurant efficace - entre Dieppe et le bassin rouennais.

A vos réactions !

5 novembre 2013

LGV Perpignan - Barcelone : cafouillages franco-espagnols

Le feuilleton de la LGV Perpignan - Barcelone n'en finit plus puisque la mise en service en ce mois de novembre a été infirmée par le gouvernement espagnol. L'ouverture bute toujours sur l'homologation croisée des matériels français (TGV Euroduplex) et espagnol (AVE S100, qui ne sont autres que des TGV type Réseau). Les difficultés annoncées portent sur la reconnaissance des systèmes de signalisation (en dépit de l'application du système européen ETCS), l'alimentation électrique et la compatibilité du matériel avec le gabarit (lui aussi normalisé selon des règles européennes).

Bref, Perpignan - Barcelone illustre les déboires d'une volonté d'intégration ferroviaire européenne qui, sous certains aspects, donne une image peu flatteuse du chemin de fer à l'échelon européen.

Il ne faut pas non plus sous-estimer une once de mauvaise foi des opérateurs qui cherchent manifestement à asseoir leurs positions chez le voisin. La SNCF lorgne sur du cabotage intérieur en Espagne par ses TGV, notamment entre Barcelone et Madrid, tandis que la RENFE pourrait avoir quelques vélléités sur l'arc méditerranéen voire en vallée du Rhône.

5 novembre 2013

DB - Siemens : les ICE3 toujours en attente

Le retard sur la livraison des ICE3 n'en finit plus et la DB se retrouve dans une posture bien inconfortable. Le marché, passé en 2008, avait pour but de doter l'exploitant allemand d'une flotte de matériel à grande vitesse interopérable compatible avec les réseaux belge, hollandais, français et britannique, afin de lancer, sous sa propre bannière, des relations comme Francfort - Lyon - Marseille, Francfort - Bruxelles - Amsterdam, Francfort - Bruxelles - Londres...

Surtout, les ICE3 série BR407 doivent prendre la relève du petit parc de la série BR406 assurant les liaisons Paris - Francfort, et qui souffre de problèmes de fiabilité et de disponibilité, conduisant fréquemment ces trains à subir des retards, voire des suppressions ou des correspondances inopinées entre des matériels français et allemands à la frontière. L'Europe ferroviaire n'est encore que sur le papier !

Autant de marchés sans cesse différés puisque les rames ne sont toujours pas en service. Les premiers engagements étaient prévus en 2011 : 2013 s'achève progressivement qu'aucun BR407 ne circule commercialement.

Aussi, la DB donne de la voix sur Siemens, qui accumule les péripéties sur ce marché, entre les problèmes de mise au point et les difficultés d'homologation sur son propre réseau.

Résultat, la DB recourt à la location de TGV Euroduplex français qui, eux, présentent un niveau de fiabilité meilleur - il s'agit d'une évolution des rames Duplex produites depuis 1998 - pour couvrir les relations Paris - Francfort quand les ICE3 sont défaillants.

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1 novembre 2013

Livron - Veynes : fermeture temporaire après déraillement

Mercredi 30 octobre, un train de travaux et plus particulièrement 3 trémies remplies de ballast ont déraillé sur la ligne Livron - Veynes à hauteur de Saillans. La voie a été endommagée sur 2600 m, ce qui conduit RFF à interrompre l'accès de la ligne jusqu'à la fin d'année, non seulement pour réaliser les travaux de maintenance initialement prévus et réparer les dégats du déraillement. La desserte TER est donc assurée par autocars et le train de nuit Paris - Briançon interrompu. La ligne étant très peu utilisée (4 AR par jour), on peut être inquiet de cette situation d'autant que les moyens alloués à son maintien sont aujourd'hui minimalistes...

30 octobre 2013

Nouvelle saignée sur le réseau ferroviaire

C'était une grande pratique de la médecine jusqu'au 19ème siècle : la saignée. Aujourd'hui, on sait qu'elle a fait plus de victimes qu'elle n'a soigné de malades. La comparaison mériterait d'être faite avec le réseau ferroviaire français qui, en dépit des ouvertures de LGV depuis ces 30 dernières années, et des projets de réouverture qui se concrétisent très lentement, n'a toujours pas traité les maux dont souffre son réseau régional secondaire. Aussi, à défaut de lui appliquer la bonne posologie, on applique les "recettes d'antan" et leurs effets sont souvent comparables...

La relance d'une politique de déménagement du territoire

Le service annuel 2014 qui débutera le 15 décembre prochain verra l’autocar prendre la succession du train sur plusieurs lignes régionales. Alors que depuis la régionalisation, le périmètre des dessertes ferroviaires avait été pour l’essentiel préservé, hormis quelques fermetures sporadiques en Auvergne ou en Bretagne, plusieurs transferts sont désormais décidés, tandis que d’autres sont déjà dans l’air du temps.

  • Chalons en Champagne – Verdun
  • Mende – Marvejols
  • Sarreguemines – Bitche, entérinant une situation de fait
  • Thionville - Apach

Sont aussi en sursis :

  • Laqueuille - Ussel, dont la fermeture est annoncée à l'été 2014,
  • Millau - Neussargues, c'est à dire la quasi totalité de la ligne des Causses,
  • Aubusson – Felletin, il est vrai limitée à 1 aller-retour par jour,
  • Saint Yrieix – Pompadour (section centrale du second itinéraire Limoges – Brive),
  • Merrey – Culmont Chalindrey,
  • Thionville – Bouzonville,
  • Oyonnax – Saint Claude,
  • Thiers - Noirétable, sur la liaison Saint Etienne - Clermont,
  • Livron – Veynes,
  • Clelles-Mens – Aspres sur Buech

67400usselQuel autre train mieux que le défunt Ventadour ne pouvait illustrer cet article sur le retour des fermetures de ligne ? C'était le train-phare de la ligne Clermont - Brive, mais il y a bien longtemps que les carrés sont fermés sur la transversale, d'autant plus que l'Etat ne reconduit pas le train Lyon - Bordeaux via Montluçon et Limoges. Pour Bordeaux, prière de prendre l'autoroute A89 dont la faiblesse du trafic est de notoriété publique. (carte postale)

Peu de trafic certes, mais peu d'initiatives aussi !

Ces fermetures ont plusieurs origines, le plus souvent communes :

  • faiblesse de la densité de population et donc du trafic pouvant être capté par le rail,
  • médiocrité de l’infrastructure nécessitant un lourd investissement de régénération pour créer un avantage qualitatif (temps de parcours) par rapport à la route,
  • offre squelettique construite pour une dépense minimale mais mal adaptée aux besoins du territoire,
  • manque de stratégie politique sur la valorisation du réseau ferroviaire,
  • blocage idéologique sur le principe d’une expérimentation maîtrisée d’une délégation de service public à des opérateurs autres que la SNCF sur certaines lignes à trafic modeste pour juger sur pièces de possibilités d'optimisation des coûts par voyageur transporté,
  • capitalisation sur des investissements routiers massifs dans les années 1950 – 1990,
  • absence de démarche commerciale de l’exploitant.

Sur Chalons - Verdun, la récente déclaration du maire de Sainte Menehould dans la presse locale est sans  équivoque : il préfère que la Région participe au financement de son centre nautique plutôt qu'au maintien de la desserte ferroviaire.

On retrouve aussi les conséquences des précédentes fermetures menées dans les années 1990, prenant soin de supprimer le trafic sur la section centrale d’une ligne : c’est par exemple le cas de Sarreguemines – Bitche, maillon de l’ancienne ligne Strasbourg – Sarreguemines dont la section Bitche – Niederbronn les Bains fut fermée voici près de 20 ans. Même chose pour Thionville – Bouzonville, maillon de l’ancienne ligne Thionville – Forbach. Même chose pour Laqueuille - Ussel. Avec la menace de fermeture de la section Saint Yrieix – Pompadour, il ne faut guère avoir d’illusions sur les sections Pompadour – Brive et Nexon – Saint Yrieix.

La fermeture annoncée de Laqueuille - Ussel privera Clermont Ferrand de toute liaison ferroviaire avec Limoges, Brive et Bordeaux. L'absence de réflexion interrégionale sur les modalités d'exploitation à coût limité condamne la ligne qui traverse il est vrai des territoires peu peuplés et sans activité économique génératrice de flux suffisants.

Néanmoins, peut-on envisager une politique d'aménagement du territoire dans laquelle des capitales régionales sont privées de desserte visible par transport en commun ? La mise en oeuvre de liaisons bitranches en X73500 entre Clermont et Meymac avec un autorail pour Brive et un autre pour Limoges aurait permis de limiter les coûts d'exploitation. On aurait pu aussi d'appuyer sur les trains maintenus entre Clermont et Le Mont Dore pour proposer un minimum de service. Il n'en est rien : l'autocar n'aura qu'à ramasser les miettes de trafic.

310306_2913brive2Brive - 31 mars 2006 - S'il y a peu de trafic à glaner entre l'Auvergne et l'Arc Atlantique, le faible trafic de l'A89 le prouve, l'organisation du transport public de voyageurs n'a pas fait grand chose pour essayer de proposer un service rationnel à moindre coût... © transportrail

Quant à la translozérienne, Mende ne gardera donc plus qu’un seul accès côté Nîmes. La concurrence des liaisons routières avec l’A75 a fini d’écrémer le trafic sur le versant ouest du plateau.

Des possibilités connues mais ignorées pour relancer le rail

La question de l’autorisation d’une ouverture du marché par le biais de délégations de service public encadrées par les Régions (de la même façon que les agglomérations gèrent les DSP des réseaux urbains) ne peut plus être contournée de façon idéologique : le seul moyen de pouvoir confirmer – ou infirmer – la réalité des écarts de coûts de production du service est de constituer un panel de lignes servant à une expérimentation, de la même façon que 7 Régions avaient expérimenté dès 1997 la régionalisation qui avait suscité à l’époque le même blocage politico-syndical.

La vision avec oeillères de nombre de décideurs régionaux est en partie coupable de cette relance des fermetures : plutôt que de vouloir relancer par le haut le transport ferroviaire en bousculant les préjugés et les dogmes syndicaux, on préfère s'y complaire quitte à contracter le réseau.

On ne peut nier aussi le manque de stratégie de certaines Régions, certes aux moyens modestes et comprimés par les effets de précédentes réformes et d'une conjoncture morose. Néanmoins, en principe, c'est en période de disette que l'innovation a le plus de sens pour justement maintenir une situation existante. L'Auvergne semble limiter sa vision du ferroviaire au mirage de la grande vitesse : mais à quoi servirait une LGV mettant Clermont à 2 heures de Paris, de Nantes par exemple, si pour toute liaison au-delà de la respectable capitale du pneumatique, le temps perdu par l'emploi d'autocars faisait perdre une grande partie du temps gagné grâce à l'hypothétique LGV. En d'autres mots plus crus, à quoi servirait une LGV pour aboutir dans un désert ferroviaire ?

Que dire aussi de Champagne-Ardenne qui préfère l'électrification de Paris - Troyes, dont le bilan socio-économique est négatif pour la collectivité (les quelques minutes gagnées - si elles existent - ne valant assurément pas 270 M€), à la revitalisation de ses lignes secondaires, elles aussi marquées par la difficile desserte d'un territoire de faible densité d'habitat ?

Enfin, ces lignes paient aussi les conséquences de la concurrence entre les offres routières et ferroviaires, mal coordonnées du fait de la dualité d’autorités organisatrices. Nombre de départements développent le tarif unique à 1€ ou 2€ le trajet, complètement déconnecté de la réalité des coûts. De ce point de vue, le regroupement de toute la compétence sur le transport interurbain aux seules Régions, conséquence d’une réforme administrative aboutissant à la suppression des Départements, apparaît d’autant plus évidente. 

Quand la SNCF fait l'article pour la route

Pendant ce temps, plutôt que d’essayer de rendre le réseau ferroviaire plus attractif par une nouvelle démarche commerciale et de nouveaux procédés d’exploitation plus économiques, à commencer par la généralisation du service à agent unique sur l’ensemble des lignes rurales, la SNCF plaide pour la dérégulation du transport interrégional par autocar. Plutôt que d’essayer de rendre le coût du transport ferroviaire plus efficient et d’éviter d’alourdir les charges d’exploitation pesant sur des Régions qui sont aux limites de leurs capacités budgétaires, elle mise sur l’apparence flatteuse de la diversification, de la stratégie de groupe, quitte à « laisser tomber » des branches qu’elle juge mortes… mais pour laquelle on peut douter de son engagement à éviter qu’elles ne se retrouvent dans la situation dans laquelle elles sont aujourd’hui.

D'ailleurs, les mérites d'IDBUS qu'elle a tant vanté à son lancement ne semblent pas être évidents pour le grand public puisque la SNCF annonce une réduction de la voilure de ce produit aujourd'hui largement déficitaire...

Retrouvez notre dossier sur les lignes régionales secondaires.

29 octobre 2013

Que faire de l'écotaxe

C'est la nouvelle "patate chaude" dans une situation qui n'en manque pas : la Bretagne s'est soulevée pour refuser la fin du privilège que lui avait accordé Charles de Gaulle dans les années 1960, à savoir la gratuité des infrastructures routières y compris des voies rapides, qui sont des autoroutes ne disant pas leur nom. Les manifestations du week-end dernier ont conduit Matignon à reculer et à différer l'entrée en application de l'écotaxe le temps de trouver un compromis, c'est à dire un renoncement à une partie des recettes qui devaient être perçues.

Ainsi donc, la collectivité - c'est à dire le contribuable - continuera de subventionner le transport routier et ses nuisances quotidiennes (bruit, sécurité, pollution).

L'écotaxe avait été portée sur les fonds baptismaux du Grenelle Environnement, toutes tendances politiques confondues, avant d'être suspendue pour cause de fragilité politique : il s'agit aussi de critiquer une mesure votée par l'ancienne majorité (avec le soutien de l'ancienne opposition devenue majoritaire) et de ménager une partie de l'électorat alors que les scrutins municipaux et européens de 2014 augurent d'un vote sanction.

L'expérimentation qui devait être lancée en février 2013 en Alsace avait déjà été reportée sine die. Pourtant, les portiques destinées à cette écotaxe ont bien été installés sur les routes et constituent aujourd'hui une dépense sans générer de recettes. L'abandon de l'écotaxe pourrait coûter 800 M€ d'indemnités à l'entreprise délégataire de la gestion de l'écotaxe. Et c'est encore une occasion ratée d'inciter au report modal par une taxation du transport routier au profit du transport ferroviaire...

29 octobre 2013

Arriva sonde les Régions sur la concurrence

Arriva, filiale britannique de la DB, exploite des dessertes ferroviaires dans une quinzaine de pays européens. L'entreprise a proposé aux Régions un projet d'expérimentation de la mise en appel d'offres de lignes TER, sans attendre la date de 2019. Il s'agirait dans un premier temps de proposer une expertise chiffrée sur un périmètre défini afin de pouvoir comparer les coûts d'exploitation dans le cadre d'un appel d'offres, par rapport aux coûts actuels issus d'une négociation en gré à gré avec la SNCF. L'expérimentation pourrait se dérouler ensuite sur quelques lignes pendant une durée de 2 ans.

Toutefois, pour Arriva, il s'agit d'abord de "stimuler le débat"... un débat qui aujourd'hui reste campé sur des positions théoriques, parfois dogmatiques, d'un côté comme de l'autre. Or aujourd'hui, ce débat est biaisé par un blocage sur une seule comparaison des coûts autrement que par des rapports et des a priori. Pour pouvoir se forger une idée claire et partagée, il apparaît indispensable de pouvoir - vouloir ? - demander à des opérateurs installés de présenter sur un périmètre convenu une proposition chiffrée.

Les Régions expriment régulièrement le problème - légitime - d'un manque de ressources pour financer les services qu'elles doivent gérer, et notamment le ferroviaire qui connaît une croissance continue de la demande depuis plus de 15 ans. A défaut de pouvoir puiser des dans poches quelque peu percées, il devient indispensable de s'interroger sur l'efficacité opérationnelle de chaque euro versé à l'opérateur ferroviaire.

Mais les Régions oseront-elles franchir ce premier - petit - pas en avant dans un contexte politique particulièrement délicat et à 18 mois des élections régionales ?

28 octobre 2013

Le Paris - Briançon maintenu

C'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre - fut-elle informatique - dans les Alpes : la menace de suppression du train de nuit Paris - Briançon, sérieusement envisagée pour diverses raisons allant de l'âge du matériel à la fréquentation et au manque de productivité du parc couchettes de la SNCF. Cette fois-ci, l'avenir de la relation semble assuré puisque les BB 67400 seront remplacées par des BB 75000 modifiées.

Ces machines sont en sureffectif pléthorique du fait de l'effondrement du fret, aussi la SNCF va-t-elle engager la transformation de quelques machines pour le service voyageurs. Bien que limitées à 120 km/h, elles seront toutefois suffisantes puisque la ligne Valence - Veynes - Briançon n'autorise pas de vitesses supérieures, hormis le court tronçon entre Valence et Livron sur l'axe PLM.

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