Amiens - Compiègne : une autre transversale en Picardie
Si toutes les lignes de desserte fine du territoire étaient dans la situation d'Amiens - Compiègne, alors il y aurait bien moins de débats sur la pérennité du maillage ferroviaire. C'est la conséquence d'investissements soutenus de longue date par la Région Picardie, depuis une vingtaine d'années, modernisant la signalisation, renouvelant une partie de la voie, et d'un renforcement assez sensible de l'offre pour atteindre 12,5 allers-retours en semaine et 8 le week-end. Avec un peu plus de 2300 voyageurs par jour, il est difficile de mettre en cause l'utilité de la desserte ferroviaire.
Moreuil - 21 juin 2019 - C'est l'un des trois évitements de la ligne, sur la section Boves - Estrées Saint Denis, qui devra faire l'objet de travaux de renouvellement d'ici 6 ans pour maintenir les performances très correctes de la relation Amiens - Compiègne. © transportrail
Amiens - Compiègne fait partie de ces transversales picardes, avec Amiens - Laon, déjà abordée par transportrail, et Creil - Beauvais (que nous allons prochainement mettre au programme de nos périples). Son rôle est bien plus local que la grande rocade, dont on ne cesse de rappeler le rôle potentiel pour le fret afin d'éviter la convergence de flux ne faisant qu'y transiter. Dans le cas présent, il s'agit d'abord de relier Compiègne à la principale ville de Picardie, et de desservir le petit chapelet de localités intermédiaires, dominé par Moreuil, Montdidier et Estrées Saint Denis.
L'histoire de cette ligne n'est pas totalement anodin puisqu'il fut un temps question, dans les années 1950, de l'électrifier, à l'époque où il fallait démultiplier les itinéraires ferroviaires pour l'expédition du charbon nordiste. Ce temps-là est bien révolu...
La suite est à découvrir dans le nouveau dossier de transportrail...