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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
23 mai 2018

Histoire du transport ferroviaire régional

Le contexte s'y prête naturellement. Alors que la question du maillage du territoire par le réseau ferroviaire est toujours - plus que jamais - d'actualité, il n'est pas totalement inutile de regarder pour une fois dans le rétroviseur pour mesurer l'évolution du contexte.

transportrail vous propose cette vaste rétrospective qui succède à un dossier que nous avions préalablement élaboré sur deux décennies de régionalisation du transport ferroviaire et qui est absorbé par cette étude en trois volets, qui s'appuie notamment sur l'ouvrage de Pierre Zembri, Pierre-Henri Emangard et Bernard Collardey, Des omnibus aux TER, publié en 2002 aux éditions La Vie du Rail et que nous avons prolongé jusqu'à l'actuelle époque.

Evidemment, il est complémentaire de notre grand dossier Les petites lignes sont-elles un grand problème ? et de nos études de cas.

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Commentaires
C
D'après c'est syndicats tout est de la faute de l'Etat mais j'ai comme l'impression que la SNCF a toujours freiné des 4 fers pour éviter une ingérence dans ses affaires et heureusement que les régions ont pris le taureau par les cornes sinon, que serait-il du chemin de fer français aujourd'hui ?
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I
Merci pour ce dossier.<br /> <br /> <br /> <br /> Deux remarques en passant :<br /> <br /> 1/ je ne partage pas complètement votre avis sur la montée en compétence des techniciens des Régions pour les questions ferroviaires. On sent bien que priorité est donnée à l'embauche de jeunes diplômés, avec pour ambition non de donner un souffle nouveau au sujet, mais plutôt de limiter la masse salariale... A l'inverse, je vous rejoins sur la posture de gestionnaire plutôt que d'avant-gare du ferroviaire des services des transports régionaux : il faut maîtriser coûte que coûte les budgets, la consistance et la qualité du service public de transport, bof...<br /> <br /> <br /> <br /> Il s'ensuit une compréhension médiocre des enjeux et des potentiels du mode ferroviaire, y compris structurel : dans l'esprit de beaucoup de gens le TER c'est un truc pour les pauvres qui n'ont pas de voiture, un service social aux populations défavorisées plutôt qu'un service public universel !<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai entendu récemment une technicienne régionale m'expliquer que sur tel territoire il n'y avait "vraiment personne", alors que les trafics routiers parallèles à la ligne ferroviaire dépasse les 20 000 véhicules journaliers !<br /> <br /> <br /> <br /> Plus symbolique encore est l'affirmation que j'ai entendue dans la bouche de Gilles Savary, affirmant que "l'avenir du TER c'était les déplacements domicile-travail"... A ce niveau d'incompréhension des enjeux, on ne peut qu'être inquiet.<br /> <br /> <br /> <br /> 2/ sur le volet infrastructure, je pense qu'il faut faire le raisonnement complet : soit SNCF Réseau et L’État financent la modernisation des infrastructures et le principe des péages peut être pérennisé, soit c'est la Région qui finance, et elle a toute légitimité pour remettre en cause le principe des péages sur ces lignes secondaires, qui se transformeront plutôt en amortissement pour dotation d'investissement. C'est-à-dire une écriture dans un bilan comptable du service TER, qui lui évite de payer deux fois : d'abord les travaux, et ensuite les péages (qui sont, grossièrement, des provisions pour travaux...).
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P
L'ouverture à la concurrence est une bonne chose en ce qui concerne la possibilité d'augmenter l'offre à un coût moindre (car la mise en concurrence va tirer les coûts vers le bas). En revanche, il ne faut pas rêver, tant que l'État ne mettra pas les sous pour rénover les lignes régionales, la menace de fermeture planera toujours, SNCF M ou pas. Et je doute de la capacité des régions à financer le réseau ferroviaire alors même que les dotations de l'État ne cessent de diminuer dans un contexte d'austérité. Il y a effectivement l'écotaxe mais celle-ci est dans le contexte actuel difficilement acceptable alors même que les PME françaises croûlent face à la concurrence déloyale des pays de l'Est (qui bénéficient d'une main d'œuvre, fiscalité et normes écologiques au rabais tout en étant intégrés à un système de Libre-Échange qu'est l'Europe on marche sur la tête) en particulier dans le secteur agricole breton... Le mouvement des Bonnets Rouges était donc compréhensible et parfaitement légitime même si le principe de l'écotaxe est en soi intéressant (donc à condition d'en finir avec l'Europe Libérale actuelle mais c'est un autre sujet).
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S
Le gros problème du train en France c'est la fréquence & la fiabilité. Hormis dans les grandes agglomérations, il y a peu de trains (offre suqelettique le week-end) et quand on a une ou plusieurs correspondances il y a forcément un pépin. Résultat la voiture est globalement toujours plus flexible et fiable.
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T
Quel superbe dossier!<br /> <br /> Je suis d'accord avec la plupart des points que vous evoquez.<br /> <br /> <br /> <br /> Un point que vous avez neanmoins peu aborde est la politique d'arret, et l'emplacement des gares. Ils meriteraient parfois d'etre reamenages notamment pour desservir les zones d'emploiset non pas seulement les zones d'habitation et les centres-villes.<br /> <br /> <br /> <br /> Par example:<br /> <br /> - Beaucoup d'arrets desservant des villages pourraient etre supprimes notamment si il y a peu d'habitations dans l'environnement immediat.<br /> <br /> - Par contre il arrive frequemment que les trains longent des zones commerciales/industrielles sans arret ce qui empeche les gens de prendre le train pour aller travailler la-bas!<br /> <br /> - Et certaines villes meriteraient un arret intermediaire, un deuxieme arret.....<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai beaucoup d'examples en tete mais ils ne sont probablement pas interessant sans connaissance du contexte local.
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