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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
30 novembre 2021

GPSO : Bordeaux Métropole financera

Suite du feuilleton des Grands Projets du Sud-Ouest : la Métropole de Bordeaux a voté le 25 novembre le principe d'une participation au projet à hauteur de 354 M€, à l'issue de 3h30 de débats et d'une alliance de circonstance malmenant la majorité communautaire : une partie de la majorité, emmenée par le président socialiste de la Métropole, a été rejointe par l'opposition de droite. Résultat : 68 pour, 38 contre et 2 abstentions.

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Commentaires
R
Je suis très favorable à la LGV Bordeaux Toulouse et au GPSO, donc cette nouvelle me réjouit. <br /> <br /> <br /> <br /> Selon moi, le seul point gênant de ce dossier, c'est la gare d'Agen TGV. Celle de Montauban TGV n'est pas gênante car interconnecté à une ligne TER fortement cadencée, et de surcroit elle permet à la LGV de shunter le détour que fait la ligne existante pour desservir Montauban. <br /> <br /> Mais Agen TGV ne sera pas sur une ligne TER, il y aura juste une virgule TER, donc ça ne permettra pas beaucoup de fréquence, elle ne pourra pas être desservie par les TER entre Bordeaux et Agen (par exemple quelqu'un qui voudrait faire Marmande Marseille devra changer à Agen centre puis Agen TGV, c'est assez rédhibitoire). Mais seulement par d'hypothétique prolongement de TER Périgueux Agen, ou Auch Agen si la ligne réouvrait. Eventuellement par des Montauban Agen mais alors cela les empêche de poursuivre vers Bordeaux.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans ce secteur, ce qui me semblerait le plus optimal serait de... ne rien faire : c'est à dire raccorder la LGV à la ligne existante en amont et en aval d'Agen, et ne faire ni contournement LGV d'Agen, ni gare nouvelle. Tous les TGV passeraient par la gare d'Agen centre, qu'ils s'y arrêtent ou non. La perte de temps me parait assez faible, au regard des avantages d'intermodalité que cela permettrait. Il y aurait une économie de cout substantiel. Il y aurait un maillage pour gérer les situations compliquées.<br /> <br /> Et sachant que cette LGV on parle de 2 sillons par heure (Paris Toulouse et Bordeaux Marseille), donc rien d'insurmontable pour la ligne classique... qui surmonte déja ce trafic aujourd'hui sur toute sa longueur ! (et n'est même pas en BAL partout, ne parlons même pas d'ERTMS 2 ou 3)<br /> <br /> Avec une LGV de chaque coté, seul un petit bout de la ligne existante supporterait les 2 sillons rapides supplémentaires, sur une section sans autre gare intermédiaire, donc c'est parfaitement absorbable
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T
Chaque camp devrait assumer les contraintes de son analyse :<br /> <br /> <br /> <br /> Les anti LVG doivent admettre qu’avec les infrastructures actuelles, insérer des trains type RER dans les banlieues de Toulouse ou Bordeaux obligera à ralentir les TGV ou intercité. Ce qui risque de nuire à l’attractivité et à la rentabilité de ces derniers. Sinon on reste sur un statu quo en renonçant au RER.<br /> <br /> <br /> <br /> Les pro LGV devraient reconnaitre que les financements à la fois des LGV Bordeaux/Toulouse/Dax et des RER sur lignes classiques ne sont pas du tout bouclés pour le moment. Si on construit ces LGV (ou seulement la LGV Bordeaux-Toulouse) et en parallèle on ne prévoit pas de budget pour les RER ou TER, on se retrouvera avec deux belles infrastructures sous utilisées (LGV et lignes classiques). Si on veut vraiment développer l’usage du train pour les longues comme les courtes distantes, il va falloir beaucoup plus de moyens et de budget.
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B
Pourtant, dans l' autre article sur le GSPO (23 ou 24/11), Rédaction Trup avait tout expliqué sur la nécessité de faire la LGV, et ses conséquences BÉNÉFIQUE pour le RER Bordelais, la future ligne Saint Yrié - Langon étant concerné sur cette section.
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A
Excellente nouvelle ! 68 contre 38, cela montre un cinglant désaveu pour les anti-tout emmenés par Hurmic.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc la société de financement a perdu les 170 à 281M€ du département de la Gironde, mais a sécurisé 354M€ avec la métropole, c'est déjà ça. De toute façon, le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine doit apporter 800 millions. Ce qui m'inquiète un peu, c'est que le montant à financer par les collectivités locales de Nouvelle-Aquitaine est de 2,6 milliards. Hors pour l'instant, environ 1,3 à 1,5 ont été effectivement sécurisés. Il y a donc un trou d'un peu plus d'un milliard qu'il faudra encore trouver quelque part.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui est bien, c'est que pour l'instant la société de projet cherche à boucler un package : LGV Bordeaux-Toulouse+AFSB+AFNT. C'est le plus pertinent. La branche vers Dax n'est pas dans le tour de table (d'ici là, il y aura le temps d'en rediscuter).
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A
Hmmm, pas d'accord avec vous pour 2 raisons:<br /> <br /> -sur le fond, c'est toujours pareil, les collectivités locales ont largement de quoi faire à financer le développement et l'exploitation de leurs réseaux propres, ce ne devrait pas être leur fardeau de financer le réseau structurant national<br /> <br /> -sur la forme, il y a des "contreparties" qui puent le donnant-donnant politique , en premier lieu le retour des maires de droite à la métropole et concrètement l'appui pour le tram à Gradignan par exemple. Un argument bien plus électoraliste ("la dernière commune de pus de XXX hab non relié par le tram") que rationnel (fréquentation? bilan socio-économique? Impact sur ligne B existante?). <br /> <br /> <br /> <br /> Par contre la bonne nouvelle, c'est que financement de ce tram doit être aisé si on peut se permettre de refourguer 354M€ (voir beaucoup plus, car la délibération semble floue sur le montant maximum) dans un projet hors des compétences de la métropole
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B
Vous m' avez devancé . Oui, une claque pour Humic.
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B
En voilà une bonne nouvelle !
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