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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
4 juin 2018

Bourgogne Franche-Comté : nouvelle convention TER et offre nouvelle

Encore une nouvelle convention TER, cette fois-ci en Bourgogne Franche-Comté, avec une négociation serrée entre la Région et la SNCF, aboutissant à une réduction du montant de la contribution annuelle de 240 à 209 M€ par an. Outre un objectif de ponctualité très ambitieux, à 97% en 2025 contre 90% actuellement, la Région souhaite obtenir une réduction de 27% du coût du voyageur-km sur la période 2018-2025, bref, d'agir à la fois sur le coût de production des trains mais aussi leur remplissage.

La nouvelle convention prévoit 37 trains supplémentaires dont une partie sera mise en oeuvre dès 2019 :

  • 6 sur Dijon - Nevers, sous la forme de 3 allers-retours rapides en 2h05 ;
  • 2 sur Nevers - Decize ;
  • 3 sur Dijon - Mâcon ;
  • 3 sur Montchanin - Paray le Monial ;
  • 4 sur Besançon - Belfort Ville ;
  • et évidemment la réouverture de Belfort - Delle dont le schéma de desserte demeure néanmoins assez peu rationnel, comme nous l'évoquions précédemment.

L'ouverture à la concurrence a été l'occaison d'un revirement de position de la présidente de la Région qui a demandé en séance le retrait de l'article de la convention prévoyant les conditions d'une procédure d'appel d'offres sur les relations Dijon - Besançon et Besançon - Belfort, manifestement pour sauvegarder les équilibres fragiles de sa majorité politique...

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Commentaires
S
Faut-il vraiment se réjouir de la promesse de 3 aller-retours rapides supplémentaires entre Dijon et Nevers? Car derrière cette amélioration, porter à 11 ou 12 le nombre de trains par sens sur cette relation où à l'heure actuelle, hors jours de grève, des trains sont supprimés faute de matériels ou de conducteurs disponibles, risque de poser des problèmes logistiques. Par ailleurs la population est en forte décroissance tout au long des zones desservies, que ce soit le bassin du Creusot Montceau, l'Autunois sud Morvan, le sud Nivernais et l'agglomération de Nevers. N'aurait-il pad été plus intelligent de repositionner les trains existants - le dernier départ de Dijon à 19h12 est trop tôt par exemple - et consolider la desserte? En même temps le personnel a disparu des gares, même au Creusot; à Luzy la fréquentation a chuté car la population locale n'aime pas acheter ses billets sur Internet. Les hautes herbes folles envahissent les voies 1 et 2 (et pas seulement de debords) à certaines périodes au Creusot, Etang, Luzy.... Trois aller-retours rapides de plus, pour seulement 13 minutes de gagnées, et faire plaisir à des Neversois travaillant au conseil Régional...mais qui de toute façon n'emprunteront pas ces trains, préférant la fiabilité de leurs voitures.
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V
Il faudrait que l'équipe nous prépare un dossier sur un RER Dijonnais, et un autre sur un RER Bisontin..
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A
De bien belles prévisions...qui ne pourrons sans doute pas être tenues! Ne serait-ce que pour VFCEA pour laquelle tout est "en plan"! Cela rend impossibles les 2 h 05 évoquées sauf à ne faire aucun arrêt et à demander aux convois de fret de bien vouloir laisser la place tout en espérant que la voie se régénèrera toute seule? Sauf dessous de table non communiqués; car 31 M€ ne sont qu'une goutte d'eau, les CPER sont au point mort et ne suffiront pas à tout faire d'ici 2025!
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T
Et comme toujours, la ligne Dijon-Seurre-Bourg en Bresse est le parent pauvre ...<br /> <br /> Fortement urbanisée jusqu’à Seurre, elle est desservie par à peine 10 AR journaliers alors que la départementale qui la longe est occupée en permanence ...<br /> <br /> A celà viennent s’ajouter les réductions d’arrêt à Longecourt et Chaugey ...
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O
31M€ d’économie par an, cela libère de l’argent pour acheter quelques Régio2N?
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I
Vu la personnalité et l'expertise du Directeur des Trnasports, on pouvait s'attendre à quelque chose comme ça.<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant ce serait bien de laisser tomber les projets idiots et chers et d'oeuvrer vers une généralisation du cadencement et de confortement du réseau existant (sutout franc-comtois).<br /> <br /> <br /> <br /> A noter qu'on imagine assez bien le cheminement qui a conduit au revirement sur l'ouverture à la concurrence, et que, jamais au grand jamais, SNCF Mobilités ne se serait abaissé à provoquer...
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