Encore une nouvelle convention TER, cette fois-ci en Bourgogne Franche-Comté, avec une négociation serrée entre la Région et la SNCF, aboutissant à une réduction du montant de la contribution annuelle de 240 à 209 M€ par an. Outre un objectif de ponctualité très ambitieux, à 97% en 2025 contre 90% actuellement, la Région souhaite obtenir une réduction de 27% du coût du voyageur-km sur la période 2018-2025, bref, d'agir à la fois sur le coût de production des trains mais aussi leur remplissage.
La nouvelle convention prévoit 37 trains supplémentaires dont une partie sera mise en oeuvre dès 2019 :
- 6 sur Dijon - Nevers, sous la forme de 3 allers-retours rapides en 2h05 ;
- 2 sur Nevers - Decize ;
- 3 sur Dijon - Mâcon ;
- 3 sur Montchanin - Paray le Monial ;
- 4 sur Besançon - Belfort Ville ;
- et évidemment la réouverture de Belfort - Delle dont le schéma de desserte demeure néanmoins assez peu rationnel, comme nous l'évoquions précédemment.
L'ouverture à la concurrence a été l'occaison d'un revirement de position de la présidente de la Région qui a demandé en séance le retrait de l'article de la convention prévoyant les conditions d'une procédure d'appel d'offres sur les relations Dijon - Besançon et Besançon - Belfort, manifestement pour sauvegarder les équilibres fragiles de sa majorité politique...
Maintenant ce serait bien de laisser tomber les projets idiots et chers et d'oeuvrer vers une généralisation du cadencement et de confortement du réseau existant (sutout franc-comtois).
A noter qu'on imagine assez bien le cheminement qui a conduit au revirement sur l'ouverture à la concurrence, et que, jamais au grand jamais, SNCF Mobilités ne se serait abaissé à provoquer...