Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires

11 juillet 2016

Rhône-Alpes : rénovation de parc et préférence régionale

La Région Rhône-Alpes avait fait l'acquisition de 16 automotrices Z23500, la première génération de TER2N. Composées d'une motrice et d'une remorque, ces rames, dérivées des Z2N de la banlieue parisienne, tout particulièrement des Z02500, font l'objet d'une convention avec la SNCF portant sur leur rénovation. Il est vrai que le service, d'abord périurbain autour de Lyon et Grenoble, a été élargi, notamment pour suppléer les Z2 sur des axes où les quais très courts limitent la longueur des compositions.

170612_23573lyon-confluent

Lyon - 17 juin 2012 - Pelliculée avec la livrée "pomme-aubergine" de la Région Rhône-Alpes, la Z23573 assure un TER Lyon - Givors par la rive droite du Rhône. Mises en service voici près de 20 ans, ces rames ont besoin d'un sérieux rafraichissement. © transportrail

Le nouvel exécutif issu de la fusion Rhône-Alpes - Auvergne a présenté le projet de financement de la rénovation des 16 Z23500, estimé à 20 M€. Son président, Laurent Wauquiez, a souhaité faire de la "préférence régionale" un critère de sélection des entreprises dans le cadre des politiques régionales. Il n'a pas manqué non plus de souligner que les rames sont financées intégralement par la Région, sans en être pour autant propriétaire, et que la SNCF décide seule du choix des sites de rénovation de ce matériel. En ligne de mire, l'envoi de ces rames à Saint Pierre des Corps, qui, traditionnellement, assure ces opérations sur le parc automoteur.

Laurent Wauquiez voudrait confier cette rénovation à une entreprise auvergnate, ACC, implantée à Clermont-Ferrand et régulièrement en difficulté à chaque creux dans les contrats de ce type. Jusqu'à présent, il était possible d'attribuer à la SNCF en contrat direct ces opérations. Ne pouvant attribuer directement à ACC ce marché (le Code des marchés publics reste ce qu'il est), la Région a donc demandé à la SNCF de lancer un appel d'offres pour la rénovation des Z23500, auquel on peut penser qu'elle répondra.

Sur le fond technique, les Z23500 ont besoin d'une sérieuse remise à niveau des aménagements intérieurs, le classique "papier-peinture" reprenant les habillages intérieurs et les selleries qui ont souffert non seulement du temps, de la fréquentation des trains mais aussi de voyageurs parfois irrespectueux du bien public. Il est également prévu d'ajouter la vidéo-protection à bord des rames. L'ajout de prises 220V, comme dans les TER2Nng (Z24500) serait également apprécié.

Publicité
Publicité
9 juillet 2016

Sur les traces de la crémaillère du Revard

De 1892 à 1937, un chemin de fer à crémaillère de 9,3 km a relié le centre d'Aix les Bains au sommet du Mont Revard qui domine le lac du Bourget sur sa rive Est. La ligne avait été concédée à la Société Genevoise de Tramways à Voie Etroite, avant d'être reprise par le PLM en 1924, récupérant également le complexe hôtelier qui avait été développé au sommet de la montagne. Néanmoins, la décision de construire un téléphérique entraîna dès 1935 l'abandon du trafic voyageurs, quelques trains de marchandises subsistant jusqu'en 1937.

Pour en savoir plus sur la crémaillère du Revard, l'ouvrage de François Fouger, La Crémaillère du Revard, peut être une lecture intéressante surtout si vous passez vos vacances en Savoie...

CP-aix-revard

La gare basse de la crémaillère était implantée au pied des établissements thermaux de la ville et offrait aux curistes l'occasion d'aller respirer le bon air en altitude sans se fatiguer...

CP-revard2

Arrivés au sommet, la clientèle pouvait profiter des établissements hoteliers créés par la compagnie concessionnaire qui ne se limitait pas qu'à l'exploitation du chemin de fer, mais proposait une offre complète de loisirs sur le site.

Cependant, le départ du téléphérique, implantée à Mouxy, se retrouvait très excentré et ne permettait pas aux curistes aixois et aux voyageurs arrivant en train de rejoindre commodément le sommet. Qui plus est, en 1969, un accident - heureusement sans gravité - mit fin à l'exploitation du téléphérique. Depuis, seule la route - ou la marche - permet d'aller "voir d'en haut" le lac du Bourget.

Aujourd'hui, l'emprise existe toujours, et constitue un sentier de randonnée conservant encore ça et là les traces de l'ancienne activité ferroviaire. Une ancienne gare a même été reconstruite par une association entretenant le patrimoine de cette ligne, avec une des anciennes locomotives à vapeur qui assurait le service. Au sommet du Revard, un panneau rappelle l'histoire de la ligne et guide le randonneur souhaitant rejoindre Aix les Bains par l'ancienne voie ferrée.

Les réflexions autour de la réactivation de la ligne, menées voici près de 10 ans pour les plus récentes, n'ont pas abouti : elles proposaient un tramway entre Chambéry, l'aéroport, la zone d'activités Technolac, Aix les Bains et le Revard en combinant un service ferroviaire léger entre Chambéry et Aix les Bains et le retour du chemin de fer à crémaillère jusqu'au sommet. Sans suite... pour l'instant...

affiche-revard

Au sommet du Revard, ce panneau rappelle rapidement l'histoire de la crémaillère.

8 juillet 2016

Autriche : Westbahn plus rapide que le Railjet en 2017

Stadler débute la livraison de 10 automotrices à 2 niveaux Kiss, composées de 4 voitures, pour l'opérateur privé autrichien Westbahn qui propose sur la liaison Vienne - Salzburg un service cadencé à l'heure en concurrence directe avec les services Railjet et Intercity des ÖBB. Westbahn exploite actuellement 7 automotrices de 6 voitures. Manifestement, Westbahn souhaite exploiter certains trains en UM2 pour couvrir la période de pointe avec des trains plus capacitaires.

Stadler propose quelques évolutions à son produit, avec des portes à un seul vantail (pour limiter les effets de souffle à 200 km/h) et une amélioration des performances. L'aménagement intérieur, notamment les sièges en cuir et les multiples espaces "snack" restent de mise.

De son côté, l'opéateur attend ces nouvelles rames pour lancer une nouvelle offre en décembre 2017 avec une deuxième liaison par heure entre Vienne et Salzburg, qui ne marquera qu'un seul arrêt intermédiaire à Linz. Ces nouveaux trains seront au départ de la nouvelle Hauptbahnhof, alors que l'offre existante est au départ de la Westbahnhof. Ainsi, Westbahn sera plus rapide que le Railjet des ÖBB, qui pourtant circule jusqu'à 230 km/h sur les sections nouvelles contre 200 km/h pour Westbahn. 2h10 pour 312 km, soit une vitesse moyenne de 144 km/h.

7 juillet 2016

Le train de retour en vallée d'Aspe

C’est une réouverture purement française mais elle comprenait un invité de marque : outre les élus locaux, avec le Président de la Région « Nouvelle Aquitaine » en tête, et les deux présidents de SNCF Réseau et SNCF Mobilités, la réouverture de la section de 25 km entre Oloron Sainte Marie et Bedous s’est déroulée le 26 juin dernier en présence du maire de Saragosse. L’hôte espagnol s’est joint au cortège de déclarations appelant à la poursuite du projet jusqu’à Canfranc, où les travaux de mise au double écartement (1668 m espagnol et 1435 mm européen) devraient se poursuivre d’autant que le troisième rail atteint déjà Huesca.

Côté français en revanche, on se satisfaisait déjà de cette réouverture jusqu’à Bedous et des 6 allers-retours proposés en 1h30 vers Pau, et de l’intention de poursuivre les études pour une réouverture dont le coût atteindrait 200 M€. Guillaume Pépy a esquivé ce sujet en se bornant à indiquer que la SNCF fera ce que la Région financera : elle a déjà supporté seule les 102 M€ des travaux de réouverture d’Oloron à Bedous et devra porter seule la poursuite éventuelle du projet, avec toutefois l’éventualité d’un financement européen.

La réouverture d’Oloron – Bedous s’inscrit certes dans le cadre franco-espagnol d’une réactivation de l’axe Pau – Canfranc et de son extension à Saragosse, mais pour un trafic qui semble incertain. Les promoteurs du projet annoncent 300 000 voyageurs annuels (soit en moyenne 1200 par jour, quand les études SNCF Réseau tablent sur 150 à 200 voyageurs potentiels pour le train), et 1,5 Mt annuels de fret soit l’équivalent de 12% du trafic national français sur une ligne à voie unique, non électrifiée, comprenant une rampe de 43 pour mille, et un rebroussement à Pau pour les flux en direction de Dax et Bordeaux.

Le premier jour d’exploitation, le dimanche 27 juin, 1400 personnes ont emprunté les 6 allers-retours mis en place par la Région et la SNCF.

Nous avons emprunté dimanche 3 juillet un aller-retour Pau – Bedous, avec un départ à 9h22 de Pau et un retour de Bedous à 12h38. Au départ de Pau, une trentaine de voyageurs avait embarqué à bord de l’X73500, circulant de bout en bout sur une ligne en bon état, puisque rénovée (de Pau à Oloron) et reconstruite (au-delà) offrant une vitesse maximale de 85 à 100 km/h jusqu’à Oloron, et de 70 à 80 km/h jusqu’à Bedous. Au départ d’Oloron Sainte Marie, ils n’étaient plus qu’une quinzaine avec manifestement des voyageurs circulant sur la ligne par effet de nouveauté.

030716_73729+73773oloron

Oloron Sainte Marie - 3 juillet 2016 - Pas encore le grand beau temps sur la France, mais dans la vallée d'Aspe, on salue le retour du train. Les circulations se croisent à Oloron Sainte Marie, gare dont les quais ont été intégralement rénovés.

Au retour en mi-journée, une quinzaine de voyageurs était montée entre Bedous et Oloron, et l’autorail est arrivé à Pau avec une trentaine de passagers. Il faudra donc examiner à la rentrée le trafic déduction faite des voyageurs « par curiosité » pour établir le potentiel réel de voyageurs réguliers. En revanche, il existe un potentiel certain pour le tourisme, la randonnée ou les activités de rivière : on a vu pas mal de pêcheurs et les amateurs de canoë ou de rafting dans les Gaves pourraient aussi être une cible pour la ligne.

Quant à rejoindre Canfranc, « la route est droite mais la pente est rude » avait dit un ancien Premier Ministre…

7 juillet 2016

Ecotaxe : un naufrage encore plus coûteux que prévu !

On ne dira jamais assez à quel point l'abandon de l'écotaxe fut une honte de la part d'un gouvernement qui s'est drapé dans la vertu écologique lors de la COP21 tenue l'an dernier à Paris. Le reniement d'une décision adoptée à l'unanimité à l'Assemblée Nationale, sous la pression de quelques "bonnets rouges" bretons devait coûter 800 M€ par an de perte de recettes pour le budget des infrastructures de transport, et au premier chef pour la politique ferroviaire.

Finalement, compte tenu des contentieux juridiques et des conséquences de la disparition de l'entreprise Ecomouv' chargée de la perception des recettes dans le cadre d'une DSP, au manque à gagner s'ajoute un coût direct de 1,2 MM€ ! Ce dérapage supplémentaire proviendrait de l'indemnisation des sociétés de télépéage au titre des frais engagés pour l'équipement en boitiers GPS. Le ministère de l'écologie ayant refusé de négocier, les entreprises de télépéage ont décidé de porter l'affaire devant le Tribunal Administratif.

Encore ça de moins pour le chemin de fer...

Publicité
Publicité
7 juillet 2016

L'électrification de Paris - Troyes est relancée

C'est un dossier en souffrance depuis 15 ans, au moins. L'électrification de l'axe Paris - Bâle entre Gretz-Armainvilliers et Troyes avait été retoquée en raison d'un bilan socio-économique négatif, lié à l'absence d'amélioration des performances de l'axe du fait de l'arrivée de matériels bimodes et de perspectives d'augmentation du trafic liée à cette opération. Le projet, d'un coût de 320 M€, avait donc été mis en sommeil.

C'est par l'Ile de France que le voici relancé, la Région ayant décidé de financer à hauteur de 70M€ l'arrivée de la traction électrique. Le Département de Seine et Marne apporte 5 M€ supplémentaires. Pas vraiment pour un enjeu de performances, pour les raisons déjà évoquées, mais pour des sujets de capacité et d'interconnexion au Grand Paris Express.

Capacité pour commencer : l'introduction des AGC en 2007 a fait son temps et les compositions en UM3 arrivent en limite de capacité, d'autant que ce matériel TER n'admet pas de voyageurs debout au-delà de 2 voyageurs au m², faute de quoi la vitesse se retrouve en principe limitée à 40 km/h. L'électrification permettra d'exploiter la liaison Paris - Provins en Francilien de 112 m en UM2, portant la capacité assise totale de 732 places (UM3 AGC de 244 places assises y compris les strapontins) à 948 places (UM2 Francilien de 474 places assises dont 380 fixes).

Interconnexion ensuite : pour desservir la gare de correspondance avec la future ligne 15 du métro, il faudra pouvoir s'arrêter dans une gare munie de quais hauts de 920 mm. Les AGC étant à plancher bas (accès à 600 mm), l'arrêt était impossible. Avec le Francilien, la liaison Paris - Provins pourra marquer l'arrêt à Bry-Villiers-Champigny... quand cette gare sera créée. A plus court terme, il sera possible d'organiser une correspondance avec le RER E à Gretz-Armainvilliers pour les mêmes motifs de hauteurs de quai. Cet arrêt à Gretz délestera un peu le RER E, et permettra la restauration d'une liaison avec correspondance entre Tournan et les gares situées entre Verneuil l'Etang et Provins.

Contreparties : outre les 2 arrêts supplémentaires, les voyageurs perdront les toilettes à bord (le Francilien n'en est pas équipé), l'accès de plain-pied (sauf à Bry-Villiers-Champigny et Gretz-Armainvilliers), les tablettes individuelles, 10 cm de pas de siège (1650 mm sur les Franciliens contre 1750 mm sur les AGC) et la vitesse de pointe sera ramenée de 160 à 140 km/h, ce qui, pour le coup n'est pas anodin puisque de Gretz à Longueville, on compte d'abord 16,4 km aptes à 150 km/h et 33,1 km aptes à 160 km/h.

Pour les TER et TET de l'axe Paris - Troyes - Belfort, la généralisation du matériel bimode avec l'arrivée des Coradia Liner commandés sur le marché TER Régiolis pourra tirer profit de cette opération en reportant la zone de changement de mode de traction, sans pour autant gagner réellement sur le temps de parcours, hormis l'impact du prochain retrait des rames tractées par des CC72100.

Le projet d'électrification comprend une première phase jusqu'à Nogent sur Seine, incluant l'antenne de Provins, ce qui semble constituer un choix technique lié à la connexion au RTE. La section Nogent - Troyes est reportée à une date ultérieure.

6 juillet 2016

Ligne des Cévennes : des travaux mais toujours des questions

C'est en apparence une bonne nouvelle. Dès le mois de septembre, la ligne des Cévennes sera en travaux. Le projet est modeste : un renouvellement des voies sur 12 km entre Génolhac et Sainte Cécile d'Andorge, figurant au CPER Languedoc-Roussillon pour 9 M€. Dans la foulée, un autre chantier sera lancé en 2017, un peu plus conséquent puisqu'il concernera 33 km de ligne entre Génolhac et Alès pour 18 M€.  Une voie renouvelée, c'est bien, assurément, mais l'inquiétude subsiste car pour une ligne comme celle-ci, des rails, des traverses et du ballast neufs ne sont pas suffisants. La question des ouvrages d'art - et ils sont nombreux sur cette ligne - reste une épée de Damoclès car aujourd'hui, SNCF Réseau ne finance plus leur rénovation, et ils n'ont pas été intégrés aux maquettes budgétaires des CPER puisque le budget à consentir est souvent hors de portée des moyens mobilisables. Or la voie autorise le maintien de l'exploitation avec des ralentissements, parfois extrêmes, mais les ouvrages sont plus binaires, notamment les tunnels.

6 juillet 2016

Ouibus : 120 villes desservies

Ouibus annonce le doublement du nombre de villes desservies avec la mise en place de nouvelles relations pérennes, auxquelles s'ajoutent des liaisons spéciales destinées à la période estivale, mais qui pourraient elles aussi devenir pérennes si le trafic le justifiait. Le rapprochement Ouibus-Starshipper permet d'aligner 120 villes desservies et 1500 relations par jour. Les nouvelles dessertes font la part belle aux transversales avec des liaisons interrégionales  comme Nantes - Saint Malo ou Bordeaux - Marseille.

Ouibus affiche un taux de remplissage moyen de 60%, et mise sur une externalisation de ses prestations, via Starshipper d'une part et des sous-traitants d'autre part, pour être encore plus réactif dans la mise en oeuvre de ces relations dès le 25 juillet. Ouibus annonce également une hausse progressive des tarifs (tiens donc !) pour rentabiliser les lignes et se rapprocher du coût moyen du covoiturage qui est de 8 centimes du km, contre 4 centimes actuellement pour l'autocar.

Pendant ce temps, les trains se vident, l'exploitation est de plus en plus médiocre, les prestations assurées également. Bref, tout est fait pour organiser la mise "hors concours" du mode ferroviaire...

5 juillet 2016

X2200 : dernières prestations bordelaises

Livrés à 60 exemplaires entre 1985 et 1988, les X2200 ne sont plus que 15, exploités sur des liaisons régionales autour de Bordeaux, en direction de Saint Mariens et de Bergerac. Derniers représentants des autorails à moteur sous caisse, amorcée avec l'X2051 puis les EAD, les X2200 sont aussi les derniers autorails associés à des remorques. Exploités en rame réversible composée de 2 X2200 encadrant une ou deux remorques X6200, leurs performances sont évidemment dépassées par celles des AGC bimodes (ce n'est pas bien difficile), et leur confort est également désuet. Certes, la rénovation réalisée au début des années 2000 leur a permis de rattraper les standards de l'époque, notamment avec les sièges type X73500, mais les conditions d'accès, le niveau sonore, l'exiguité de la caisse  et les accès hauts, mais après 30 ans de service, les X2200 ne devraient pas finir l'année.

Derniers clichés à Bordeaux Saint Jean, dans une gare en pleins chantiers de rénovation...

280616_2233bordeaux-saint-jean2

Bordeaux Saint Jean - 28 juin 2016 - Arrivée d'une composition réversible X+XR+X en provenance de Bergerac, dans l'avant-gare et sous un treillis de caténaires assez remarquable. © transportrail

280616_2237+81594bordeaux-saint-jean

 Bordeaux Saint Jean - 28 juin 2016 - L'X2237 voisine le B81593/4 : la différence de taille entre l'AGC et l'autorail conçu dans les années 1980 est assez flagrante ! Les portes ouvertes sur l'X2200 donnent une idée de la hauteur de l'accès comparée à l'AGC. © transportrail

290616_2212bordeaux-saint-jean5

Bordeaux Saint Jean - 29 juin 2016 - L'ensemble X2212+X2245 avec une XR6200 intercalée au départ pour Bergerac. On notera les impressionnants travaux de rénovation de la grande halle de la gare. © transportrail

290616_2245bordeaux-saint-jean5

Bordeaux Saint Jean - 29 juin 2016 - Départ pour Bergerac s'engageant sur les nouveaux ponts franchissant la Garonne. La montée en vitesse de ces autorails tranche avec les performants AGC qui s'insèrent mieux dans le graphique des entrées bordelaises. © transportrail

290616_2234bordeaux-saint-jean

Bordeaux Saint Jean - 29 juin 2016 - L'X2234 fait partie des atypiques : il dispose de faces frontales type X2100 un peu moins contrariantes - tout est relatif - du point de vue aérodynamique... © transportrail

5 juillet 2016

Sud-Ouest : trois exemples de dégradation du réseau

Trois exemples en Aquitaine illustrent les conséquences de l’obsolescence du réseau et d’une non-maîtrise de sa dégradation, renforçant l'urgence à consacrer prioritairement les moyens mobilisables en faveur du réseau existant au maintien de la sécurité et des performances nominales.

Sur la ligne Limoges-Angoulême (voir notre dossier), pas moins de 5000 traverses doivent être changées en urgence pour éviter la suspension de l’exploitation entre Roumazières et La Rochefoucauld.

Entre Libourne et Bergerac, où la vitesse est déjà limitée à 110 km/h en attente d’un renouvellement, la restriction de vitesse va être encore plus rude avec un abaissement à 90 km/h du fait d’une insuffisance de ballast et d’une dégradation de la plateforme affectant la stabilité de la voie. Pas moins de 45 M€ sont prévus dans le CPER (15,75 M€ pour l’Etat et la Région, 6,75 M€ pour SNCF Réseau et 6,75 M€ pour les collectivités locales), mais l’agglomération de Bergerac s’étonne d’être appelé au financement de cette opération alors que les autres projets du CPER ne les sollicitent pas .

Le phénomène ne touche pas seulement les « petites lignes » mais aussi le réseau principal : ainsi sur la section Bayonne – Hendaye, pas moins de 8 zones de vitesse réduite à 60 km/h existent sur les deux voies, dues à des défauts de maintenance de la voie et à des mouvements de la plateforme.

Publicité
Publicité
Publicité