Les chemins de fer hollandais avaient déjà commandé 79 rames Intercity nouvelle génération à Alstom, sur la base du Coradia Stream : parmi elles, 49 éléments de 5 voitures (longueur 110 m) et 30 de 8 voitures (lonfueur 165 m). Ces rames seront livrées à partir de 2020. Elles seront aptes à circuler sous 1500 V et sous 25 kV, équipées ERTMS niveau 2 afin de pouvoir emprunter la section hollandaise de la ligne nouvelle Bruxelles - Amsterdam.
Les NS ont annoncé la levée d'une option de 18 rames supplémentaires, qui seront équipées pour la circulation en Belgique sous 3000V sur le réseau classique afin notamment d'assurer un service rapide entre Bruxelles et Amsterdam. Elles viendront donc remplacer les rames tractées assurant le service Benelux, dont on se souvient qu'il avait été abandonné voici 7 ans lorsque les NS et la SNCB avaient essayé de mettre en service les automotrices Fyra du constructeur italien AnsaldoBreda. Devant les multiples problèmes rencontrées, les deux opérateurs avaient dénoncé le contrat et renvoyé le matériel en Italie (c'est d'ailleurs in fine Trenitalia qui les a récupéré après reconception technique).
Les NS souhaitent en effet intensifier l'usage de la ligne à grande vitesse, qui voit passer au maximum 20 allers-retours par jour à 300 km/h entre Thalys et Eurostar. Autant dire qu'il y a de la place sur le graphique même avec des trains plafonnant à 200 km/h. Mais pour cela, il faudra attendre au mieux 2025.
Plus sérieusement, ces intercités à grande vitesse, ça pourrait se transposer en France, et pas seulement entre Nantes et Rennes. Pourquoi pas sous l'impulsion de nouveaux opérateurs, conjointement le cas échéant avec le développement d'une offre Intersecteurs.
Les LGV EE et RR se prêtent en particulier assez bien à l'exercice.