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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
24 mars 2023

Ouigo tente l'Italie

Ce devrait être la réponse de SNCF Voyageurs à la percée - encore modeste - de Trenitalia en France : Ouigo s'installerait en 2026 sur le réseau à grande vitesse italien. Le projet révélé par Le Parisien, porterait sur 9 allers-retours sur l'axe Milan - Rome, dont 2 amorcés à Turin et 4 prolongés à Naples, et 4 allers-retours Turin - Venise.

Les dessertes devraient être confiées à des rames TGV-M, probablement les 15 commandes additionnelles récentes. Le positionnement de l'opérateur français est motivé par les prestations haut de gamme de Trenitalia et Italo : une analyse surprenante puisque leurs trains comprennent tous 3 à 4 niveaux de prestations. Qui plus est, ils sont déjà bien implantés (doux euphémisme) :

  • Trenitalia aligne 16 Turin - Milan, 14 Milan - Venise, 40 Milan - Rome et 27 Rome - Naples ;
  • Italo n'est pas en reste avec 32 allers-retours sur Milan - Rome, 13 sur Turin - Milan, 21 entre Rome et Naples et 6 entre Milan et Venise.

Autant dire qu'il ne sera pas facile d'exister en face de tels services, même avec des prix très bas : par exemple sur Milan - Rome dans un mois (26 avril), 54 à 95 € l'aller par Trenitalia, 27 à 70 € par Italo.

En revanche, la desserte Paris - Milan de SNCF Voyageurs passerait alors de 3 à 2 allers-retours.

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Commentaires
O
pour*
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L
bonjour, impossible de trouver un Naples Milan au moi d aout !!! aucun rapport avec la Sncf qui veut s'implanter ?<br /> <br /> qq un pourrait me renseigner ?<br /> <br /> mille mercis
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H
Logique de réduire de 3 à 2 AR Paris-Milan puisqu'on passera de TGV Réseau à TGV-M, donc plus de capacité mais moins de fréquence. La même logique qu'ailleurs chez TGV Inoui en sorte...<br /> <br /> <br /> <br /> Avec environ 40-60 AR sur Milan-Rome, ce sera difficile de se faire une place entre Italo et TI. Si l'ambition est du faire le même qu'à l'ibérique, il faudrait sacrément casser les prix...<br /> <br /> <br /> <br /> Une ambition, mais pour quelle réalité ensuite ? Les usagers en France vont avoir du mal à comprendre que SNCF parte faire des affaires ailleurs...bon sans savoir pourquoi ensuite !<br /> <br /> <br /> <br /> Ensuite, les relations internationales, c'est le choix des uns et des autres. TI a fait le choix de la GV et elle ambitionnait de le faire dès 2007-2008 en France. En quelque sorte, le choix était déjà fait et le service Thello n'était là en fait que là pour de la transition.<br /> <br /> <br /> <br /> A titre personnel, oui à un réseau ouvert face à un opérateur historique qui ne satisfera pas tous les besoins mais quand on est dans une liaison internationale, mieux vaut privilégier la coopération. Encore faut-il que les opérateurs se mettent d'accord. Côté SNCF, TI et RENFE, ça n'en prend pas le chemin à moins que les GVT régionaux planchent dessus.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans cette histoire de concurrence finalement, c'est pas la grande vitesse mais les trains de nuit qui en ont fait les frais !<br /> <br /> <br /> <br /> Fini en 2013 les TrenHotel pour la GV, en 2015 les Paris-Rome faute de sillon et 2020 pour cause COVID les Paris-Venise mais en fait pour envoyer les Frecciarossa sur Paris-Lyon. Il a fallu qu'émerge une start-up Midnight Train pour qu'on reparle des trains de nuit Paris-Venise.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors, oui à l'open access, mais il ne faut arrêter de ne regarder que des côtés positifs ou ne parler que des prix comme le font les médias mainstream sans parler du reste...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour revenir au sujet, bonne chance pour SNCF en italie, j'espère juste qu'on aura droit à une pizza margarita au menu du jour !
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V
Renfe, SNCF et TI se font concurrence en Espagne et en France.<br /> <br /> <br /> <br /> La logique serait que Renfe se rapprochât de NTV pour que le triangle fût complet.
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R
Ce n’est pas la concurrence qui a amené des trains supplémentaires, c’est la baisse des péages.<br /> <br /> Au lieu de faire du tgv la vache à lait du reste du système ferroviaire en le taxant indirectement via les péages (et donc au detriment de sa part modale face à la route et l’avion, sur le produit qui leur est le + compétitif), il faut baisser les péages, et financer autrement le reste du réseau, notamment par une implication + grande de l’Etat… sachant qu un effet volume compensera une partie de cette perte de péages (et cela ne depend pas de la concurrence, puisque du temps de l EPIC SNCF, il y avait davantage de tgv qui circulaient, que la concurrence est ouverte en France, et ca se bouscule pas au portillon pour doper les fréquences : c’est au contraire ultra-prudent et pas là où la carence d’offre est la + prononcée (il n’y a pas de carence d’offre sur Paris Lyon Marseille))<br /> <br /> <br /> <br /> Néanmoins, baisser maintenant les peages, uniquement pour les concurrents, serait une belle arnaque pour la sncf, qui pendant tout ce temps a eu à les subir pour financer les infra lgv, et on donnerait maintenant ces infra pour pas cher aux concurrents etrangers ? Ca ressemble à l’ARENH cette affaire, et chacun a vu la catastrophe énergétique où ça a mené
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A
@Mickaël je dirais qu'en général pour avoir des liaisons internationales attractives il faut savoir proposer un service attrayant (une vrai 1ere classe, repas et services)...or la politique de la SNCF étant plus proche d'être un Ryanair du rail qu'une compagnie proposant un peu de standing... c'est plus adapté sur des corridors intérieur à fort traffic que pour attirer des hommes d'affaires sur de l'international
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R
Et remettre des Paris Rome ou Paris Venise en train de nuit , là visiblement ça n'intéresse personne, pourtant les Paris Venise avec Thello marchaient plutôt pas trop mal ( mieux que du temps d'Artesia en tout cas), il y avait même eu une reprise des Paris Rome en 2013 mais abandonnée l'année suivante faute visible de sillons dispo (merci les travaux de SNCF reseau !). Il serait peut-être temps d'y repenser
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M
Malgré "l'explosion" des relations Paris - Milan en 2022, ce que j'en retiens, c'est que la SNCF se positionne vers toujours moins de relations internationales. Est-ce si peu rentable de faire circuler un train entre deux pays ?<br /> <br /> <br /> <br /> Et puis quelle piètre utilisation des TGV M Quadri si cela se confirme quand même. Egoïstement je pensais que nous pourrions en jouir avec de nouvelles relations internationales vers l'Italie ou l'Allemagne. Quel naïf je fais.
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B
Ce qui est ironique, c’est que la SNCF a été indirectement à l’origine de la concurrence sur les TGV italiens : à sa création, la SNCF détenait une participation dans NTV (Italo), qu’elle a revendue ensuite. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Trenitalia avait décidé de rompre sa coopération avec la SNCF sur les liaisons France - Italie (Artesia)… et dans la foulée de créer Thello et de penser à concurrencer les TGV SNCF dès que TI reçoit des rames GV aptes à circuler en France (les Frecciarossa 1000). <br /> <br /> <br /> <br /> Donc de la à ce que certains imaginent que TI accepte de coopérer avec la SNCF pour des liaisons France - Italie, cela n’arrivera pas vu le passif. Cela contraste d’ailleurs avec la DB qui est concurrencée par la SNCF/Thalys sur Bruxelles - Cologne et Paris - Freiburg… alors qu’elle coopère avec cette même SNCF sur Paris - Francfort/Stuttgart/Munich (via Alleo).<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au positionnement haut de gamme de TI, sur le papier c’est vrai. En pratique, pour avoir testé cette fameuse classe Exécutive il y a quelques jours (et des EuroCity CFF/TI en Italie), je me permets de mettre un bémol dessus :<br /> <br /> - Les sièges sont certes larges, mais durs et peu confortables après 2h de trajet. Pour un long trajet, je préfère encore le maintien des sièges des Giruno CFF en 1ère et le siège des Euroduplex (non Océane) reste une référence.<br /> <br /> - Quand on est assis en vis-à-vis avec quelqu’un, si on déploie le repose-jambes, on touche les pieds de son voisin d’en face.<br /> <br /> - Etre assis au niveau d’un trumeau, à ce niveau de prestations, disons que c’est un peu raté.<br /> <br /> - Le personnel est assez peu présent, notamment les contrôleurs/chefs de bord. S’il y a du grabuge dans le train (on a eu droit à un passager « turbulent »), personne n’est là pour intervenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Après, à voir si la SNCF va arriver avec un produit OUIGO à la française (au confort précaire) ou à l’espagnole (confort d’un Euroduplex classique)…
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K
Au même temps quelques kilomètres plus à l'est : Trenitalia est en train de fixer la coopération avec DB et ÖBB sur la ligne du Brenner. Les EC de la coopération DB/ÖBB Munich - Verone (-Venise/Bologne/Rimini) seront renforcés par deux Frecce italien, un qui fait Milan - Munich et un qui fait Rome - Munich avec option de prolongation vers Berlin. Les trains seront entièrement intégrées dans les systèmes tarifaires de ces trois chemins de fer étatiques.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc, au lieue de se bagarrer comme les petites enfants, il faut commencer de réfléchir comment organiser ensemble les trajets internationales entre la France, l'Italie et la Suisse, dont le triangle Paris - Lyon - Turin - Milan - Lausanne - Paris.
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J
C'est justement parce que les autres compagnies ont des fréquences plus fortes que seul un positionnement plutôt orienté sur les voyageurs moins sensibles à l'horaire (et donc à plus bas coût) peut réussir. Comme en Espagne.
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K
La SNCF en mission suicide...
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A
Imaginons un instant un tel engouement sur nos LGV françaises.<br /> <br /> Regardez le nombre impressionnant de relations entre les villes italiennes grâce à l'arrivée d'Italo et bientôt Ouigo.<br /> <br /> Et certains sont encore contre l'arrivée de la concurrence en France.<br /> <br /> Ca ajoute des relations. C'est bénéfique pour le client. J'achète !
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