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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
28 mai 2019

Concurrence : 7 candidats en Pays de la Loire

L'appel à manifestation d'intérêt lancé le mois dernier par la Région Pays de la Loire a connu un certain succès puisque 7 candidats ont répondu : SNCF Mobilités évidemment, mais aussi Transdev, Arriva (toujours filiale de la DB, mais plus pour très longtemps) et RATP Dev (tiens donc !) font partie des candidats qui étaient logiquement pressentis. Les trois derniers surprennent un peu plus. Alstom a pris position, le loueur AlphaTrains aussi : très probablement pour se positionner sur les prestations de maintenance du matériel roulant. Enfin, le fonds d'investissement Centrus constitue une candidature inattendue, voire insolite.

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Saint Gilles Croix de Vie - 28 février 2016 - Le réseau régional des Pays de la Loire intéresse les candidats à l'exploitation, ce qui prouve une fois de plus que l'ouverture du marché n'attire pas les compétiteurs que sur les grands axes... © transportrail

Confirmation : les dessertes régionales intéressent les opérateurs alternatifs et l'ouverture du marché amène les spécialistes du matériel roulant à prendre également position, même si le contexte français est un peu particulier avec des flottes régionales largement renouvelées et des conditions d'utilisation des ateliers de maintenance du matériel qui devront être clarifiées dans les mois à venir.

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Commentaires
S
Bon, de toutes façons, au moment du 'règlement de comptes à OK Corral'(i.e. l' attribution des DSP), SNCF Mobilité dégainera son bazooka : Keolis ! De nombreux marchés seront sans doute remportés par la filiale, surtout que les politiques nationaux risquent d' être tentés d' utiliser cette arme(par le biais d' une pour bloquer l' accès à un nouvel entrant d' origine étrangère...(voir comment ça se passe pour les marchés d' acquisition de matériels neufs !)
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T
Pourtant, beaucoup par méconnaissance du monde ferroviaire croient qu’ils auront le choix du train comme ils ont le choix d’un commerce ...
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A
Regardons aujourd’hui à qui profite la mise en concurrence de la fourniture d’electricite et les conséquences sur le prix aux clients........
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T
Et pourtant beaucoup croient qu’ils auront le choix du train comme on choisit un commerce ....
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T
Pourquoi parler de concurrence alors que le nouvel opérateur aura la monopole pendant 10 ou 15 ans ??<br /> <br /> La concurrence serait réelle si on avait par exemple aux heures 00 un train de la compagnie A, puis aux heures + 30 un train de la compagnie B.<br /> <br /> Là, les voyageurs auraient le choix.<br /> <br /> Ce n’est pas donc pas une concurrence comme on veut le faire croire aux voyageurs, mais toujours une situation de monopole comme aujourd’hui, à part qu’on changera l’étiquette.<br /> <br /> La vraie concurrence ferroviaire est dans le domaine du marchandise où le chargeur peut effectivement choisir le transporteur qu’il veut.
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G
Et pendant ce temps :<br /> <br /> https://www.lesechos.fr/amp/1025098<br /> <br /> <br /> <br /> « Liverpool et Manchester réclament la renationalisation des trains régionaux<br /> <br /> <br /> <br /> Excédés par les nombreuses perturbations, les retards, et la surpopulation de certaines lignes, les maires des deux villes ont demandé au gouvernement de reprendre le contrôle du réseau ferré du Nord du Royaume-Uni. Le réseau appartient à une filiale de la compagnie allemande Deutsche Bahn. »<br /> <br /> <br /> <br /> [...]<br /> <br /> <br /> <br /> « Tout d'abord la ponctualité des trains, qui enregistrent un retard une fois sur cinq. Sans compter les 28.000 trains qui ont été annulés sur un an. Les deux maires citent ainsi l'exemple de la journée du dimanche 26 mai, particulièrement perturbée avec 255 trajets supprimés dans tout le nord du pays. »<br /> <br /> <br /> <br /> [...]<br /> <br /> <br /> <br /> « Ils reprochent aussi à la compagnie de ne pas tenir ses engagements envers les petites lignes et certaines gares de lointaine banlieue, qui sont desservies par un nombre de trains jugé insuffisant.<br /> <br /> <br /> <br /> [...]<br /> <br /> <br /> <br /> Face à ce refus, les usagers de Northern vont donc devoir prendre leur mal en patience car Arriva, la maison mère de Northern, a signé un contrat pour exploiter les lignes du nord du pays jusqu'en 2025 minimum. »
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S
Supposons que les opérateurs alternatifs s'intéressent au transport régional,<br /> <br /> pourquoi pas ? A condition de ne pas laisser de côté les lignes les plus fragiles,<br /> <br /> comme La Roche sur Yon - Bressuire.<br /> <br /> <br /> <br /> Si c'est pour reprendre uniquement le trafic des lignes les plus rentables, <br /> <br /> ce n'est pas la peine !<br /> <br /> <br /> <br /> Quoi qu'il en soit, ça va faire du bien à la grande maison,<br /> <br /> et à sa gestion calamiteuse du réseau national.<br /> <br /> C'est triste pour les cheminots, mais si les autres mécaniciens,<br /> <br /> ou "hommes de terrains" sont correctement formés, <br /> <br /> il n'y a pas de raison que cela ne marche pas !
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R
Les candidatures perçues comme inattendues sont probablement le fait d'acteurs voulant candidater en tant que membre d'un consortium formé avec un autre partenaire plus spécialisé dans l'exploitation ferroviaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui me surprend un peu c'est le nombre relativement élevé de candidats potentiels déjà intéressés alors qu'il y a encore pas mal d'incertitudes à lever, du côté des conditions de maintenance du matériel comme indiqué, mais aussi du côté des éventuels transferts de personnels.
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B
Ah, tiens, ce n' est pas l' Alsace - pardon, Grand-Est maintenant - qui est la première sur le coup . Mais, cela ne tardera pas sans doute.
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G
Il s'agirait de ne pas faire un amalgame dans les idées des opposants à l'ouverture du marché :<br /> <br /> - l'ouverture du marché par délégation de service publique sur les dessertes régionale s'effectue dans un cadre précis où il est évident que d'un point de vue usagers, cela n'aura que des impacts positifs, ou bien pas d'impact notoire. Si tant est que l'autorité organisatrice fasse correctement son travail puisque c'est elle qui fixe les règles du jeu. Pas étonnant que cela attire donc des sociétés qui peuvent se targuer d'avoir une certaine souplesse que n'a pas SNCF Mobilité.<br /> <br /> - a contrario, l'ouverture en open access des "grandes lignes" empêchera de facto toute péréquation entre les lignes rentables, à vocation purement commerciales, et les dessertes moins rentables en bout de ligne ou même entre des grandes villes (gares betteraves, trains intersecteurs, gares intermédiaires à proximité de LGV comme Poitiers, etc.). Ce n'est pas moi qui le dit, c'est M. JEANTET qui prend justement l'exemple de Paris-Bordeaux (voir son interview dans le reportage diffusé jeudi dernier sur LCP). Resultat : si on souhaite maintenir de telles desserte aux titres d'aménagement du territoire et de réduction des trajets par des modes plus coûteux environnementalement parlant, ce sera à l'état d'en prendre la responsabilité via l'entreprise dont il est actionnaire... qui aura entre temps perdu une part de marché non négligeable sur les dessertes "rentables".
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T
Est-ce que cet AMI se concentre sur les lignes du littoral comme la photo le suggère?
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