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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
6 juillet 2016

Ouibus : 120 villes desservies

Ouibus annonce le doublement du nombre de villes desservies avec la mise en place de nouvelles relations pérennes, auxquelles s'ajoutent des liaisons spéciales destinées à la période estivale, mais qui pourraient elles aussi devenir pérennes si le trafic le justifiait. Le rapprochement Ouibus-Starshipper permet d'aligner 120 villes desservies et 1500 relations par jour. Les nouvelles dessertes font la part belle aux transversales avec des liaisons interrégionales  comme Nantes - Saint Malo ou Bordeaux - Marseille.

Ouibus affiche un taux de remplissage moyen de 60%, et mise sur une externalisation de ses prestations, via Starshipper d'une part et des sous-traitants d'autre part, pour être encore plus réactif dans la mise en oeuvre de ces relations dès le 25 juillet. Ouibus annonce également une hausse progressive des tarifs (tiens donc !) pour rentabiliser les lignes et se rapprocher du coût moyen du covoiturage qui est de 8 centimes du km, contre 4 centimes actuellement pour l'autocar.

Pendant ce temps, les trains se vident, l'exploitation est de plus en plus médiocre, les prestations assurées également. Bref, tout est fait pour organiser la mise "hors concours" du mode ferroviaire...

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Commentaires
P
La SNCF fait n'importe quoi. Au lieu d'améliorer son réseau pour concurrencer le covoiturage et le car, celle-ci préfère créer des compagnies de covoiturage et de cars !<br /> <br /> Du jamais vu !<br /> <br /> Le tout-TGV montre clairement ses limites. Sur les liaisons de longue distance, la SNCF aurait du privilégier les Intercités de jour et de nuit en tant que gamme "low-cost" de la SNCF. Plus lent que le TGV mais plus rapide que le car et le covoiturage, grâce à l'absence d'embouteillages, les Intercités ont clairement leur pertinence ce que la SNCF n'a visiblement pas compris.<br /> <br /> Une refonte de la SNCF est nécessaire :<br /> <br /> Tout d'abord, il faut limiter le TGV aux grandes agglomérations (liaisons Paris-province et Province-banlieue parisienne-province) en optimisant les correspondances avec le TER, cantonner les Intercités de jour aux liasions de moyenne distance (Paris-Bordeaux et Paris-Strasbourg en 4h, Paris-Lille et Paris-Bruxelles en 2h) et les Intercités de nuit aux liaisons de longue distance nationales et internationales (Paris-Toulouse, Paris-Marseille-Nice, Paris-Savoie l'hiver, Bordeaux-Lyon, Paris-Rome, Paris-Milan-Venise, Paris-Madrid...). Les Intercités constitueraient alors la gamme low-cost de la SNCF, gamme actuellement occupée uniquement par Ouigo.<br /> <br /> Le service auto-trains, le Fret et le ferroutage seraient remis en valeur pour que rail et route ne soient pas qu'en concurrence.<br /> <br /> Évidemment, l'infrastructure RFF devra être complètement remise à niveau.<br /> <br /> Pour les liaisons régionales, il faudrait :<br /> <br /> -créer de véritables branches régionales, aux liens étroits avec les syndicats des transports de la région<br /> <br /> -Transférer la liaison des trains de banlieue franciliens à la RATP<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà comment la SNCF soit être : STRATÈGE et ne pas s'aventurer dans des gouffres financiers.
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V
Fait intéressant, Ouibus a ouvert une ligne Lyon-Dijon-Nancy-Metz le 24 Juin dernier...<br /> <br /> <br /> <br /> Et pourtant, on nous avait promis que Ouibus n'irait jamais d'aventurer sur les transversales fragiles...
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J
La droite en rêvait, la gauche l'a fait.<br /> <br /> Vive la France des élites ! De la promotion Voltaire et autres <br /> <br /> De ceux qui n'ont jamais travaillé au sens noble du terme.<br /> <br /> Désolé, je craque un peu...
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