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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
31 mai 2018

Occitanie : nouvelle convention TER, nouvelles dessertes

La nouvelle convention Région - SNCF pour les TER en Occitanie a été signée pour une durée de 7 ans, jusqu'en 2025 : message politique de la Région qui réaffirme son attachement à la SNCF et qui s'est déjà exprimée sur l'absence d'intention de lancement d'appels d'offres pour évaluer ce que pourrait proposer d'autres opérateurs. C'est la suite logique des Etats Généraux du Rail et de l'Intermodalité. Au passage, la Région a présenté la nouvelle appellation de ses services : LiO avec une livrée proche de celle définie en son temps par Languedoc Roussillon.

La Région Occitanie consacrera 2,5 MM€ à l'exploitation des TER (300 M€ par an) soit une hausse de 12% par rapport à la précédente convention. L'objectif de régularité est fixée à 92% contre 88% réalisés en période normale (comprendre hors grèves). La Région et la SNCF ont convenu de renforcer la desserte sur 4 relations avec 72 trains supplémentaires :

  • 12 sur Toulouse - Perpignan avec la création de 6 allers-retours directs et l'amélioration des possibilités de correspondance à Narbonne ;
  • 28 sur Toulouse - Montauban - Agen / Brive ;
  • 20 sur Toulouse - Pau ;
  • 12 sur le périurbain de Montpellier entre Lunel et Sète.

Figure également dans cette nouvelle convention un important volet tarifaire pour amorcer l'harmonisation des dispositifs préexistants en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, mais les tarifications promotionnelles restent toujours différenciées avec le ticket à 1€ sur 5 lignes de Languedoc-Roussillon et le Ticketmouv' en Midi-Pyrénées (tarification à 2,50 € la section de 25 km environ), mais le ticket à 1€ est étendu à toute l'Occitanie. Par ailleurs, l'abonnement mensuel va augmenter de 7%, avec cependant la réduction du prix pour les jeunes et la création d'une option pour les week-ends à 20 € par mois pour un libre usage du train sur l'ensemble de la Région. L'abonnement coordonné TER - Tisseo à Toulouse reste fixé à 70 € par mois.

Avec une hausse du trafic de 5,1% en 2017, la croissance de la fréquentation atteint 60% depuis 2002 : la Région enregistre en moyenne 66 000 voyageurs par jour, et une pointe à 80 000 le vendredi.

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Commentaires
D
Pas un mot sur l'absence de correspondance SNCF/RENFE à Cerbère/Port Bou,ni sur la demande que tous les TER aient Port Bou pour terminus et que tous les trains RENFE arrivent à Cerbère....
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D
Il y aura également des suppressions de trains vers La Tour de Carol et Auch. Sur le transpyrénéen il était question toutefois d'améliorer les correspondances avec les trains espagnols vers Barcelone, donc on pourrait avoir une amélioration qualitative.
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L
Aucune amélioration à l'est de la région, à l'exception du périurbain de Montpellier. Le franchissement du Rhône est toujours aussi problématique que ce soit des TER ou des Intercités. Aucune création entre Nîmes et Marseille<br /> <br /> Ensuite, l'abonnement IllimiTER pour 80 € par mois est supprimé. Il était valable qu'elle que soit la distance. Donc, nous avons bien une régression malgré les apparences. On est encore très très loin de l'ex Alsace. On constate que la couleur politique n'est pas gage d'un projet de politique offensive des transports
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S
L'article omet de préciser que dans la nouvelle convention, le prix du train.km passe de 19.20€ à 17.90€, alors que la SNCF voulait 22€. Preuve qu'il y a d'autres voies que la concurrence
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A
De bonnes intentions louables, même si un appel d'offre aurait sans doute permis de réaliser des économies, mais l'Occitanie étant gérée par les socialistes, il ne faut pas être surpris.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne comprends pas, dans l'article, ce que signifient les 72 trains cités. Est-ce par jour ? Faut-il diviser par deux pour avoir le nombre d'aller/retour ? Une augmentation de 20 trains, 10 A/R ça fait beaucoup. Combien y en avait-il sur ces axes jusqu'alors ? Car pour avoir pris une fois le TER Toulouse Pau et aussi l'intercité Toulouse Bayonne, ils étaient bien vides.
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J
Par contre, on n'entend pas la Région faire pression sur la réouverture de Perpignan Villefranche, fermée depuis bientôt 6 mois pour "expertises judiciaires complémentaires" suite à l'accident de PN de Millas, et sans date prévue de remise en service. <br /> <br /> Pour mémoire lors de l'accident du PN d'Allinges en 2008, la ligne avait été réouverte en 48 heures...
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I
Ces bonnes nouvelles cachent un bilan moins glorieux : une politique des transports prise en otage d'un attelage politique régional bringuebalant, une maturation des ambitions ferroviaires inexistante, et une démagogie sans bornes de l'économie d'un modèle TER privé de recettes directes.<br /> <br /> <br /> <br /> Tous les ingrédients sont réunis pour que la fête ne dure pas...
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