Après la comparaison entre l'AGC et le Régiolis, voici le prolongement naturel de cette analyse comparée des matériels régionaux avec les rames à 2 niveaux, entre le TER2Nng et le Régio2N, ce dernier pris en version régionale classique à 4 places de front.
La conception de trains à grande capacité sur une longueur contrainte, avec une exigence d'accessibilité maximale, aboutit à des configurations assez alambiquées, dans les deux cas : c'est en partie inhérent à la formule à 2 niveaux, mais le gabarit français moins généreux aboutit à 4 niveaux de plancher (accès, salle basse, salle haute, intercirculation) quand les trains des pays à gabarit plus conséquent n'en ont que 3 (salle basse, salle haute et intercirculation).
Bref, l'exercice de style n'est pas simple et il apparaît au final assez difficile de départager franchement les deux modèles, même si le A lire également, nos impressions de voyage comparées avec le Régio2N. présente un avantage sur la largeur de caisse, tandis que le TER2Nng a pour lui une nervosité supérieure...
Evidemment, on attend avec impatience de pouvoir emprunter l'Omneo Premium vers la Normandie... mais il va vraiment falloir être patient...
Je lis toujours avec intérêt vos articles et vos dossiers.
Une petite critique : dans le dossier j’ai rencontré pour la première fois un « gabarit conséquent ». Proust ironisait sur cet emploi erroné du mot, mais compte tenu de son emploi … « conséquent » et quotidien à la télévision (précipitations conséquentes, somme conséquente, etc. etc. ) l’Académie devra bientôt l’enregistrer.
PLUS SÉRIEUSEMENT, vous rappelez que le gabarit est en général en France limité à 4,32 m (contre 4,65 en Allemagne). On m’a toujours dit que c’était à cause de la caténaire sous le pont de L’Europe. Plus récemment, j’ai lu que c’était en fait deux ponts plus loin, à savoir sous la gare de Pont Cardinet.
Quelqu’un sait-il d’ou vient réellement cette limite à 4,32 m ?