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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
1 avril 2016

Rail et réseau de villes du val de Loire

Le Val de Loire se singularise par une forte identité géographique dictée par le fleuve, une histoire prestigieux rythmée par les châteaux et domaines royaux, et quatre agglomérations principales (Orléans, Tours, Angers et Nantes) sur un linéaire d'environ 350 km qui en ferait un terrain idéal pour un système de transport ferroviaire performant.de bout en bout. Las, Interloire stagne à 3 allers-retours de bout en bout depuis sa création en 1994 : le val de Loire est réellement partagé en deux axes centrés sur Paris que sont Paris - Orléans - Tours - Bordeaux et Paris - Le Mans - Angers - Nantes.

transportrail analyse dans son nouveau dossier la desserte du val de Loire et propose son projet d'évolution à moyen terme, c'est à dire après le rendez-vous de 2017 lié à la mise en service des LGV BPL et SEA. A vos commentaires !

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Commentaires
S
3 sillons, c'est effectivement ce qu'il est possible d'avoir pour Nantes sur la LN2 (l'intersecteur étant par ailleurs partagé avec Rennes en coupe-accroche), tout comme Rennes, soit 5 sillons pour la branche ouest-BPL, et donc le reste pour SEA (7 sillons). Des développements de capacité sont nécessaires entre Angers et Nantes. <br /> <br /> Les interloires gagneraient à être prolongés sur Paris (pour supprimer le changement et aussi contribuer au remplissage). Ne pas oublier non plus ceux qu'il faudrait orienter plein ouest, au moins jusque Nevers (correspondance pour Dijon et Clermont, ainsi que correspondance vers Chateauroux/Limoges/Brive à Vierzon et ainsi contribuer au remplissage des TET POLT au sud) voire Clermont, vu qu'il s'agirait déjà d'un matériel apte au V200 voire V220
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T
Merci encore une fois pour ce beau dossier !<br /> <br /> <br /> <br /> Cependant je me demande si votre choix de compter la population des EPCI -entités purement politiques- et non des aires urbaines (ou a minima unité urbaine) -entités géographiques plus concrètes- ne biaise pas un peu le compte.<br /> <br /> Si l'on prend en compte les seules unités urbaines, on obtient en effet un résultat proche (1 697 000 hab.), mais en prenant en compte les aires urbaines, on atteint un niveau beaucoup plus élevé (2 594 000 hab.).<br /> <br /> En même temps dans le zonage des aires urbaines, Ancenis a tendance a se faire manger par Nantes et Saumur par Angers et Tours...<br /> <br /> <br /> <br /> En effet on ne peut qu'espérer une densification de l'offre ferroviaire, après tout l'offre ne crée-t-elle pas la demande ?<br /> <br /> Dans ce contexte-là, est-ce que les IC éco ont un rôle à jouer ?<br /> <br /> En effet si les Paris - Bordeaux reprennent quelques sillons Paris - Tours (même si l'arrêt à Amboise n'est pas nécessairement justifié), et que les Paris - Nantes reprennent à la fois ces mêmes sillons Paris - Tours et quelques sillons Tours - Nantes, on pourrait faire d'une pierre trois coups : <br /> <br /> - desserte éco entre Paris et les métropoles de l'Ouest (concurrence autocar/covoiturage)<br /> <br /> - desserte régulière Paris Val-de-Loire (pour navetteurs, touristes, etc.)<br /> <br /> - desserte "intra-ligérienne"<br /> <br /> Cela permettrait aussi d'obtenir un taux de couverture très bon malgré des tarifs bas, éventuellement un petit profit pouvant être redistribué (si suffisant) aux Régions pour financer des lignes moins "rentables" (comptablement).<br /> <br /> <br /> <br /> Par rapport aux Regio2N V200 : quand vont-ils entrer en service (à 200 km/h) ?<br /> <br /> Car s'ils semblent pas terribles côté performances (puissance massique plus faible qu'une composition Interloire de mémoire), qu'en est-il de leurs comportement dynamique ?<br /> <br /> Le Corail sera difficile à faire oublier...
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