Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
26 février 2021

Il y a 40 ans, le premier record du TGV

Joyeux anniversaire : il y a 40 ans, le 26 février 1981, la rame TGV PSE n°16 bat le record du monde de vitesse sur rails de mars 1955 en atteignant 380 km/h entre Saulieu et Avallon. Elle se payait le luxe de faire l'ouverture des journaux de 20 heures sur TF1 et Antenne 2, dans une actualité pourtant chargée, notamment après la tentative de putsch militaire en Espagne.

Pour le grand public, le TGV passait véritablement de l'objet de recherche à quelque chose de bien plus réel, d'autant que certaines rames avaient commencé à circuler sur des rapides entre Paris et Lyon pour tester à 160 km/h les réactions des voyageurs habitués aux voitures TEE Mistral 69 et aux Corail alors toutes récentes. L'inauguration eut lieu le 22 septembre suivant.

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> De mémoire, le record a été battu dans le Tonnerrois, et non dans le Morvan. A voir dans quel sens de circulation, le sens pair étant plus propice pour prendre de l'élan!
Répondre
D
Je ne sais pas si la photo existe sur internet mais je conseille aux esprits chagrins d'aller rechercher la photo de la voie après les précédents records de vitesse dans les Landes... Ce n'était pas beau à voir. On apprécie d'autant plus la prouesse du record de 1981, car hormis la modification de la tension de la caténaire, rien n'a dû être refait sur la voie après la course du record. La prouesse de la SNCF ce n'est pas seulement d'avoir réalisé ce record mais aussi d'avoir réussi à faire une exploitation commerciale à grande vitesse absolument en avance sur son temps. <br /> <br /> Aujourd'hui les défis à relever ne sont peut-être plus sur la vitesse à longue distance, mais sur la mise en place de solutions pour gagner du temps sur les trains sur les lignes de desserte fine du territoire : <br /> <br /> -gains économiques sur les RVB (en pleine voie mais également sur les aiguilles d'entrée de gare qui restent trop nombreuses à être limitées à 30km/h) afin de pouvoir se payer des relèvements de vitesse partout où c'est possible, et si possible sans en prendre pour une à deux années de travaux à chaque fois,<br /> <br /> -améliorer l'efficacité de la signalisation, <br /> <br /> -gagner du temps sur les manœuvres de rames fret...<br /> <br /> -réussir la sortie du diesel avec des technologies fiables et d'un coût acceptable...<br /> <br /> ça fait beaucoup de défis à relever (et je dois en oublier) et c'est peut-être presque plus simple de faire rouler un TGV à 574.8km/h...
Répondre
T
Pour répondre à la question"que se serait il passer pour le réseau sans le TGV?"<br /> <br /> Au vu de ce qui s'est passé entre 1930 et 1970 on a la réponse je pense<br /> <br /> -suppression de l'intégralité des réseaux de tramways<br /> <br /> -suppression de 20000 km de lignes ferroviaires<br /> <br /> <br /> <br /> Clairement les etites du pays n'étaient pas pro rail et ne voyaient les systèmes ferrés que comme une source de dépenses publiques à réduire<br /> <br /> L'avenir était à l'avion pour la longue distance et la voiture ou l'autocar/autobus pour la courte distance<br /> <br /> <br /> <br /> Le TGV est apparu comme une réponse l'avion mais le reste a continué à décliner du moins jusqu'au sursaut de la régionalisation en 1997
Répondre
R
Virgule quatre, SVP ! :)<br /> <br /> Cela achevait aussi une ère de 26 ans sans record de vitesse ferroviaire, ce qui à l'époque m'apparaissait remonter à des temps antiques; la SNCF montrait aussi son meilleur savoir-faire; tout cela était délectable... Aujourd'hui nous voilà déjà à plus de la moitié de cette durée - je pense qu'on ne reverra pas de sitôt un record - et le ferroviaire français est dans l'état qu'on sait... Grrr !
Répondre
T
Faut reconnaître que c’est le grand succès de la sncf tant sur le domaine de la performance technique que de la sécurité<br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement cela est un peu l’arbre qui cache la forêt lorsqu’on regarde le bilan sur le fret le maillage du réseau ou la diversification du groupe<br /> <br /> <br /> <br /> Mais c’est un beau succes
Répondre
Publicité