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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires

26 octobre 2016

Annemasse - Saint Gervais se prépare pour CEVA

Le 23 septembre dernier, les deux fronts d'attaque, côté français et suisse, se sont rencontrés, assurant la première liaison souterraine entre les deux pays et matérialisant donc la concrétisation de CEVA, qui entrera en service en 2019 et qui devrait à terme transporter au moins 50 000 voyageurs par jour.

Jusqu'à présent, le portage du projet commercial était assuré par Transferis, une filiale commune à la SNCF et aux CFF. Une autre structure, baptisée Lemanis SA, prendra le relais. Elle sera chargée du lancement commercial de l'offre Léman Express et de l'interface avec les autorités organisatrices, c'est-à-dire le Canton de Genève, le canton de Vaud et la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Côté français, le réseau ferroviaire de Haute Savoie a besoin d'une sérieuse mise à niveau pour accueillir CEVA.

En gare d'Annemasse, les travaux prévoient la création d'un quai supplémentaire et d'une nouvelle voie dédiée aux trains suisses alimentés en 15000 V - 16 2/3 Hz. Gares & Connexions prévoit de transformer la gare en pôle d'échange multimodal, avec notamment la création d'un nouveau passage souterrain et le réaménagement du parvis de la gare pour améliorer la connexion avec le réseau urbain d'Annemasse, appelé à évoluer avec l'arrivée du tramway et l'attractivité renforcée du train avec CEVA. Gares & Connexions pilote également la rénovation de 19 gares.

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Annemasse - 8 juin 2014 - Croisement de deux TER en direction de Lyon et de Saint Gervais, appelée à de profondes évolutions en constituant une porte d'entrée majeure au futur RER genevois. © transportrail

Entre Annemasse et La Roche sur Foron, sur le tronc commun à voie unique aux lignes d'Annecy et de Saint Gervais, le Block Manuel est en cours de remplacement par du Block Automatique, commandé depuis Annemasse. La mise à double voie de la section Reignier - La Roche sur Foron et l'automatisation de la signalisation vers Annecy et Saint Gervais reste nécessaire : la mise à l'étude a été confirmée en juin dernier, mais la date de mise en service n'est pas confirmée. Un phasage dans la mise en exploitation de CEVA n'est donc pas à écarter, notamment pour la desserte d'Annecy et de Saint Gervais.

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La Roche sur Foron - 12 mars 2016 - Arrivée du TER Saint Gervais - Annecy en gare de La Roche sur Foron : les travaux de modernisation de la signalisation vont devoir être menés rapidement pour être au rendez-vous de CEVA fin 2019. © transportrail

On notera aussi que le shunt d'Etrembières refait surface : on se demande d'ailleurs bien pourquoi. Certes, il permettrait aux TGV Paris - Saint Gervais de s'économiser un rebroussement en gare d'Annemasse. Mais dans cette gare s'effectue aussi la coupe-accroche de la tranche Evian. La reporter à Bellegarde impliquerait plus de kilomètres-trains, d'occuper inutilement la section Bellegarde - Annemasse et supposerait surtout de réussir ces manoeuvres dans une gare en forte courbe et en rampe de 25 pour mille. Quant aux TER pour Lyon, difficile d'imaginer de shunter Annemasse pour des raisons similaires. Moralité, un raccordement pour rien ?

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21 octobre 2016

Normandie : Omneo Premium en 2019

Sans crise politico-médiatique, le renouvellement du matériel roulant assurant les liaisons Paris - Normandie passe donc aux actes. La Région avait donc accepté de prendre en charge le déficit d'exploitation moyennant le financement par l'Etat du renouvellement du matériel. Les TET seront donc désormais pilotés par la Région Normandie sur les axes Paris - Cherbourg, Paris - Le Havre, Paris - Granville et Caen - Tours.

Pour Paris - Granville, le renouvellement du matériel est déjà couvert par la commande de Régiolis bimodes en version 6 caisses, déjà livrés. Les X72500 tricaisses qui y étaient engagés ont été reversés à d'autres relations dont Caen - Tours.

Les études de compatibilité du gabarit dans la gare Saint Lazare, aux installations très exiguës et au plan de voie "au chausse-pied" dérogeant largement aux référentiels de pose des appareils de voie, semblent donner une orientation suffisamment positive pour que puisse être annoncée la commande à Bombardier de 40 rames Omneo, en utilisant le marché ouvert du Régio2N.

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Paris Montparnasse - 20 octobre 2016 - La Région Centre a reçu ses Régio2N - version 110 m à 5 places de front et 160 km/h - pour l'axe Paris - Chartres - Le Mans, permettant le retrait des compositions VO2N. Les Corail sont pour l'instant toujours nécessaires à la réalisation de la totalité du service. © transportrail

Le renouvellement des voitures Corail, constituant un parc d'un peu plus de 300 voitures, est donc engagé. L'utilisation du marché du Régio2N est possible puisque le contrat définissait non seulement différentes versions de longueur, mais la possibilité de faire varier les valeurs de base. Ainsi, l'objectif est de constituer un train de 284 à 292 m maximum pour entrer à Paris Saint-Lazare et Rouen Rive Droite, soit des unités de 142 à 146 m, alors que le marché prévoit en base des versions de 103, 110 et 135 m. Autre option présente au marché Régio2N et valorisée pour les lignes normandes, l'aptitude à 200 km/h. Elle sera mise à profit sur les relations Paris - Cherbourg, axe disposant de 88 km autorisés à cette vitesse, et à terme sur les premières sections de LNPN, notamment en Ile de France entre Nanterre et Epône Mézières, au bénéfice des lignes de Cherbourg et du Havre.

La formule à deux niveaux s'imposait sur l'axe du Havre, très fréquenté, et où circulent déjà des compositions à deux niveaux V2N et TER2Nng. Sur l'axe Paris - Cherbourg, c'est une nouveauté, parfois critiquée, notamment par ceux qui auraient privilégié une autre solution, le Coradia Liner d'Alstom. Mais cette hypothèse souffrait de plusieurs handicaps rédhibitoires :

  • contraire à l'objectif d'un parc homogène sur les radiales normandes au départ de Saint Lazare (productivité, disponibilité, coûts de maintenance) ;
  • nécessité de passer par un appel d'offres puisque la version esquissée par Alstom n'est pas dans les déclinaisons du marché Régiolis (notamment pas d'option V200 dans le Régiolis et non modulation des compositions) ;
  • incapacité à faire face aux pointes hebdomadaires qui conduisent des centaines de voyageurs à voyager de bout de Paris jusqu'à Bayeux (plus de 2 heures).

La livraison des 40 rames, représentant 720 M€ d'investissement, y compris pour les installations de maintenance, débutera en 2019, prenant la suite des Régio2N commandés par le STIF pour la banlieue Sud-Est. De quoi donner un peu de visibilité au plan de charge de Crespin... en attendant une nouvelle commande de Régio2N du STIF pour le réseau Montparnasse, à livrer entre 2021 et 2023 par exemple ?

Dernières inconnues et non des moindres :

  • quel devenir pour les voitures V2N puisque pour l'instant ne sont évoquées que les voitures Corail ?
  • quel plan de transport associé à l'arrivée de 40 rames Omneo ? La Région va-t-elle résolument tourner le dos aux propositions funestes de SNCF Mobilités (divisant par deux l'offre vers Le Havre et par trois celle vers Cherbourg) ? Quelles optimisations possibles avec l'offre TER existante grâce à l'unification de la tutelle sur l'ensemble des dessertes de Normandie ?
20 octobre 2016

Autriche : 15,2 MM€ en 5 ans pour le rail

La somme est impressionnante : elle l'est d'autant plus si on la rapporte à la longueur du réseau : un peu plus de 6000 km, soit 5 fois moins que la France. Le gouvernement autrichien prévoit donc d'investir plus de 15 MM€ en 5 ans pour l'évolution du réseau ferroviaire dont 8,3 MM€ en développement d'infrastructures nouvelles et 6,9 MM€ pour le renouvellement du réseau existant.

Au chapitre du développement, sont ainsi prévus :

  • 1,7 MM€ pour la liaison du Semmering ;
  • 2,6 MM€ pour la Koralm Linie au sud du pays ;
  • 2,5 MM€ pour le tunnel du Brenner ;
  • 515 M€ pour le doublement de la section Vienne - Wampersdorf ;
  • 480 M€ pour le doublement et l'électrification complète de l'itinéraire Vienne - Bratislava ;
  • 430 M€ pour la mise à 4 voies de Linz à Wels afin de dissocier la ligne rapide et l'itinéraire existant dédié au trafic local et au fret ;
  • 195 M€ pour la modernisation de la ligne Vienne - Breclav.
20 octobre 2016

Nantes - Rennes : s'affranchir du nouvel aéroport ?

Des manifestations à répétition, des rapports officiels, la petite phrase d'un Président de la République dans un recueil de confidences polémiques, celle d'une ministre de l'écologie qui se découvre tout d'un coup une fibre écologique... Notre Dame des Landes n'en finit pas de défrayer la chronique tant locale que nationale. Projet qualifié d'un autre temps, initié par un défunt baron du gaullisme (Olivier Guichard) à une époque où il fallait économiser les litres de kérosène pour le Concorde.

transportrail met à jour le dossier consacré aux radiales bretonnes, en approfondissant plus particulièrement le sujet de l'axe Nantes - Rennes. Accessoirement, c'est aussi l'occasion de l'enrichir de nouvelles illustrations.

20 octobre 2016

A bord d'un train de nuit allemand : le City Night Line Zurich - Berlin

Ils vont bientôt disparaître, mais renaître sous de nouvelles couleurs : bienvenue à bord du CNL le temps d'une traversée nocturne de l'Allemagne... Le nouveau reportage de transportrail est en ligne.

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18 octobre 2016

Menaces sur Paris - Laon - Hirson

Tout est possible. Le slogan est connu. Prenez une ligne qui voit passer une quarantaine de circulations par jour, deux sens cumulés, dont les trois quarts constituées de trains accueillant de nombreux voyageurs allant travailler à Paris. Vous considérerez peut-être qu'elle est à l'abri d'une menace de fermeture. Eh bien non !

Malgré ses 6000 voyageurs par jour, la section Crépy en Valois - Laon n'est pas à l'abri et la date de 2024 commence à circuler. La SNCF ne dit rien : elle ne confirme pas... mais elle ne dément pas non plus. Classée UIC 7, la ligne ne répond pas aux critères de l'EPIC pour assurer le renouvellement de l'infrastructure sans financement extérieur. La date de 2024 correspond à l'échéance nominale de l'infrastructure actuelle et donc du besoin de renouvellement.

Situation particulière, un affaissement de terrain privé longeant la ligne du côté de Villers-Cotterets impose un ralentissement à 10 km/h pour une vitesse nominale de 130 km/h. SNCF Réseau attend un financement extérieur.

Dans un EPIC où la communication dispose d'un large budget annuel, et sans même réinterroger sur le fond la pertinence des critères de sélection des projets de maiil est tout de même étonnant que ne puisse pas être présenté un discours autrement construit qui essaierait de présenter la situation d'une autre façon que cette impression de "couteau sous la gorge", car in fine, le message réel est le suivant : "dans nos critères, cette ligne n'est pas intégrée au renouvellement financé sur fonds propres SNCF Réseau donc c'est aux collectivités locales de financer la pérennité de la ligne".

Et qui sera assez fou pour oser envisager la fermeture d'une ligne assurant une desserte dans le Bassin Parisien avec de nombreux flux pendulaires quotidiens ?

17 octobre 2016

Fret ferroviaire européen : un audit sévère

C'est un rapport assez sévère qu'a remis la Cour des Comptes européenne. L'instance s'est penchée sur l'utilisation des fonds européens destinés au report modal vers le rail d'abord et vers la voie fluviale d'autre part. Pire, parmi les 5 pays sondés, certains ont utilisé les crédits communautaires au profit de la route.

Pourtant, depuis 1992, l'Union Européenne, depuis son Livre Blanc paru voici près de 25 ans, fixe la trajectoire en faveur du rail : 28 MM€ de crédits européens ont été affectés à des projets devant servir le fret ferroviaire européen et concourir à l'objectif d'élever la part de marché du rail à 30% en 2030 et à 50%  en 2050. Or pour l'instant, la trajectoire n'est pas vraiment celle-ci et les quelques contre-exemples ne suffisent pas à équilibrer une situation qui, plus que jamais, favorise le transport routier.

Pour aller plus loin sur ce rapport, consultez le nouveau dossier de transportrail, qui attend vos commentaires...

16 octobre 2016

Montélimar : moins de TGV dès décembre

La SNCF a annoncé l'arrêt à partir de mi-décembre de deux relations TGV Paris - Avignon desservant Valence ville, Montélimar, Orange et Avignon centre. Il s'agit du 6192 arrivant à 9h11 à Paris, et du 6197 départ de Paris à 19h41. La fréquentation de ces trains est jugée insuffisante et compte tenu de la baisse de la rentabilité de l'activité Voyages, celle-ci élague son offre pour conserver les liaisons économiquement viables.

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Montélimar - 8 août 2007 - La rame PSE05 quitte Montélimar pour rejoindre Paris. Les TGV Vallée du Rhône récupèrent selon les jours entre 30 et 50% de leur fréquentation dans cette gare. Avec un bassin de chalandise d'environ 250 000 habitants, une desserte à 3 allers-retours paraît même assez faible par rapport à d'autres territoires desservis par le réseau TGV. © transportrail

On pourrait en rester là ? Oui mais voilà, certains élus, comme le maire de Montélimar ou son collègue député, concilient une protestation à l'égard de la SNCF en évoquant un enjeu économique pour la dynamique de la ville, alors qu'ils sont tous deux favorables à la création d'une gare nouvelle sur la LGV Méditerranée dont on sait pertinemment qu'elle marginalisera l'activité de la gare PLM et amplifiera les difficultés économiques du centre-ville, et alors même que les hypothèses de desserte tablent sur 2 allers-retours contre 3 fréquences quotidiennes actuellement.

On rappellera aussi que cette gare ferait perdre plus de temps qu'elle n'en ferait gagner aux Ardéchois, devant parcourir 20 minutes de plus en autocar pour rejoindre la gare TGV, pour un gain de temps ferroviaire de 15 minutes.

On terminera par le coût de la gare, de l'ordre de 70 M€, budget qui pourrait être plus intelligemment investi pour un meilleur service en vallée du Rhône en finançant pour quelques lustres une desserte cadencée aux 2 heures entre Grenoble et Avignon desservant au passage Valence TGV, Valence Ville, Montélimar, Pierrelatte, Bollène, Orange et Avignon Centre avant de faire terminus à Avignon TGV. Des correspondances au nord et au sud pour faciliter l'accès à l'ensemble des dessertes du système TGV Méditerranée.

15 octobre 2016

Brive -Aurillac suspendue le 21 octobre

Comme un goût de déjà vu... Au mois de mai, "en prévisions des fortes chaleurs", la SNCF avait "suspendu" l'exploitation de la section Montbrison - Thiers de la relation Saint Etienne - Clermont Ferrand. A compter du 21 octobre, les relations Brive - Aurillac subiront la même mesure en prévision de la chute des feuilles mortes et des risques de déshuntage.

A chaque saison son excuse : en été, il fait trop chaud. En automne, ce sont les feuilles. Au printemps, il pleut donc ça patine. En hiver, il fait trop froid. Un grand directeur de la SNCF - dont on taira le nom - considère en petit comité que "le système ferroviaire ne peut fonctionner que sous atmosphère stable, étanche vis à vis de la nature, avec une hygrométrie moyenne, sous une température régulée en permanence à 20 degrés".

D'autre part, la Région Occitanie a prévu dans son CPER des crédits pour rénover la section Saint Denis près Martel - Bretenoux, située sur son territoire, alors que la Région Auvergne Rhône-Alpes préconise la fermeture pure et simple de la ligne. Une situation inacceptable qui isolerait encore un peu plus le sud de l'Auvergne : Aurillac est en effet, avec Mende, l'une des villes les plus difficiles d'accès. L'Auvergne perdrait qui plus est un accès à l'ouest. La ligne Clermont - Ussel a déjà été rayée de la carte. Le devenir de Gannat - Guéret reste encore incertain (l'hypothèse de forts ralentissements n'est pas encore écartée). Si la liaison Brive - Aurillac disparaît, le déménagement du territoire auvergnat connaîtra un nouvel épisode.

Qu'importe : puisqu'on vous dit que l'autocar est tellement mieux ! Les ardents promoteurs du démantèlement du réseau, y compris au sein même de la SNCF, oublient qu'à la fin de leur coupable entreprise, c'est leur emploi qui deviendra inutile...

14 octobre 2016

L'Autriche fait le pari du train de nuit

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Un voyage confortable entre deux capitales européennes -  Photo ÖBB

L'offre de nuit des ÖBB était déjà fournie, avec 9 liaisons : Hambourg - Vienne, Dusseldorf - Vienne, Zurich - Vienne, Zurich - Graz, Vienne - Bregenz, Vienne - Venise, Vienne - Rome, Vienne - Milan et Vienne - Livourne.

À contre-courant de leurs voisins européens, les ÖBB font aujourd'hui le choix d'étoffer encore leur catalogue, passant de 9 à 15 liaisons de nuit à partir du 11 décembre prochain. Les six nouvelles liaisons, connectant Allemagne, Autriche, Suisse et Italie (sans nécessairement passer par l'Autriche !) reprennent, pour l'essentiel, des relations nocturnes jusqu'alors exploitées par la DB :

  • Hambourg - Berlin - Fribourg - Bâle - Zurich (remplace les relations Hambourg - Zurich et Binz/Berlin - Zurich de la DB) ;
  • Hambourg - Munich - Innsbruck (remplace le Hambourg - Munich - Innsbruck de la DB), avec service porte-auto/moto ;
  • Dusseldorf - Munich - Innsbruck (remplace le Amsterdam - Munich - Innsbruck de la DB), avec porte-auto/moto 3 fois par semaine ;
  • Munich - Villach - Venise (remplace le Munich - Venise de la DB) ;
  • Munich - Salzbourg - Villach - Florence - Rome (remplace le Munich - Rome de la DB) ;
  • Munich - Salzbourg - Villach - Vérone - Milan (remplace le Munich - Milan de la DB).

Nous vous proposerons d'ailleurs prochainement notre reportage à bord d'un City Night Line, le Zurich - Berlin (avant transfert aux ÖBB)...

Pour le client habitué de la DB, pas de traumatisme : les ÖBB reprennent le matériel existant - relooké (un jeu concours est d'ailleurs organisé pour l'occasion) - et les billets pourront être réservés indifféremment sur le site de la marque ÖBB Nightjet ou sur le site de la DB. Manifestement, la priorité est donnée à la qualité et à la diversité des services, l'objectif étant de satisfaire une large palette de clientèle aux exigences très différentes : low cost, déplacements en famille, en amoureux, ou voyages d'affaires. Tout est possible, de la place assise bon marché jusqu'au compartiment individuel équipé de toutes les commodités (WC, lavabo, douche), avec collation en soirée et copieux petit déjeuner à la carte. Dans ces conditions, transportrail se fait bien évidemment un devoir de très bientôt "tester pour vous" les trains de nuit autrichiens !

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