Les trois Régions de la ligne Nantes - Bordeaux (Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine), ainsi que les Départements de la Vendée, de la Charente Maritime et l'agglomération de La Rochelle ont financé une étude relative à l'amélioration de cette relation transversale, dont la situation n'est guère reluisante, puisque le temps de trajet a augmenté de 15 minutes par rapport à 1973, notamment en raison du vieillissement de l'infrastructure. Voir notre dossier sur l'axe Nantes - Bordeaux.
La concurrence routière est aussi beaucoup plus vive avec les développements autoroutiers et l'aménagement du réseau départemental.
Une première évaluation des besoins aboutit à un investissement de 220 M€ pour revenir aux temps de 1973, dont 50 sur la section La Roche sur Yon et La Rochelle, la plus sinueuse.
Mais voila, en ce moment, bien des regards sont tournées vers le mirage à grande vitesse, alors que le potentiel du réseau classique est considérable d'une part, et que les moyens que le TGV consommerait pour réaliser les 4500 km promis en 2025 ne pourraient être mobilisés qu'aux dépens des lignes existantes.
Dans des endroits où cela couterait plus cher à intervenir sur la ligne classique qui gagnerait tout à s'étoffer en desserte TER
En quoi est-ce un mirage de combiner cela avec la modernisation du réseau existant là où des LGV ne sont pas justifiés ?
Car si on raisonne, on manque de moyens, alors ceux-ci seront toujours concentrés sur les axes "lourds", même en ne faisant pas de LGV, et les autres disparaitront dans tous les cas de figure.
Nantes Bordeaux justifie sa rénovation. Et ça n'a aucun sens de le mettre en balance avec des projets de LN ailleurs.