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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
25 mai 2021

TET : le rapport de l'Etat dévoilé mais en partie censuré

Etrange comportement que celui de ce gouvernement, qui rechigne à transmettre au Parlement les rapports que celui-ci lui commande sur certains sujets. Mobilettre a décidé de publier il y a quelques jours l’intégralité de l’étude sur le développement des Trains d’Equilibre du Territoire dont le principe était acté dans le vote de la Loi d’Orientation sur les Mobilités. Piqué au vif, le ministère des Transports a mis en ligne une version, expurgée de 31 pages sur 146. La version publiée a été censurée sur l'évaluation des charges et recettes, l'évolution du trafic, les besoins en matériel roulant, leur gestion avec une société de louage.

Le document, en dépit de sa consistance, n'est cependant pas une réponse au schéma directeur des services nationaux de voyageurs, promis dans la réforme ferroviaire de 2014...

Ce rapport comprend 2 parties, l’une pour les dessertes de jour, l’autre pour les trains de nuit.

Trains de jour 

transportrail vous a déjà proposé son analyse, que nous avons complété des éléments nouveaux fournis par ce rapport. En résumé :

tableau-TET-diurnes-2021

On remarque l’absence de décision sur le matériel sur Bordeaux – Nice, rejoignant les interrogations déjà développées et confirme l’intérêt finalement à équiper cette liaison en matériel apte aux LGV, surtout avec la confirmation de la LGV Bordeaux – Toulouse par l’Etat : par ricochet, ces trains pourraient emprunter la LGV Méditerranée et desservir le duo Avignon – Aix en Provence. Dans ce cas, il y aurait plutôt besoin de renforcer l’offre TGV Lyon – Toulouse, mais elle est aux risques et périls de la SNCF. Mais Bordeaux – Nice sortirait-elle de la convention TET en passant au TGV ? L’hypothèse d’une contractualisation des liaisons à grande vitesse intersecteurs semble quand même devoir s’inviter à court terme dans les débats.

D’autres liaisons ont été étudiées mais non retenues : 3 allers-retours Orléans – Lyon, 3 allers-retours Marseille – Perpignan, ainsi que des axes Lille – Lyon via Reims et Dijon, Bordeaux – Lyon et Strasbourg – Lyon. Les arguments employés sont parfois étonnants : on voit mal le rapport entre l’existence d’une offre TGV et la non-compétitivité par rapport au transport aérien d’une telle liaison, ces modes étant hors concours pour des trajets type Douai – Dijon ou Lyon – Reims. Mais puisque le rapport en arrive à réinventer des parcours qui existaient et que l’Etat a transféré à la hussarde aux Régions, tout est possible…

Sans surprise, le rapport propose donc de nouvelles liaisons à faible nombre de circulations et qui, pour la plupart, risquent de se télescoper avec les dessertes régionales existantes voire des TGV. C’est dommage et cela ne concourt pas à la lisibilité des offres.

Et en parallèle, on rappellera le projet Oslo de la SNCF, qui, aux dernières nouvelles, se limiterait à 2 relations vers Bordeaux et Lyon, en open-access (mais avec du matériel amorti et dont les coûts fixes sont payés soit par l'Etat soit par les Régions).

Trains de nuit 

Les trains de nuit ont eu droit à une médiatisation exceptionnelle à la faveur de l'inauguration du retour de la liaison Paris - Nice, avec le Premier Ministre jouant au chef de train devant les journalistes (avant de repartir aussitôt en Falcon pour Paris). Beau moment d'hypocrisie collective puisque parmi ceux qui louent les mérites de ces trains se trouvent ceux qui les ont conspués il y a quelques années.

L’étude s'appuie sur des corridors formant des troncs communs à plusieurs dessertes. On y retrouve des classiques, mais on note aussi quelques nouveautés, tant sur des parcours que sur l’organisation de l’offre.

Tableau-TET-nuit-Etat-2021

Tableau-TET-internationaux-nuit-Etat-2021

On retient donc les éléments suivants :

  • Paris – Nice est traditionnellement couplé en hiver au Paris – Briançon, qui rouleraient de façon indépendante en été de sorte à maximiser la capacité vers la Côte d’Azur
  • La restauration d’une liaison Paris – Savoie, assurée en hiver de façon indépendante vers Saint Gervais et Bourg Saint Maurice, et en été uniquement vers cette dernière, couplée à la tranche Briançon qui ne serait plus associée à la liaison vers Nice ;
  • L’ajout au Paris – Toulouse / Albi d’une tranche vers Clermont-Ferrand via Aurillac pour la desserte du Cantal et de la station du Lioran : en revanche, l’argument des correspondances vers Béziers (à Neussargues) et Nîmes (à Arvant) ne semble guère convaincant (encore faudrait-il qu’il y en ait) ;
  • Une seconde liaison Paris – Toulouse via étrangement via Bordeaux (pour des correspondances avec Quimper – Genève à Saint Pierre des Corps), avec une surprenante tranche pour Marseille (afin d’assurer le premier Toulouse - Marseille et le dernier Marseille – Toulouse en places assises), une tranche Latour de Carol et alternativement une tranche Bayonne (en hiver) ou Cerbère (en été) ;
  • Une desserte hors hiver entre Paris et Dax via Bordeaux, bitranche Tarbes / San Sebastian
  • Au départ de la Bretagne, le schéma retenu s’appuie d’abord sur un surprenant aller-retour diurne Quimper – Paris via Nantes et Les Aubrais, sur lequel se greffe une tranche pour Lyon et Genève de taille variable selon les saisons, et, en hiver, une tranche pour Bourg Saint Maurice. Sur ce train se grefferaient des voitures venant de Bruxelles pour rejoindre les stations de Tarentaise ;
  • Un Bordeaux – Nice avec tranche pour Lyon et Genève ;
  • A l’international, on retrouve au départ de Paris des relations pour Barcelone, Madrid, Rome, mais aussi potentiellement Milan (selon le devenir de Thello), Berlin, Vienne et Malmö.

Des investissements sur le matériel et un modèle économique à préciser

Au total, les trains de nuit de ce rapport nécessiteraient 600 voitures dont 345 pour le service intérieur, aptes à 200 km/h (voire 230 km/h pour le service international), se répartissant en 183 voitures en places assises, 156 voitures-lits, 239 voitures-couchettes et – surprise ! – 16 restaurants ! Il faudrait aussi 60 locomotives dont 50 électriques (incluant 18 aptes au service international) et 10 capables de rouler hors caténaires, ce qui pourrait être un bon terrain pour des locomotives bimodes. Au total, 1,5 MM€ d’investissements sur le matériel roulant, mais il faudra aussi investir pour assurer l’avenir de certaines infrastructures dont la pérennité et les performances ne sont pas assurées faute de renouvellement.

L’Etat envisage la création d’une société de louage (ROSCO) pour ces matériels qui, dans le cadre d’un montage en délégation de service public ou en franchise, ne pourrait appartenir à un opérateur comme c’est le cas actuellement. L’hypothèse de distinguer les relations selon leur taux de rentabilité est évoquée, mais il semble que l’Etat s’oriente, au moins sur le service intérieur vers un système avec contribution publique. On entend déjà Bercy grincer des dents... En revanche, ce schéma éviterait à un opérateur de jouer sa propre partition en réutilisant le matériel destiné à des dessertes conventionnées pour assurer des services en open-access...

En effet, l’étude de l’Etat montre que les trains de nuit peuvent être viables, hors amortissement du matériel roulant. Le schéma proposé multiple l’offre par 10 par rapport à la situation 2021 mais dépasse le petit équilibre (+46 M€) : l’amortissement des investissements rend le bilan légèrement négatif (-28 M€), mais sans dégrader le résultat par rapport à l’année 2019. Mais ce point a été supprimé dans la version publiée, à la demande du ministère de l'Economie selon Mobilettre : Bercy qui censure des chiffres qui ne lui plaisent pas, c'est cocasse. Il ne faudrait surtout pas montrer que tout ce qui a été fait par le passé était une erreur.

Quant aux trains de jour, le schéma proposé par l’Etat couvre lui aussi le petit équilibre (+7,8 M€) mais présente un déficit de 20 M€ amortissement du capital inclus.

Evidemment, vous pouvez prolonger ce sujet avec notre grande série sur les liaisons classiques interrégionales...

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Commentaires
R
Concernant l’offre de jour, le projet est on ne peut plus modeste. 3 liaisons sont concernées, parcourues par 2 ou 3 AR par jour. Pas de quoi faire basculer les automobilistes vers le train. La mise en place de dessertes nationales, au long cours, sur ligne classique est un bon levier pour la transition énergétique, sous réserve qu’elle se traduise par :<br /> <br /> - Un plus grand nombre de lignes : une quinzaine permettrait de couvrir la quasi-totalité du territoire, en sortant parfois des sentiers battus, en allant au-delà de ce qui existait avant l’ère TGV (à ce titre, Lille – Nantes via Rouen est une bonne idée, permettant à cette dernière ainsi qu’à Amiens d’ouvrir de nouveaux horizons)<br /> <br /> - Une fréquence bien plus conséquente, toutes les 2 heures, voire plus (pour la transversale Sud par exemple)<br /> <br /> - Une politique d’arrêts, permettant de desservir les villes moyennes (Toul, Chalon, Villefranche par exemple pour le Metz – Grenoble, ou encore Carcassonne, Béziers, Sète sur la transversale Sud, …) <br /> <br /> Sous réserve également de bonnes connections avec les dessertes TGV et TER, la multiplication des correspondances entrainera une amélioration de la mobilité ferroviaire et la constitution d’une véritable alternative à l’utilisation de la voiture.<br /> <br /> L’amélioration de l’offre de nuit est plus substantielle. Il faut dire que l’on part de rien, ou presque ! C’est un projet fortement centré sur Paris puisque, en domestique, seules 2 lignes sur 8 ignorent Paris, alors qu’en trafic international, il n’y en a aucune.<br /> <br /> De même, curieusement, le Nord ne bénéficie d’aucune desserte, alors que l’on aurait pu imaginer 2 « bi-tranches » au départ de la métropole lilloise pour Toulouse et le pays basque, d’une part, se coupant à Bordeaux, pour Nice et Perpignan, d’autre part, se scindant à Avignon (rappelons qu’il faut entre 7 et 8 heures en TGV pour rallier Toulouse et Nice depuis le Nord).<br /> <br /> On ne relève pas non plus de liaison entre l’Est et la façade Atlantique, à l’exception d’un Metz – Bordeaux au parcours bien sinueux. Un Strasbourg/Metz – Bordeaux/Rennes via Nantes dissocié à Tours ne serait-il pas plus pertinent ? <br /> <br /> Enfin, on aurait pu imaginer également des liaisons entre la côte basque et les Pyrénées vers Lyon et Genève (sous la forme d’un quadri-tranches Bordeaux/Hendaye – Genève/Nice), et entre la Bretagne et Nantes vers la Provence et la Côte d’Azur (Quimper/Rennes – Marseille ou Rennes/Nantes – Nice), relations qui existaient il n’y a pas si longtemps encore. <br /> <br /> Quand aux relations internationales, il manque en effet quelques maillons connectant les grandes métropoles françaises à leurs consœurs européennes (de Lyon vers Vienne, Berlin, Rome, Madrid, ou encore Marseille vers Amsterdam, Toulouse vers Turin/Milan, …). Si les besoins sont beaucoup plus faibles, quelques voitures directes associées à des relations plus conséquentes feraient l’affaire (Lyon – Vienne/Berlin à jumeler avec les rames Paris – Vienne/Berlin par exemple, …) <br /> <br /> Si on peut se féliciter qu’un tel rapport, malgré ses insuffisances, et les critiques énoncées ci avant, démontre la pertinence du chemin de fer pour apporter, en termes de mobilité, une réponse aux défis environnementaux et climatiques de notre société, (les rapports Duron et Spinetta étaient beaucoup moins positifs pour ne citer que ceux-là) il reste à mettre en œuvre ces 1ères propositions, en espérant qu’elles en appelleront d’autres, car les besoins existent. Reste à savoir si l’état est prêt à y consacrer les moyens nécessaires.
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S
Il manque la diagonale bretagne mediterranée. <br /> <br /> Pourquoi ne pas prolonger à rennes (mais au moins nantes) le nice bordeaux ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ou alors que le curieux quimper paris qui achemine des voitures pour des tranches « alpines », en achemine d’autres à raccorder au paris/toulouse-Montpellier-marseille <br /> <br /> <br /> <br /> Autre possibili, qu’il y ait 2 « diagonales est ouest » en croix quimper (lyon) nice et bordeaux (avignon) geneve, avec des voitures quimper geneve, qui dormirait à lyon, entre le passage du quimper nice, puis du bordeaux geneve. <br /> <br /> Et idem pour des voitures bordeaux nice, qui dormiraient à Avignon ou Arles
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D
Dans la discussion, on mélange et souvent on oppose liaisons TGV et TET.<br /> <br /> Bien entendu un TET n'assurera jamais aussi vite une liaison de bout en bout qu'un TGV (lorsqu'il y a une liaison en TGV à peu près directe).<br /> <br /> Mais si l'on veut faire le trajet complet Nancy-Lyon, il est nettement plus rapide de prendre les TER (avec correspondance) que l'unique TGV actuel (direct, mais avec un détour par la ligne Rhin-Rhône).<br /> <br /> Bien que cela soit moins vrai pour Metz, un TET Metz-Lyon-(Grenoble) est donc parfaitement pertinent.<br /> <br /> De plus il facilitera les trajets entre villes situées de part et d'autre de Dijon.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut bien garder à l'esprit la vocation de ces TET de jour : assurer un desserte plus fine et plus variée que les TGV sur des parcours un peu plus longs que les TER. Ils seraient avant tout complémentaires au TGV bien plus qu'en concurrence avec lui.
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T
Ce gouvernement n'est pas très démocratique, mais ce n'est pas une nouveauté.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est effectivement scandaleux de refuser de faire des Lyon-Strasbourg, surtout après la suppression du TGV du Revermont.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Lyon-Orléans, en toute logique, il faudrait mettre les moyens pour cadencer Lyon-Tours(-Nantes) et créer un nœud complet de correspondance à Vierzon.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour le prolongement de Grenoble, ce n'est pas forcément acté.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Marseille-Perpignan/Lyon-Toulouse, intéressant dans la mesure où cela vient compléter le cadencement actuel en trains grandes lignes. C'est peut-être la meilleure nouvelle de ce rapport. Même si mieux vaudrait probablement renforcer Marseille-Perpignan en TET à ce petit jeu-là et, si on veut améliorer l'offre sur Lyon-Toulouse, la renforcer en TGV, ce qui permet d'améliorer au passage le cadencement sur Lyon-Rousillon.<br /> <br /> <br /> <br /> Ah j'oubliais, évidemment : sans tarification intégrée, tout ça tombe un peu à l'eau :)
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D
A la lecture de certains détails, on peut se poser des questions sur le sérieux de ce rapport.<br /> <br /> Par exemple: par quel miracle l'introduction de "confort 200" alias ALMD va-t-elle permettre de gagner 5 min entre Metz et Nancy, tout en s'insérant dans la trame TER et en desservant, comme indiqué, Pont-à-Mousson et Pagny-sur -Moselle ?<br /> <br /> Sachant de plus que la vitesse maximale de 200 km/h ne peut être mise à profit sur ce tronçon, ni d'ailleurs sur l'ensemble du trajet Metz-Grenoble.
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K
"Au total, les trains de nuit de ce rapport nécessiteraient 600 voitures dont 345 pour le service intérieur, ..."<br /> <br /> <br /> <br /> si je comprends bien ce tableau le besoin pour les relations domestiques seront<br /> <br /> <br /> <br /> 216 voitures en saison hors point<br /> <br /> 246 voitures en été<br /> <br /> 254 voitures en hiver<br /> <br /> <br /> <br /> plus 182 pour les relations internationales, fait en total un maximum de 436 voitures (en hiver).
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J
Un oubli de taille : le couloir Nantes-La Rochelle-Bordeaux aussi bien en train de jour qu'en train de nuit.<br /> <br /> Au delà des 4 liaisons quotidiennes Nantes-LR-Bordeaux en IC prévues en 2022, on pouvait imaginer des Bordeaux-Rennes/Quimper en train de jour et des Nantes/Bretagne Sud - La Rochelle - Bordeaux - Méditérannée/Madrid/Espagne-Ouest en train de nuit. <br /> <br /> Compte-tenu des évolutions démographiques de la façade atlantique et du nombre de métropoles et de territoires à desservir, c'est une omission incompréhensible qui risque de se payer cher politiquement.
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A
@olivier certes le Triangle Cambrai-Epinal-Dijon n'est pas peuplé mais la question c'est pourquoi certaines régions tout autant dépeuplées mériterait-elles plus un train de nuit que les 3 millions d'habitants de la conurbations Lilloise ? Et même bien plus si on prend en compte la région bruxelloise toute proche et la Flandre...un iC de nuit Bruxelles-Lille sud-est pourrait tout à fait desservir en plus Reims en fin de soirée également ! Quimper-Lyon je veux bien mais je demande à voir le potentiel hors saison estivale au delà de Nantes vers Quimper...quand a l'artère nord il y'a du potentiel pour un retour du Lille-Metz- Strasbourg de jour ( voir même avec amorce à Dunkerque ou Bruxelles) a l'inverse de la liaison pour Nantes qui n'a franchement aucun intérêt pour un habitant du nord...
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T
Bonjour,<br /> <br /> La mise en place des trois allers retours IC Metz - Lyon est une bonne chose. Elle permettrait d’envisager de spécialiser les tgv Lorraine - Sud-Est à Lyon et au delà en faisant des Lux - Metz - Lyon - Marseille via Marne la Vallée-Chessy.
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P
Si on parle des trains de neige au départ de la Bretagne, uniquement au départ de Quimper, La Bretagne Sud représente un bassin de population de 1,1 Millions d'habitants (en incluant Nantes : 650 000 habitants), la Bretagne Nord 1,3 millions d'habitants (et 1,4 millions si on inclus Laval). Pourquoi ignorer la côte Nord ? Pourquoi ne pas revenir à la situation antérieure à 2007: 2 rames distinctes pendant les vacances scolaires et fusion des rames hors périodes vacances scolaires?
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L
Effarant comment l'Etat essaie de réinventer la roue...
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O
L'offre envisagée acte d'une part le profond déclin économique et démographique d'un triangle Cambrai - Epinal - Dijon, et d'autre part dénote l'influence économique, démographique, et politique grandissante de la moitié sud-ouest du pays. Il ne s'agit pas d'aménagement du territoire, mais d'accompagnement de ces changements.
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A
Apparemment les conurbations Lille/Bassin Minier et la Belgique dans sa partie occidentale ne sont pas assez peuplées ni pourvoyeur de déplacement touristiques et professionnels pour mériter au moins un petit Bruxelles-Lille-Marseille voir Barcelone de nuit...... l'artère nord-est à été rayé de la carte dirait-on aussi..? Au lieu de ça on va avoir un Lille-Nantes alors personne ne va jamais mettre un pied à Cean ou au Mans... drôle de logique !
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C
La palme revient à la liaison Lille-Lyon, qu'ils proposent de faire passer par Troyes avant de conclure "de toute façon, l'infrastructure n'existe pas sur ce trajet"
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P
Les relations de jour, hors Metz Grenoble et Bordeaux Nice, ne semblent pas d'une pertinence folle.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Lyon Toulouse une offre à 4-5 A/R TGV semble intéressante, aujourd'hui la desserte est réduite à seulement 3 A/R avec une politique d'arrêt hétérogène.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, pour les trains de nuit intérieurs, pourquoi ne pas utiliser les 36000 qui passent en opmv chez Alstom mais restent GBE ?
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J
D'une manière générale, la stratégie semble être de maximiser la longueur du train sur chaque parcours, d'où les tranches un peu bizarres comme le Quimper-Paris.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand au successeur du "quadritranche", vu la longueur du parcours jusqu'à Bordeaux et Barcelone ainsi que le parcours alambiqué (via Metz-Nancy-Strasbourg), il risque de ne pas partir beaucoup plus tard que le dernier TGV pour Marseille ou Montpellier...
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