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transportrail - Le webmagazine des idées ferroviaires
2 février 2014

Suisse : votation décisive le 9 février

Dimanche 9 février, les Suisses sont appelés pour une votation dont l'un des sujets porte sur le devenir du réseau ferroviaire au travers de nouveaux investissements pour l'horizon 2025 d'une part et 2050 d'autre part. Elle porte sur 6,5 MM CHF d'ici 2025 et 42 MM CHF d'ici 2050 pour les seuls investissements. Au travers de ces moyens, c'est une nouvelle fois l'objectif d'un service encore meilleur, plus fiable, et surtout plus capacitaire, qui est poursuivi.

Alors qu'en France, l'avenir du réseau ferroviaire se décide plutôt en chambre et singulièrement au ministère de l'économie et des finances, en Suisse, non seulement on ncontinue d'appliquer une politique du "toujours plus haut" (mais sans pour autant succomber aux sirènes de l'infrastructure à tout prix), notamment du fait d'un attachement prononcé de la population à ses trains. La lecture des dossiers soumis à votation donne une leçon de démocratie...

transportrail inaugure une série de reportages sur de grands projets ferroviaires suisses. Dans un premier temps, le panorama général des investissements prévus dans le cadre du Financement de l'Aménagement de l'Infrastructure Ferroviaire (FAIF).

A vos commentaires !

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Commentaires
S
Non, pas "avant de", mais en même temps que. Il y a des opérations de LGV ou Ligne Nouvelle qui sont indissociable du maintien en bon état sur le long terme du réseau existant, dans des secteurs saturés comme en PACA.... et ce ne sont pas les moins chères ! A force de tergiverser, on ne fait rien : le fait est qu'en PACA, en ce moment, on ne fait ni la Ligne Nouvelle, ni la rouverture de Gardanne Carnoules, ni certains entretiens minimums qui conduisent ensuite à devoir fermer ou dégrader longtemps des lignes (et je ne parle pas du coup du sort de ce qui vient d'arriver aux CP)<br /> <br /> <br /> <br /> Les chiffres du SNIT, sont sur 25 ans, de 67Md€ pour la modernisation/regénération/entretien du réseau ferroviaire existant (soit 2.7Md€/an dont 1 Md€ pouvant être pris en charge par RFF via les péages dans sa structure de bilan au moment du SNIT (2008)) et 107Md€ identifié de projet de développement (dont les LGV et Lignes Nouvelles). A un rythme de 3Md€/an, l'intégralité du SNIT serait réalisé pour 2050... et donc les projets pertinents bien avant (Noeuds+Roissy-Picardie+GPSO+PACA+POCL+LNMP+LNPN=60Md€ réalisable en 20 ans à partir de 2017 ou 80 Md€ en ajoutant le CFAL, les accès au Lyon Turin, et 4Md€ de part française pour le tunnel international)<br /> <br /> 5 à 6 Md€/an pour le ferroviaire, dont vraisemblablement 2 à 3Md€ par l'usager, c'est 0.2 à 0.3% du PIB, seulement 0.1 à 0.2% du PIB sur dépenses publiques si on veut vraiment être comptable et oublier les grands enjeux écologiques qui se cachent derrière. <br /> <br /> En étant vipère, on pourrait même rappeler le gouffre annuel de certaines énergies dites "vertes".<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin des LGV peuvent contribuer à redynamiser ferroviairement les territoires desservis, tout dépend de comment elles sont "conçues"
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S
Ca fait rêver !<br /> <br /> En France, quand un SNIT fait le point sur les besoins en regénération/modernisation du réseau ferroviaire et recense les nouveaux projets, et que le résultat est que la réalisation totales des regénération/modernisation, et des 2/3 des nouveaux projets d'ici 2030 revient à y consacrer ~3 Milliards d'euros annuels, ce SNIT est carricaturé comme maximaliste, "on n'a pas les moyens" etc... Moins de 0.2% du PIB pourtant pour préserver dans l'avenir et le temps long, la capacité de se déplacer sans détruire la planète...
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T
On espère que le oui l'emportera. Cela a souvent été le cas jusqu'à présent pour le développement des infrastructures ferroviaires (Rail 2000,CEVA...)<br /> <br /> <br /> <br /> A noter que les Suisses viennent de dire non au fond d'infrastructure routier...
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T
C'est une vraie leçon pour les décideurs français qu'ils soient au ministère des transports,à Bercy, à la SNCF ou à la cour de comptes...<br /> <br /> <br /> <br /> La logique en Suisse n'est pas celle d'un nivellement par le bas pour faire des économies mais celle d'une vraie vision du pays au vu de 'aménagement du territoire, des augmentations de population attendues et de la demande croissante de mobilité
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