Prolongeons l'étude lancée par transportrail sur l'amélioration de la desserte périurbaine autour des grandes métropoles françaises. L'intéressante étude d'un étudiant en géographie de l'université de Strasbourg constitue un bon matériau de base, fondé sur une approche assez pragmatique. Notre approche est plus que similaire, mais nous proposons une quatrième ligne pour la desserte de la plaine d'Alsace et de Saverne.
Outre évidemment l'approche technique, les notions de service en gare ne devront pas être laissées de côté car ce qui fait aussi l'attractivité de dessertes types RER, c'est naturellement la vision multimodale, l'organisation des correspondances, mais aussi le confort et la commodité d'utilisation des gares.
La création du RER strasbourgeois impliquera aussi une étroite coordination avec la Métropole, pour organiser les correspondances avec le réseau urbain, car, comme dans bien des villes, bus et trains ont trop souvent tendance à s'ignorer dans les communes de banlieue. Il faudra aussi aller plus loin que l'intégration tarifaire entre les TER et le réseau urbain CTS, de sorte à constituer une véritable communauté tarifaire comme celles qui existent de l'autre côté du Rhin.
Strasbourg est donc la première métropole pour laquelle nous déclinons les principaux généraux déjà énoncés. A vos commentaires !
Je ne vois pas de mention de l'électrification jusqu'à Roeschwoog, nécessaire sauf à continuer à exploiter la ligne "D" avec des X73900/Regio-Shuttle. En seconde phase, l'électrification pourrait être poussée jusqu'au raccordement en Allemagne au-delà de Lauterbourg, afin de fournir un itinéraire alternatif à la rive droite du Rhin.
Le terminus à Kehl de la ligne C nécessiterait soit un déplacement de la frontière ferroviaire (comme à Annemasse) soit un matériel transfrontalier coûteux pour "pas grand chose".
Enfin de Molsheim à Obernai, la cohabitation RER/directs sera contrainte par la voie unique (12 à 15 minutes de parcours avec un évitement au milieu à Rosheim). Des réflexions sont en cours pour la ecomposiiton de l'offre sur cette ligne, qui pourraient déjà aboutir avant 2020 à une séparation des trafics.