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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
4 août 2019

Un train à énergie solaire au Royaume-Uni

A priori, cela pourrait ressembler à un poisson d'avril... mais non : le South West Railway associé à Riding Sunbeams va expérimenter Firt Light Train, le premier train européen fonctionnant à l'énergie solaire. Si un premier test a été lancé il y a 2 ans en Australie, il s'agit bien de la première application européenne. Sur la ligne de 70 km entre Londres et Alton, 200 petites fermes solaires vont être installées le long de la ligne, reliées à une ligne moyenne tension 33 kV alimentant les sous-stations de la ligne, équipée d'un troisième rail en 750 V continu. Le tout devrait, selon ses promoteurs, fournir 15% de l'énergie nécessaire à l'exploitation.

On est donc assez loin du compte et il faut remarquer l'importance des équipements (une ferme tous les 2,9 km) pour une production qui, au mieux, lissera les besoins électriques de la ligne. Ce n'est cependant pas négligeable, car lisser les pics de consommation électrique impacte fortement le dimensionnement des installations électriques et cela a un coût, qu'il faudra comparer avec l'investissement requis pour cette alimentation partielle par les fermes solaires.

Le train solaire semble donc pour l'instant cantonné à un rôle de laboratoire dans la recherche de nouvelles solutions pour l'électrification des réseaux...

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Commentaires
R
Un projet classer dans la même catégorie que l'hyperloop:<br /> <br /> revenez quand vous aurez prouvé que ça marche, que c'est rentable et que c'est utile à quelque chose (c'est à dire autre chose que le dérisoire 10-15% de l'énergie nécessaire à l'exploitation !).
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S
A moins que le soleil ne soit commandable pour briller quand un train démarre, je ne vois pas bien ce que des panneaux solaires le long d'une voie ferré vont lisser
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B
Intérêt douteux . Un train à hydrogène me parait plus réalisable........et c' est déjà fait en Allemagne je crois.
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R
C'est plutôt amusant, mais par ricochet. Rions un peu : en effet, supposons un instant (c'est peu probable, mais supposons) que l'avion électrique à batteries soit au point, ou que les autoroutes caténarisées pour camions à pantographes soient en fonctionnement. Mais comment satisferait-on les besoins en électricité de ces bidules, qui seraient par nature de toute façon immensément plus considérables que ceux du train ? Ce serait bien difficile ! :))
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T
Il faut bien amuser la galerie avec les sous des contribuables...
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G
Le problème du solaire (et de l'éolien), c'est qu'il est « fatal » : on ne contrôle pas quand le soleil brille ni quand le vent souffle. On peut donc très bien se retrouver avec une absence de production électrique alors que les besoins sont forts. Et à l'inverse : on peut se retrouver avec une forte production à un moment où les besoins sont faibles.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut donc, pour exploiter au mieux ces moyens de production « fataux », non pas les réserver à une consommation particulière (l'alimentation électrique des trains, voire de certains trains sur certaines lignes) mais leur permettre de satisfaire la consommation générale.<br /> <br /> <br /> <br /> D'une manière générale, l'idée de fragmenter et cloisonner la production électrique est une absurdité économique et technique, même si c'est une idée qui plaît dans certains cercles idéologiques.<br /> <br /> <br /> <br /> Ici, on peut craindre que ce soit de la démagogie ou bien de la pêche aux subventions.
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