Nous avions déjà consacré un article à ces liaisons ferroviaires se jouant des frontières. Certes, la grande vitesse a donné un formidable coup d'accélérateur, notamment vers le Bénélux, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Suisse. Mais au quotidien, les TGV, ICE, Thalys et autres Eurostar ne couvrent qu'une faible partie de cette dynamique transfrontalière avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et la Suisse, pays avec lesquels ces migrations pendulaires sont les plus denses. Avec l'Italie et l'Espagne, elles sont moins significatives, d'où le fait que cette étude se concentre principalement sur les frontières du nord-est, et parce que l'étude menée par le Commissariat Général à l'Egalité des Territoires a surtout porté sur cette zone.
Nous avons donc transformé cet article en dossier plus complet, plus illustré, montrant - s'il le fallait ! - qu'il y a un marché sur lequel l'offre ferroviaire est souvent faible sinon indigente et rarement à un niveau suffisant pour être attractif pour des déplacements quotiens domicile-travail.