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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
22 février 2022

Et finalement, GPSO boucle son financement

Assurément, du coté de Toulouse, on doit avoir le sourire, car grâce à une dernière rallonge de la Région Nouvelle Aquitaine, le plan de financement de l'ensemble du projet GPSO est désormais financé... sous réserve évidemment que certaines collectivités ne se désistent pas au dernier moment. Néanmoins, même l'agglomération de Dax a financement accepté de mettre au pot commun. Ainsi, les 40% des 14,3 MM€ à la charge des collectivités locales sont désormais réunis. L'Etat s'est engagé pour 40% et espère la prise en charge des 20% restants par les budgets communautaires européens, en mettant en avant la contribution à l'amélioration de la liaison France - Espagne.

Il faut maintenant stabiliser les modalités de jonction au réseau existant aux abords de Bordeaux et de Toulouse dans l'optique de réaliser le RER de Bordeaux et le RER de Toulouse, pour permettre une desserte omnibus au quart d'heure. Autre élément également à prendre en considération, le schéma de desserte, qui sera la pierre angulaire de l'efficacité du projet, notamment dans une stratégie volontariste de report modal, non seulement sur les liaisons nord-sud mais aussi sur la transversale Bordeaux - Marseille, dont la conversion à la grande vitesse ne fait donc plus guère de doute désormais. Il faut espérer échapper au feuilleton connu sur SEA, entre promesses de dessertes et confirmation de financement des collectivités locales.

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Commentaires
J
Ces 2 lignes ne seront jamais rentables ni même à l'èquilibre ,il n'y a qu'à regarder d'autres lignes LGV.On est encore face à une lubie de politiques qui veulent leur tgv car comme dit plus haut cela fait toujours bien d'inaugurer et de couper des rubans.Certes il faut une politique d'aménagement du territoire mais pas en faisant n'importe quoi.Bon après avoir trouvé les financements attendons de voir le temps de la réalisation de cette ligne car il va y avoir des recours je n'en doute pas qui vont retarder le début des travaux.
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A
La section Dax-Espagne semble nécessaire mais pour le reste...et on peut pas dire que ça se bouscule sur les lignes classiques dans ce coin là...
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S
Parti comme c'est parti, pas sûr qu' E.Macron, s'il sort vainqueur la troisième semaine d'Avril, puisse inaugurer cet ouvrage avant la fin de son second quinquennat...
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A
Bonsoir,<br /> <br /> Désolé de cette question mais je suis un peu confus : est-ce la branche Toulouse qui a bouclé son financement ou l’ensemble du GPSO (hors section franco-espagnole) ?
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O
En 2007, Sncf, Vaires Beaudrecourt 300 kms, 5 milliards d'€.<br /> <br /> En 2017, Vinci, Tours Bordeaux, 300 kms, quasiment 9 milliards d'€. Vive le privé !!<br /> <br /> En 2030 (?), Vinci (bis?), Gpso, 330 kms, 14 milliards d'€ et les travaux n'ont pas commencer! Avec le privé, on sait faire des économies ! Comme disait Coluche :"Tant qu'il y a des c... pour acheter !"<br /> <br /> Vu le prix des sillons que ça va donner, il n'y aura pas d'amélioration de l'offre (en quantité), voir une baisse.
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A
La branche Toulouse est justifiée à elle-seule par le trafic TGV, qui sera par ordre de priorité (1) Paris-Toulouse, (2) Bordeaux-Marseille et (3) quelques autres liaisons, on peut espérer des Bordeaux-Lyon, Bordeaux-Barcelone, Toulouse-Lille/Strasbourg, et pourquoi pas Toulouse-Rennes/Nantes.<br /> <br /> <br /> <br /> La branche Dax pose elle toujours problème, car le trafic Paris-Pyrénées Atlantiques en TGV est insuffisant pour justifier à lui seul l'existence de la LGV. Et les quelques trains Toulouse-Pays Basque ne changeront rien. Pour que la ligne nouvelle soit viable, il faut a minima transférer tout le trafic régional Bordeaux-Dax-Pyrénées Atlantiques via cette LGV (Ne subsisteraient entre Facture et Dax que des TER omnibus). Donc que la région Nouvelle-Aquitaine acquiert du matériel TER grande vitesse et l'utilise sur les missions Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Pau. Matériel qui n'existe pas encore et qui ne pourra pas être le TGV M trop lourd, trop coûteux et de fait inadapté pour des liaisons régionales. Casse-tête en perspective également en ce qui concerne les péages, car si faire circuler les TER Bordeaux-Pau par la LGV coûte deux fois plus cher à la région que par la ligne classique, ça ne va pas le faire.<br /> <br /> <br /> <br /> J'aurais aussi bien suggéré de rendre le tronc commun et le branche Dax mixte avec du fret, de sorte à mettre le triage de Villenave d'Ornon sur la radiale Bordeaux-Espagne, mais ça a l'air trop compliqué pour nos stratèges de Réseau.
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R
Un grand gâchis d'argent comme on sait les faire en France pour satisfaire les égos de barons locaux.<br /> <br /> <br /> <br /> Et nous TGV-iser au passage le Bordeaux - Marseille, on aura tout gagné...
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S
Sur le site http://www.gpso.fr/grands_projets_sud_ouest.html, qui n'a pas l'air tout jeune, il est question d'une ligne mixte au sud de Dax jusqu'à la frontière (voire plus ?), je suppose que cette section n'est pas incluse dans le plan de financement ?<br /> <br /> <br /> <br /> Le triangle permettant de connecter la branche Toulouse à la branche Espagne (pour faire des liaisons Toulouse - Pays basque voire Toulouse - Madrid) sera-t-il réalisé ?<br /> <br /> <br /> <br /> Les gares et "haltes régionales" sont-elles toujours à l'ordre du jour ? La gare de Mont-de-Marsan a l'air de ne pas se trouver au croisement avec la ligne venant de Morcenx. Comme d'habitude, il semble qu'on les prévoit encore sans correspondance avec le réseau ferré régional...
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Y
S’engager sur 15Md€ (hors surcoûts) sans même savoir ce qu’on veut y faire rouler c’est quand même costaud. Comme régulièrement répété sur ce site, et contrairement au pragmatisme Suisse et allemand, on réfléchit d’abord à l’infrastructure d’abord (de préférence quelque chose qui peut s’inaugurer en grandes pompes), au service ensuite.
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