Il est encore un peu tôt pour se prononcer sur les intentions réelles du gouvernement allemand en matière de lutte pour la préservation de la planète (ou de ce qui peut encore être sauvé...), et sur la consistance du plan de 100 MM€. Affaire à suivre donc mais l'annonce de la baisse de la TVA sur les billets Grandes Lignes, dont le taux sera ramené de 19 à 7 % pour être aligné sur celui des transports publics (bus, tramways, autocars et trains), a provoqué deux annonces de la DB : d'abord, une baisse de 10% du prix des billets sur les IC et ICE... et, par anticipation de la hausse de la fréquentation, la levée d'une option de 30 ICE4 auprès de Siemens et le lancement d'un appel d'offres pour 90 rames de 200 m aptes à 300 km/h voire 320 km/h destinées au trafic intérieur et aux liaisons européennes.
Rappelons que la FNAUT réclame à juste titre depuis plusieurs années l'application du taux réduit de TVA sur les transports de voyageurs, à 5,5 % au lieu du taux intermédiaire de 10 % portant sur l'ensemble des services (du bus urbain au TGV).
Deutsche Bahn n'est pas au limite, ils ont dépasses le limite, presque 2 décades de "Fit für die Börse" (prêt pour la bourse) et des dividendes à l’état laissent des traces, même des griffures profondes : il manque des capacités de maintenance pour les voies comme pour les rames, même du personnel des trains et des postes d’aiguillages, mais ne pas seulement chez Deutsche Bahn, aussi au secteur privé.
Un peu la même chose dans l'échelle urbain à Berlin : (je suis séduit de dire) naïvement le maire de Berlin regarde aux transports à Vienne et veut copier l'idée du billet annuel pour 365.--Euros (= 1 Euro par jour) pour faire les transports plus attractif, négligent que les transports à Vienne étaient préparés et capables de prendre les nouveaux voyageurs.