La Ferté Milon - Fismes : un espoir ? - transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires

10 juillet 2017

La Ferté Milon - Fismes : un espoir ?

Le Département de l'Aisne a annoncé son accord pour participer à hauteur de 2,4 M€ au financement des travaux de renouvellement de la section "suspendue" depuis un an entre La Ferté Milon et Fismes. SNCF Réseau a annoncé un coût de 30 M€ pour reprendre le trafic à une performance nominale.

Compte tenu du niveau de trafic, il serait peut-être souhaitable de minorer le coût de renouvellement en passant cette section à voie unique avec un point de croisement positionné en fonction d'une trame horaire cadencée...

Cependant, il n'est pas à écarter que SNCF Réseau vienne demander également aux collectivités de financer la maintenance. On peut vraiment se demander sur quels fondement repose l'équation "SNCF Réseau = propriétaire du réseau ferré national" puisque, en principe, les péages sont censés être à la hauteur des coûts d'entretien courant des installations.

Posté par : ortferroviaire à 10:26 - Grand Est - Commentaires [15] - Permalien [#]
Tags : La Ferté-Milon - Reims, UIC 7 à 9

Commentaires sur La Ferté Milon - Fismes : un espoir ?

Une desserte horaire est peut-être concevable le matin et le soir et toutes les 2 heures en dehors de ces plages

Il serait peut-être interessant d'amorcer en heures de pointe des trains en direction de Paris, à partir de Fère en Tardenois, voire de Reims, afin d'éviter la rupture de charge à la Ferté Milon

Pour autant que je me souvienne, cette gare a été également de passage pour les trains de voyageurs locaux (Meaux-Reims, Paris-Reims)

Posté par JPF, 11 juillet 2017 à 08:11 | | Répondre
Non les péages de circulation ne sont pas supposés être à la hauteur des couts d'entretien. Il y a la Redevance d'accès pour ça (payé par l'Etat). Sans doute pas chiffrée au niveau adéquat. D'où le fait que SNCF essaye d'obtenir l'argent autrement.
Il n'y a que pour les LGV que les péages payent le cout complet de maintien en état de l'infra, et une part pour amortir la construction initiale, du fait des hauts niveaux de trafics et d'une propension à payer des usagers + importantes

Posté par SP, 11 juillet 2017 à 14:47 | | Répondre
@jpf : pour reims il y a deja un direct vers Paris, par contre pour les autres, c'est improbable dans la mesure où la ligne est à saturation et que tout sillon supplémentaire qui pointerait le bout de son nez serait engagé pour les Paris Château-Thierry.

Posté par Alex_lj, 12 juillet 2017 à 07:27 | | Répondre
Bonne nouvelle en effet, mais il me semblait avoir lu que ces 30M€ suffisaient juste pour maintenir le FRET, mais pas pour rétablir le trafic voyageur qui nécessiterait un investissement plus conséquent.

Posté par Oulala, 12 juillet 2017 à 20:54 | | Répondre
Rénover une ligne c est une belle chose : mais à t on inclus que dans ces 30 millions d euros, si l on relance le trafic voyageurs,il faut du matériel ?
Qui plus est sur une ligne où il faut des locs diesel ?
Sans parler de la remise en état des BV qui s ecroulent (cf Neuilly saint front).
Et puis si on se contente de faire des trains Reims - la Ferté Milon l échec commercial sera cuisant.
La demande de transport de l Aisne est vers Paris,alors s il faut deja faire un changement à la Ferté,puis ensuite à Meaux,puis ensuite le métro, succès garanti et argent gâche.
Il faudrait étendre les trains assurés en Bb67400 + RIB (trains directs la Ferté Milon -paris est) vers Reims,en desservant les gares intermédiaires entre Reims et la Ferté.
Ça rendrait service aux axonais,et redonnerait un peu de vie à tous ces villages sinistrés...

Posté par Cc72000, 14 juillet 2017 à 01:48 | | Répondre
- Le matériel existe d'autant que Grand Est se retrouve avec un sureffectif, d'où la location de 2 AGC bimodes au STIF, puisque la desserte était auparavant assurée de bout en bout entre Reims et La Ferté Milon.
  
  La desserte de bout en bout est peu probable, surtout en RIB+67400, matériels dont la durée de vie résiduelle est très courte. Qui plus est, le temps de parcours serait complètement dissuasif.
  
  En outre, avec l'électrification probable de Trilport - La Ferté Milon, l'orientation serait plutôt de pousser à La Ferté des semi-directs actuellement terminus à Meaux pour soulager cette gare exiguë. Donc omnibus de Chelles à La Ferté Milon. Monter jusqu'à Reims risque d'être franchement long...
  
  Posté par ortferroviaire, 14 juillet 2017 à 14:11 | | Répondre
- - Sauf que ce projet à pour horizon 2030+ quand même.
    
    La solution "transfert de la branche LFM aux TER", en AGC ou régiolis (pour avoir une solution valable dans le temps) risque surtout de poser un problème de capacité une fois à Meaux.
    De plus les actuels LFM-Paris sont deux trains dérogatoires, pas dit que cette dérog soit toujours acceptée si ces trains filent jusqu'à Reims.
    
    De toute façon entre le soucis de capacité en sillon entre Vaires et Paris, et la surcharge des transiliens, si on veut transférer un sillon pour du TER, il va sacrément falloir revoir la longueur des trains et la desserte.
    
    Posté par Alex_LJ, 14 juillet 2017 à 17:32 | | Répondre
  - - Parenthèse:
      quant au sujet de la surcharge de la gare de Meaux qui revient souvent: elle est surtout due à l'absence de prise de décision.
      
      Soit on électrifie jusqu'à LFM, soit on utilise l'espace en aval de la gare de Trilport pour y écarter les voies et y glisser deux tiroirs entre afin d'en faire le nouveau terminus "intermédiaire" de la P.
      
      Sauf que si cette deuxième solution est moins cher que l’électrification de LFM (qui n'est pas rentable en dehors de l'aspect "soulager la gare de Meaux"), aucun politique ne l'osera de peur des réactions.
      
      Du coup on reste dans cette solution batarde qui consiste à promettre depuis 20ans que "dans 20ans ca sera électrifié", sans rien améliorer.
      
      fin de la parenthèse (?)
      
      Posté par Alex_LJ, 14 juillet 2017 à 18:00 | | Répondre
    - - mes excuses je reviens brièvement sur ce que j'ai dis: quitte à prolonger au delà de Meaux, autant etre malin et pousser jusqu'à la Ferté-sous-Jouarre par exemple. Les travaux d'infra à faire y seraient plus limités, et en sus cela soulagerait les missions CT.
        En bref on aurait 2 omnibus terminus Meaux (voie centrale comme ca plus de soucis de cisaillement, la 2ter en heurtoir pouvant toujours servir en situation perturbée)), 2 omnibus LFJ, et les 2 semi-directs CT.
        On ajoute à celà l'UM3 d'AGC de LFM, et on fait marquer un arrêt à Meaux aux TER de Chalons, et le tour devrait être joué.
        
        Posté par Alex_LJ, 15 juillet 2017 à 21:11 | | Répondre
  - Il y a eu des compositions BB67400+RIB/RIO qui ont circulé de Reims à Paris-Est le dimanche matin il y a quelques années.
    
    Posté par dmy, 26 juin 2018 à 17:41 | | Répondre
Si l on renove cette ligne avec des dessertes la Ferté Milon - Reims ce sera un pur échec commercial.
Omnibus de la Ferté Milon jusqu' à Chelles ? Aucun intérêt pour les axonais.
Si c est pour se taper encore des changements pour Paris avec des tas de correspondances, autant prendre la voiture même si c est plus cher.
Ce qu il faut pour les axonais, c est une desserte directe pour Paris.
Sinon autant prendre la voiture où se reporter sur la ligne Paris Nord-Laon.
De plus les suppressions sont nombreuses sur la relation Meaux -la Ferté Milon.

Posté par Cc72000, 15 juillet 2017 à 13:48 | | Répondre
- Comme vous le dites: aucun intérêt de régénérer ce bout de ligne, la liaison Reims-Paris c'est soit la LGV5, soit la 74000+70000.
  
  Posté par Alex_LJ, 15 juillet 2017 à 21:05 | | Répondre
Pour mémoire, l'électrification de Trilport - La Ferté Milon permettrait de soulager la gare de Meaux en supprimant 100% des terminus des missions Meaux - LFM et 50% des terminus des missions semi-directes Meaux tout en éliminant l'usage de rames à plancher bas afin de rendre accessible la gare de Meaux par rehaussement à 920 mm des quais.
La perte de temps liées à la desserte des gares de Chelles à Meaux est compensée par la suppression de la correspondance à Meaux.
Le sillon des Paris - LFM pourrait être capté au profit de liaisons supplémentaires vers Château-Thierry, autrement plus demandeuses de capacité.
Quant à une liaison directe entre la section LFM - Reims et Paris, le problème numéro 1 est celui du volume de voyageurs réguliers pouvant bénéficier de cette desserte, sachant que créer des trains rapides pour La Ferté Milon se heurtera à un problème de capacité en ligne de Paris à Vaires.

Posté par ortferroviaire, 16 juillet 2017 à 14:11 | | Répondre
- D'ailleurs qu'est ce qui les empêchent de faire un rehaussement de seulement la moitié des quais ? Actuellement les Z50000 sont terminus voie bis ou voie 2ter, pourquoi ne commencent-ils pas déjà par rehausser ces faces de quais, et voir plus tard si il y a un besoin pour rehausser les autres faces, côté voie 1 ou 2.
  Ou pas d'ailleurs, le reste de la ligne au delà n'étant pas couvert par le SDA. Ce qui au passage ne ferme pas la porte au regio2N (même si à l'heure actuelle, la SNCF préférerait remplacer 2missions CT en Z20500 par 3 missions en Z50000)
  
  Quant à un sillon Reims-Paris (omnibus Reims-Meaux puis direct Paris) en dehors de tout aspect infra (aka prolongement de missions Meaux à LFM et/ou à LFSJ) on peut tout de même se demander si une UM3 de BGC encaissera le peuple.
  Avec la disparition du combo BB67400+RIB+RIB, on perd le seul diesel capacitaire qui existait. Allez chiche: qui serait curieux de voir un combo recyclage de BB67400+VB2N(6c)+BB67400 ?
  
  Posté par Alex_LJ, 16 juillet 2017 à 16:52 | | Répondre
- - Rehausser un demi-quai, compte tenu de sa faible largeur, avec un différentiel de 37 cm, c'est loin d'être évident. Les quelques études menées en ce sens ont rapidement mené à l'impasse.
    
    Posté par ortferroviaire, 17 juillet 2017 à 18:40 | | Répondre

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