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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
13 juin 2016

Autocars : déjà des rapprochements

A peine un an après la libéralisation du marché de l'autocar, les opérateurs commencent déjà à examiner des stratégies de rapprochements puisque tous y laissent des plumes du fait de la forte concurrence sur les prix. C'est le cas de Ouibus, la filiale de la SNCF, et de Starshipper, label du groupe Réunir, fédérant des autocaristes indépendants. 

Une coordination des offres entre les deux compagnies serait envisagée à brève échéance afin de limiter les effets de la concurrence en privilégiant la complémentarité des réseaux. Les autocaristes sous label Starshipper pourraient aussi travailler en sous-traitance pour Ouibus.

Conséquence de ce mouvement d'intégration : les prix pourront progressivement augmenter afin de freiner la dérive des pertes de ces compagnies...

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Commentaires
S
Peut être aussi ce sont-ils quelque peu ramassés sur les études de marché en terme de nombre de voyageurs et donc de recette, ce qui ne serait pas la première fois avec nos braves gouvernants. N'oublions pas non plus les sites dit coopératif type bla-bla car(ou la SNCF a pris une grosse participation), et autres du même type plus ou moins sauvages, les locations de voiture entre particuliers, plus souples, moins chers et qui s'adressent à la même clientèle en terme d'âge et de créneau. Dans le même esprit n'oublions pas non plus l’aérien low cost sur les transversales.
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I
Plutôt que de soliloquer on peut aussi réfléchir :<br /> <br /> <br /> <br /> Rien n'interdit les Régions de créer des relations ferroviaires et routières.<br /> <br /> <br /> <br /> Rien n'interdit à l’État d'avoir un politique des transports ambitieuse.<br /> <br /> <br /> <br /> Rien n'interdit à la SNCF de se réformer et de prendre des initiatives pour développer le trafic ferroviaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Reprocher à des entreprises privées de créer des relations routières dans le cadre défini par la loi, c'est reprocher à d'autres d'être plus ambitieux que soi-même. C'est un réflexe de médiocre.
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S
Concurrence d'abord, monopole ou oligopole privé ensuite. Le même cheminement que dans les télécoms. Mais une puissance publique qui perd le controle du service public de transport et sa définition. C'est aussi cela qui est scandaleux dans cette libéralisation des autocars : laisser au marché le soin de définir quelles villes méritent des liaisons, et lesquelles sont abandonnées.
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I
J'aurais cru que la phase "far-west" aurait duré un peu plus longtemps que ça... Il faut que le positionnement en tarif des liaisons routières Macron a été radical.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qu'on se sait pas c'est si cette courte période a suffi à tuer le trafic ferroviaire sur les principaux axes en concurrence pour les deux modes ou si on va assister à une "reconfiguration molle" du paysage des déplacements, où le covoiturage viendra aussi prendre sa part.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci étant dit, ça ne dispense pas d'une recomposition du paysage ferroviaire, évidemment !
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