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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
15 octobre 2019

Ligne des Alpes : la Région exige le maintien de la ligne

Après l'intervention du Secrétaire d'Etat aux Transports, la Région Auvergne Rhône-Alpes confirme son engagement à financer une première série de travaux pour assurer le maintien en exploitation de la ligne des Alpes entre Grenoble et Veynes. Interrogé par le vice-président de l'ADTC (Association pour le Développement des Transports en Commun) dans une table ronde organisée par Le Dauphiné Libéré, Laurent Wauquiez a annoncé qu'il portait l'engagement régional de 6 à 10 M€. Avec les 10 M€ annoncés par l'Etat et les contributions de la Région PACA, du Département de l'Isère et de la Métropole grenobloise, le budget de 29 M€ nécessaire à la pérennisation de la ligne serait réuni. On notera évidemment que ce sauvetage repose une fois de plus sur les collectivités locales en dehors de leurs prérogatives, face à un Etat défaillant dans son rôle de propriétaire in fine du réseau.

L'enveloppe initiale était de 18 M€. Le chiffre de 29 M€ résulte de la modification sur le programme des travaux entre Livron et Veynes, puisqu'il faudra traiter par anticipation et de façon transitoire la section Aspres - Veynes, commune aux deux lignes.

En revanche, plusieurs questions demeurent en suspens :

  • ces travaux sont-ils réalisés à fonds perdus dans la perspective de travaux de modernisation liée à un nouveau projet de service ou constituent-ils une première série d'actions pérennisées dans la suite de ce qui ressembre à une résurrection ?
  • étant donné que la section Livron - Veynes sera suspendue pour travaux de mars à décembre 2021, le train de nuit Paris - Briançon pourra-t-il transiter par Grenoble, comme annoncé par Jean-Baptise Djebbari si, comme promis par Laurent Wauquiez, les travaux sont réalisés au début de 2021 ? Est-ce à dire que l'objectif est de compacter les travaux entre décembre 2020 et début mars 2021 ?

Bref, s'il semble y avoir consensus sur le sauvetage de la ligne, encore faut-il traduire en acte, et d'abord par une convention de financement, les intentions, tout en clarifiant les objectifs techniques, sachant que l'ambition sur la desserte, avec un train par heure Grenoble - Gap et une cadence à la demi-heure sur le périurbain grenoblois impliquera une nouvelle signalisation.

Or, en dépit des annonces dans la presse, l'Etat s'illustre une fois de plus par sa défaillance : il y a manifestement déconnexion entre les ministères techniques et le minitère des Finances, et Matignon excelle dans l'art de ne pas arbitrer.

Bref, alors qu'on aurait pu aller vers une décrispation avec une perspective de maintien de la ligne, aujourd'hui, il n'en est rien. On voudrait laisser pourrir la situation qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Nul doute que l'Etat serait beaucoup plus réactif s'il s'agissait de financer des investissements routiers. Pardon : c'est déjà le cas !

On en profite pour vous rappeler le dossier de transporturbain sur la desserte périurbaine du sud grenoblois, et celui de transportrail sur le RER grenoblois, deux sujets qui se superposent largement d'ailleurs !

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Commentaires
D
Bonne nouvelle. Concernant l'augmentation de desserte, la signalisation actuelle devrait permettre de revenir à la desserte antérieure (2h sur Gap, 1h sur Clelles en pointe) Les trains se croisaient alors à Jarrie, Monestier de Clermont et Aspres.Mais au delà de Vif, le CAPI limite le nombre de trains.<br /> <br /> En revanche si on veut viser la demi heure en périurbain de Grenoble, il faudra probablement envisager un doublement partiel ou total entre Jarrie Vizille et Grenoble (et prendre des mesures conservatoires dans ce sens), sachant qu'il y a les dessertes fret en plus à insérer dans le graphique.
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T
Question tres bete, veuillez me pardonner.<br /> <br /> <br /> <br /> La ligne des Alpes, il s'agit:<br /> <br /> - De toute les lignes autour de Veynes? Donc Nord-Sud (Grenoble-Marseille) et Est-Ouest (Valence-Briancon)<br /> <br /> - Ou juste la partie Veynes-Briancon?
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T
Au vu des couts de modernisation des reseaux non sncf en france et a l’etranger, on est capable de moderniser 1 voie ferre de montage pour 1m€/km signalisation et ouvrages d’art compris......<br /> <br /> <br /> <br /> Et on est aussi capable de faire des travaux d’urgence qui durent 30 ans<br /> <br /> <br /> <br /> La logique serait de refaire une 1ere tranche de travaux sur les sections les plus contraintes quitte a completer avec des travaux ponctuels ailleurs...<br /> <br /> Mais avec 30 millions On doit pouvoir traiter au moins 30 km.Les ouvrages ne sont surement pas a 1 an pret meme s’il serait logique de profiter de la coupure pour les traiter....<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Et en terme de planning il faut viser le 1 er semestre 2021 Sur grenoble gap et le 2eme semestre 2021 sur Veynes valence (on doit bien pouvoir decaller de 2 mois)<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi on sauvegarde l'étoile et on securise le train de nuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais la Sncf est elle capable de proposer un tel scenario qu’attendent tous les financeurs?C’est toute la question.....
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B
Certes, déjà du mieux, incontestablement . Mais très loin des 170/175 millions prévus sur la route parallèle.<br /> <br /> <br /> <br /> A titre de comparaison, la première tranche (car dit comme t' elle) des travaux prévus sur la Ligne des Hirondelles en 2021, c' est 37 millions . Et, pourtant, cette ligne est loin d' avoir été ignorée ces dernières années.........ce qui en dit long sur les besoins probables de la Ligne des Alpes.
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